Vous n'êtes pas identifié.
Un Slam dit, Un vers offert !!!
J’offre un vers à cette étrange société, un vers de sky ensoleillé
Pour me rappeler que dans cette pomme pourrie, il y ‘a un vers qui y vit
Un vers pour démarrer cette journée, un vers pour la finir en beauté
Un vers pour cette bombe en Corée, un vers en Bush mal embouché
Un vers pour les baleines massacrées, un vers pour aller pêcher
Un vers pour le Japon jamais concerné, un vers de quoi ? ben un vers de Saké
Un vers pour un Liban libéré, un vers pour un peuple déraciné
Un vers pour les avoirs oubliés, un vers pour ces enfants pas nés
Un vers pour le pétrole en mer déversé, un vers pour les pécheurs de la mer Égée
Un vers pour les Marines très bien enrôlés, un vers pour leurs familles souvent écœurées
Un vers pour Saddam Hussein bientôt pendouillé, un vers pour le bourreau qu’il aura été
Un vers pour les armes de destruction massives jamais retrouvées, un vers pour les mensonges si vite pardonnés
Un vers pour Tchernobyl qu’on a évité, un vers pour tout les cancers à la « Santé »
Un vers pour la France longtemps épargnée, un vers pour les morts qu’on n’ose pas compter
Un vers pour l’Irak pays nourricier, un vers pour le pétrole qu’on vient y chercher
Un vers pour les bombes aux heures de marchés, un vers pour ces membres qu’on vient ramasser
Un vers pour le Darfour personne sait ou c’est, un verre pour un p’tit pays sans grand intérêt
Un vers pour ces pauvres gens qu’on a déplacé, un vers pour tout ces acteurs enfin concernés
Un vers pour la Colombie, sympa d’s’y promener, un vers pour tous ceux qui s’y font kidnapper
Un vers pour ingrid Betencourt et les oubliés, un vers pour le combat du gouvernement français
Un vers pour, tous les oubliés, les enfants tués, les femmes violées, les corps déchiquetés, la nature humiliée, les menteurs nés….
Un vers pour… un vers pour… bon c’est bon j’arrête, j’ai trop picolé, et là , j’suis saoulé…
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Solitude
Il est amusant de voir comment la solitude peut nous peser
Il est triste de croire qu’elle peut tout annihiler
Nous partageons cette solitude auprès de notre multitude d’amis
Mais notre solitude nous enquilose de son fallacieux sourire
Pourtant nous ne somme pas dupes, engoncés dans notre esclavagisme quotidien
Il n’y a point de moment salvateur, il faut souvent y mettre un frein
Nous aiguisons nos armes pour affronter le monde
Et face à ce monde, elle surgit, cachée dans la pénombre
Cloués aux murs de nos pensées salvatrices et nos idées éhontées
La solitude gagne du terrain, grappille notre paraître, toute prête à nous disperser
Il y a de vrais risques à ne pas en prendre
Il y a de faux semblants qui pourraient surprendre
La solitude nous vends sont passeport pour l’envie
Et nous recherchons en elle un visa pour la vie
Nombreux sont ceux à vouloir lui échapper
Comme l’enfant titubant sans pouvoir s’accrocher
Peux sont ceux à lui avoir échappé
Beaucoup d’entre eux y auront succombé
Cette solitude là , s’immisce dans nos corps si agités
Pareil au cancer arrivé à maturité
Peu armés que nous sommes à vouloir tout contrôler
Mais rien n’y fait, tels sont les faits
Se faire où se défaire de ses méfaits elle occupe un terrain inhabité
Idem aux squatteurs en bas de l’escalier
Alors on se morfond, tout au fond, mais au fond, on surnage
Sans toucher le fond, avant que fonde sur nous son message profond
On s’éveille à d’autres horizons, oubliant ou occultant notre apparence solitaire
Comme des zombies, façon Argento, sortis des entrailles de la terre
Puis on s’active soudain, et elle, elle rend les armes, la perfide Albion
Persiflant doucement ses airs moribonds
N’oublie pas « que » je suis…
N’oublie pas « qui » je suis…
En toi à la moindre déception
Je me pointerais, Ã la moindre exclusion
Alors le combat recommence, inéluctable, dur, sans compromission
On se rend alors affable de cette vie, croyant faire disparaître cette douloureuse occlusion
Mais elle est là , toujours
Elle attends, elle sait…son jour
Le temps nous donne alors son sentiment, prenez le, écartez les vents
Et faites disparaître au loin ces volatiles sentiments
Alors on partage avec les autres sa solitude, curieux ressentiment
Être seul à plusieurs, étranges vicissitudes, mais quel assentiment
Pour finir on érige des paris sur sa vie, grise, comme les murs de Paris
Et on se dit aussi que la solitude, ben tu vois, C’est la vie !
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Rhodia
Compagnon de mes premières ébauches tu m’as suivi tout au long de mes histoires
Armé de la plume qui fit envoler mes écrits, tel l’aigle survolant nos espoirs
Tenant dans ses serres nos peurs enfouies dans les grottes du Mordhor
Et les libérant à nos pieds pour mieux pointer vers nous, nos sueurs inodores
Tu m’accompagnes tout au long de mon parcours inachevé, tout au bout de nos vies clairsemées
Ton ombre rodant dans les profondeurs de mon panier, racontant des histoires d’un genre torturé
Tu m’as apprivoisé, montrant le chemin à mes douleurs, comme à mes joies
Cherchant au plus profond de moi, j’écrivais d’une traite ma volonté d’exister pour toi
Effleurant du bout des doigts ta peau couleur orange, libre d’ivresse, sur ton corps parsemé de lignes
Comme une pucelle ébahie sentant venir en elle l’homme, à la recherche de son pouvoir absolu
Livrant la quintessence de mes mots dans ce qu’il y a de plus beau et de plus défendu
Annihilant toutes barrières des esprits, apeurés par ce monde, occultés par la raison qui prévaut
Fier compagnon, je te dois tout, je te dois moi maintenant, je te dois tout, avant
Fidèle ami, j’ai dressé pour toi la table, puis je l’ai faite rase, car beaucoup penseront de moi, qu’ils n’y voient ici que rage
Tendre ami, toi qui tenais ma jugulaire entre tes maux affutés, tu m’as sorti de mon sarcophage
Et nous voila, épris l’un de l’autre, s’imbriquant l’un dans l’autre, s’impliquant l’un pour l’autre
Alors c’est de nos choix que viendra la raison, sans cession, ni rétrocession, n’y vois pas là de la soumission
J’oserais tenter, oui j’oserais tenter le diable, quitte à bazarder mon âme et me jeter dans la folie pour libérer Cyon
Et de ces joutes nous sortirons vainqueur, toi, moi et nos divagations, attendant de bonheur votre extrême onction
Et j’implorerais ton pardon, toi mon cahier, sur lequel je couche mes passions
J’te raconte l’histoire de jumeaux, épris des mêmes mots, emprunts du même sceaux, un récit qui vaut, ce qu’il vaut…
SmOoZ 23/05/07
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
On se perd
On se perd le jour ou on pointe le nez, perdu dans ses rêves les plus embrumés
On respire enfin, sorti de l’apnée, on se dit qu’enfin on peut respirer
On caresse le vent les joues bien rosées on caresse le temps on prend enfin pied
Un sourire au loin, on veut gesticuler, un sourire serein qui nous reconnait
Puis les premiers pas, les premiers souvenirs, les premiers émois, moi qui n’voulais pas venir
Les premières chutes les premiers cris, les premières luttes les premiers bris
De glace ou de marbre j’ai fais mes âneries, et comme tous les enfants j’ai fais mes conneries
Ma mère me disait « que fais tu ici ?? » et moi j’me cachais, puis filais au lit
On se perd à 9 ans, on a ses premiers débats, et ouai, Goldorak c’est plus fort que toi
On calcule mal en math, on calcule mal les filles, et on compte trop sur moi
La maitresse, c’est vrai, ce n’est pas la mienne, et même en rêve je n’y pense même pas
Moi dans mes rêves je pense à toi, Emmanuelle quand je te vois, vois mon émoi
14, 15 ans ca rigole plus, plein de poil au cul et dans ma chambre t’auras tu vu
Ma mère se fâche, qui l’aurait cru, elle crie trop fort son accent cru
De la Guadeloupe un coin perdu, et dans mon ile t’aura tout vu
Parti la bas voir mes ancêtres, grand-mère, moi de ta vie j’en suis féru
Un jour j’ai rencontré mon autre, et comme jésus parle aux apôtres
Avec sagesse et plein d’humour, ma femme a dit je serais des vôtres
On s’perd son temps en conjectures, dans les bouchons faut pas qu’on s’vautre
On perd son temps dans les voitures, on doit faire attention aux autres
J’ai déjà 30 et des canettes, des enfants, plein les pieds, et ouai c’est fête
Mais je me dis, le cul assis sur la lunette, qu’ j’aurais pu tourner mal depuis belle lurette
Alors j’me raccroche à la vie, à mon esprit, à mes envies, j’appuis à fond sur mes lunettes
Et je me dis, accroche toi, cris à tue-tête, c’est pas ça le miroir aux alouettes
On s’perd souvent on s’perd tout cours, on s’perd d’autant, même en amour
On s’perd tout le temps voir tous les jours, on s’perd devant si peu de bravoure
On s’perd parfois devant le labour, on s’perd parfois et même toujours
On s’perd comme la nuit obscurcie le jour, on s’perd le temps de dire bonjour…
SmOoZ 01/10/06
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
grand méchant Slam
Je suis là à t’attendre
Mais la fin n’arrive pas
J’aimerais bien y prétendre
J’ai l’envie avec moi
Je quitte alors le royaume de l’ombre
Et m’élève dans la lumière
En m’écartant des idées sombres
En claironnant sur les barrières
Celles là que me cloisonnaient
Mon esprit et mon cœur fané
Qui flânait sans autre choix
Que de s’élever vers toi
Comme tout principe d’Archimède
Ou comme une théorie de Newton
Je songeais un jour qu’on m’aide
A ne pas de tomber dans les pommes
Je rêvais de redescendre
De ne pas avoir le choix
De ne pas jeter les cendres
Dans les fonds de mes tiroirs
Alors est venu près de moi le Grand méchant Slam
En m’apportant ses souvenirs
Grand méchant Slam
Emmène-moi sur ton navire
Grand méchant Slam
Envoute-moi tel un vampire
Grand méchant Slam
Tu sais, je meurs de vivre
J’ignore mais, j’attends le jour
Le jour où je me griserais de tes sueurs
La nuit où viendra l’amour
Et la justesse de tes saveurs
Tu me prédisais l’avenir, serein
Puis tu enlaçais de tes bras mon passé
Et là soudain le coup d’surin
Sur mes rêves à peine affutés
D’une poésie littérale perdue sur le littoral
Je sortais d’une longue léthargie
M’abreuvant de littérature vénale
Qu’alimentait ma lourde litanie
Je creusais au fond de ce qui fut l’être
Mais il ne restait que lettre morte
Et cherchant en moi le bien être
Je m’abandonnais à ton escorte
Et voila maintenant je suis grisé
Tel le saoulard au volant de sa caisse
Grisé devant tant de rimes forgées
Par la vitesse et par l’ivresse
Alors viens près de moi Grand méchant Slam
Apporte-moi tes souvenirs
Grand méchant Slam
Emmène-moi sur ton navire
Grand méchant Slam
Envoute-moi tel un vampire
Grand méchant Slam
Tu sais, je meurs de vivre
Tu sais, je dois me résigner
Mon sort dans les mains du commun
Mes mains dans mes songes évoqués
Des incisions des lendemains
Peut être suis-je abscond
Ou un peu con dans mes idées
Mais peut être que ton opinion
Viendra un jour me réveiller
Et c’est là poésie dans l’âme
Que je prends l’arme défigurant
Mon visage né de nouveaux drames
Tu vois, je ne joue pas les figurants
Je bousculerai de mes limites
Les chants de la facilité
Puis après, j’ignorerai le mythe
De ma parole auréolée
Alors se croiseront nos chemins
Pour avancer dans la contrée
A la rencontre de nos destins
Et de nos choix tant devisés
Alors viens près de moi Grand méchant Slam
Apporte-moi tes souvenirs
Grand méchant Slam
Emmène-moi sur ton navire
Grand méchant Slam
Envoute-moi tel un vampire
Grand méchant Slam
Tu sais, je meurs de vivre
Oui tu sais, je meurs de vivre
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Nos mots les plus forts résonnent entre France et Comores
Et l’On s’accommode de ces vies qu’on sans cesse emprisonne
Perdus dans ces iles aux parfums d’ sycomores
Il s’en échappe de leur cœur, comme eux s’enfuient de leur corps
Partis de ces terres lointaines pour trouver l’eldorado
Petit pays t’accueil sans jamais tourner l’dos
De cette communauté qui supporte un fardeau
Ils viennent avec fierté portant leurs oripeaux
Mais leur cœur est ailleurs quand leur vie est ici
Vivant tous en commun comme un nid de fourmi
En élevant les gosses dans l’amour du pays
Ils avancent devant eux le regard obscurci
Car l’enfant de là -bas qui viens de voyager
En laissant derrière lui son foyer apeuré
Prenant parfois la mer et manquant d’s y noyer
Il ignorait qu’ici la galère s’est échouée
Mais sa porte s’ouvrira a chaque pleure du mendiant
Comme je mendie mes mots cherchant l’assentiment
De ses femmes de ces hommes se couchant en priant
Qu’un beau jour le soleil fasse briller leurs enfants
Et c’est autours d’un de ces fameux samboussa
Ou d’un Ndrovi na nazi qui nous laisse en émoi
Que vous m’emmènerez gouter ces fameux petits plats
J’ouvrirais grand mes bras pour damer dans tout ca
Mais je n’oublie pas
Je n’oublie pas les douleurs de ces gens
Je n’oublierais jamais quels sont les sentiments
De ces ilots perdus, confins des océans
Qui même pleins de richesses vivent comme des mendiants
Si t’envoies de l’argent pour aider la famille
N’oublie pas que ton cœur lui aussi crie famine
Et qu’il est important que tes yeux s’illuminent
Sur un nouveau présent un future qui domine
Je n’oublie pas non plus que la bas rien n’est rose
Que les enfants souvent ne vivent pas dans la rose
Que la culture s’enfouie, mais s’en prendre la prose
Et qu’il arrive souvent que vos cris s’ankylosent
On m’a dit
On m’a dit qu’être comorien
C’est donner sa chance aux frangins
Un peu comme Soprano qui reste sur le droit chemin
Et qu’on aide bien ces femmes à nourrir ses gamins
Des hôpitaux chargés de malades oubliés
Des écoles désertées d’une culture malmenée
Il ne reste que des larmes d’un passé galvaudé
Des blessures grandes ouvertes qu’il vous reste à soigner
De ces iles qui se cherchent sur la voie de l’honneur
Moi j’y apporte ma voix et leur offre du bonheur
C’est du SlAm en cascade pour atteindre le cœur
De vos pères de vos mères, de vos frères et vos sœurs
Alors pour conclure je dirais
Les mots sauvent le cœur de l’âme
Quand les armes vivent au cœur des hommes
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Morte saison
J’voulais parler de moi, de vous de nous…
Mais mes pensées m’ont mis à genou
J’croyais, ici bas, me sentir bien
Mais j’sais qu’en fait il n’en est rien
J’voulais couvrir mes cicatrices
Et fustiger mes p’tits caprices
Mais, mes douleurs, elles, restent en lice
Et s’immiscent dans mes interstices
J’voulais pas devenir acteur
Mais le moteur libérateur
Celui qui règle la matrice
Avec la rage comme seule complice
J’voulais parler de l’esprit libre
De mes stigmates dans mes dialyses
Mais j’t’avoue, c’est vrai, j’balise
Et j’me complet dans mes p’tites crises
J’n’ai pas senti le vent venir
J’n’ai pas d’sentiments pour Venise
Et de vos chants moi j’étais ivre
Dans vos douleurs j’me sentais vivre
Saoulé de paroles, d’allégories, de paraboles
De paraphrases, d’une chienne de vie, en manque de bol
J’voulais reprendre ma vie au vol
Mais elle m’a plaqué contre le sol
J’aurais voulu être un homme bien
Mais dans ma course y’a eu des freins
Et on m’a tapé sur les reins
J’ai vu la fin d’mes noirs desseins
J’voulais qu’on soit ami-ami
De Tombouctou à Miami
Sur nos routes tout nous fut permis
Même les mensonges des nos ennemis
Et me voila au champs d’honneur
Parti trop tard, partir à l’heure
Mes récits me portent à bout d’bras
A bout de souffle au bout de moi
Un boute en train qui reste OK
Un p’tit bout d’quai attendant l’train
Alors j’admets mes déraisons
Prenez cela comme dérision
Car j’ai fait de mes jardins, de mornes horizons
Qui font naitre en moi de mortes saisons
Néanmoins, à tort ou à raison
Je tords le cou à mes pulsions
Je m’inocule mes alluvions
Ecoute ces vers, première pression
Des vers, versés comme les versets endiablés
De cet homme controversé
Emprunt de sévérité
Sans perversité
Et ma persévérance te remettra l’couvert
Car j’ai vécu divers revers
Qui te jetteraient à la renverse
Un monde à la Gulliver
Sévère à l’endroit, comme à l’envers
Et de mes jardins, poussent de mornes horizons
De ces orées de bois bordées
Jaillissent sur moi d’étranges visions
Qui font couler mes yeux, d’une morte saison
J’voulais souffrir pour toi, pour vous, pour nous
Mais je n’peux pas, car mes envies m’ont remis debout
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Mélanie
Tu connais ce phénomène qui fait d’toi une victime
Tu abuses de ces fameuses crèmes qui te sortent d’la déprime
Tout ce fric étalé sur ta face de rêve prime
Sur ces animaux tués pour tester ton « ricil »
Tu superpose les couches comme l’enfant ses « duplos »
Tes magasines de fortunes ont souvent le bon dos
Mélanie, tu uses trop d’mélanine, arête donc cette manie, c’est la mode qui t’anime
Elimine ta manie, ennemie de ta vie
Mélanie, ton corps s’envenime dans une longue litanie
Ménage un peu tes envies dans de vraies embellies
T’es partie à l’étranger pour cette opération
Tu sais bien que chez nous ca te couteras bonbon
De la poudre aux yeux pour t’faire croire qu’t’iras mieux
Tu t’es prise pour une star dans l’film « les jours heureux »
Mais là -bas t’as affaire au boucher du quartier
Et des quartiers sur la table, il en a mis d’coté
Mélanie, tu uses trop d’mélanine, arête donc cette manie, c’est la mode qui t’anime
Elimine ta manie, ennemie de ta vie
Mélanie, ton corps s’envenime dans une longue litanie
Ménage un peu tes envies dans de vraies embellies
Tu gisais dans ton sang ton corps tout boursoufflé
La douleur sans calmant t’a soudain réveillé
Rapatriée dardar, comme l’abeille en plein ciel
On ta refais un corps en te brisant les ailes
T’as écarté de ta vie tous ces « putins d’miroirs »
Tu reste cachée dans ta chambre sans ranger ton foutoir
Mais le plus grand foutoir c’est celui de ta vie
Et un visage tout neuf fait de grosses cicatrices
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Mascarade
J’ai rêvé d’un monde évanoui depuis mes dernières nuits
J’ai chanté au soleil, les saveurs enfouies de mes ennuis
J’ai prié devant l’autel, au chevet de ce monde cruel
J’ai psalmodié sans jamais m’noyer, menant à son terme mon irréel duel
C’est c’que j’sais faire, c’est tout c’que j’sais
J’ai invoqué à genoux, la lame posée sur ma nuque
J’ai implosé, éparpillé mes velléités, trahis par mes pulsions d’eunuque
J’ai écris la plume saignante, vomissant mes bleus sur ces mécréants
J’ai misé mon aura et mon esprit à la table de poker, sur un coup de sang
C’est c’que j’sais faire, c’est tout c’que j’sais
Et d’un seul coup, d’un seul, j’y ai jeté les dés de ma perversité
J’ai écris pour exister, disparaitre, à la recherche d’une vérité
J’ai tiré sur ma tige, cherchant à sortir le jus
J’ai craché à ses pages, j’ai lu et j’ai relu
C’est c’que j’sais faire, c’est tout c’que j’sais
J’ai fendu des cœurs, toujours pour écœurer
J’ai ouvert des cranes de mes mains aiguisées
J’ai marabouté le corps arque bouté
Et j’ai dans mes folies de quoi vous dégouter
C’est c’que j’sais faire, c’est tout c’que j’sais
Mais…
J’ai peur, j’ai froid, je voudrais sortir les pieds devant, de ma torpeur
J’ai faim, j’ai soif, j’mangerai bien un peu de mon destin
Je ris, je pleure, j’aimerais couper court à vos petits malheurs
Je pisse, je chie, tenant en équilibre sur le trône de vos soucis
Alors à la quête d’une vie je me cherche
Alors au bord du précipice je bois le calice
Au fond de ma brutalité, ne vois tu pas ma vérité ?
Ne vois tu pas un esprit libre et courroucé ?
Oublies ta condition, élève toi des convictions
Et ajoutes y des corrections
Déchire le cœur de cupidon,
Et n’attends pas des autres l’extrême onction
C’est c’que j’sais faire, c’est tout c’que j’sais
Car si tu la veux, tu l’auras, ta liberté…
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Les crayons
Dans ton jardin de miroirs que tu n’oses contempler
La lumière du couloir rejaillit du passé
Des pas derrière la porte, une ombre vient s’y frotter
C’est celle de la cohorte hideuse, de l’homme et ses péchés
Revenus de l’enfer ses envies incessantes
Il écarte des mains l’étincelle d’innocence
Et celui qui, de paria, était avant ton père
Viens de toucher ton être, de l’inceste qu’il faut taire
Et dans ces boutiques sombres ou l’on jette les crayons
Comme un battement de cil ou le crash d’un avion
Le temps s’immobilise quand tu te jettes du pont
Le temps s’immobilise quand tu te jettes du pont
Tu sors de ta réserve les larmes froissant ton âme
Ton père s’est rassasié il a gouté sa came
Et la tu te morfonds c’est peut être toi le drame
Une cicatrice béante dans une chaumière bien calme
L’envie de dévoiler le voile sur ta maison
T’as obscurcis l’esprit, à tordu ta raison
Tu injuries le diable qui demande soumission
Mais aussi notre père qui oublie sa fonction
Et dans ces boutiques sombres ou l’on jette les crayons
Comme un battement de cil ou le crash d’un avion
Le temps s’immobilise quand tu te jettes du pont
Le temps s’immobilise quand tu te jettes du pont
Ta vieille dit que tu mens sur l’homme de la maison
Et l’amour rends aveugle face à tant d’effusion
Car ton regard sanglant évoque bien la scission
Entre tes deux geôliers et ta minable prison
Ton seul recours à toi reste ton sacrifice
Au lieu de faire un don de ton corps à l’office
Tu décide de courber et d’attendre que ca glisse
Ta mère ne peut pleurer, car elle voulait un fils
Et dans ces boutiques sombres ou l’on jette les crayons
Comme un battement de cil ou le crash d’un avion
Le temps s’immobilise quand tu te jettes du pont
Le temps s’immobilise quand tu te jettes du pont
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le Bus
Un petit texte écrit hier, j’étais face à une jeune femme blonde et ca m’à inspiré (comme quoi ce qu’on dit sur les blondes…)
J’prends l’bus tous les matins, j’vois cette, blonde, LA blonde,
Ce qui m’chavire c’est son parfum, son odeur, profonde
J’prends mon bus tous les matins,
Mon présent entre les mains
Et je décide d’plus prendre le train
Ce train qui ne m’amène à rien,
Ce p’tit train-train du même lendemain
Qui me dépose sur son chemin
Alors j’prends l’bus tous les matins,
Pour faire du bien à mon destin
Changer un peu mon quotidien
J’me dis, la vie c’est court, vois mon parcours
Pas de discours, rien qu’des vautours
Qui sont tous prêts à m’faire la cour
Alors j’prends l’bus tous les matins
Et j’me dis qu’j’aurais dû faire marin
Car le marin ca vient de loin
Ca court la monde jusqu’à sa fin
J’prends l’bus tous les matins
Et j’sens ce délicieux parfum
De cette blonde qui vient de loin
J’me dis qu’j’aurais pu faire Docteur
Parce que l’Docteur, ça n’a pas d’heure
Ca prend le temps d’t’écouter l’cœur
Qui bas trop vite à notre bonheur
J’prends l’bus tous les matins
Et j’sens ce sibyllin parfum
Qui fait vibrer mon corps humain
J’me dis j’aurais pu faire d’la chirurgie
Pour réparer les cœurs meurtris
Ou même peut être pompier d’Paris
Pour arroser le feu de la vie
Mais, mais j’me dis qu’j’aurais du être Président
Pour gouverner tout en chantant
Sortir de la torpeur les gens
Les emmener au firmament
C’est pour tout ca que je le prends
C’est pour écrire sur tous ces gens
Et la j’ vois ma blonde qui descend
Elle, et son parfum entêtant
J’aurais du lui parler, lui dire, lui compter
Mais tu sais le bus, c’est pas mon métier
Mon métier à moi c’est comptable
Tout ce que j’connais c’est juste mes tables
Et quand j’ai le temps, souvent, dans l’ bus,
Et ben tu vois, j’te compte une fable
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
La pilule
J’ai la pilule amère
J’veux lapider à mort
Etreindre mes maux éloquents
Et rester pour vous loquasse
Donnez m’en l’occase
Et je partirais devant
M’arcboutant
Sous les flammes de Satan
J’irais les chevaux ardents
Par monts et par vents
Cueillir vos sentiments
Et frapper la lune lâchement
Mais seul, seul dans mes actions
Je subis ma propre pression
Je m’instaure mes injonctions
Pour des mots sous injections
J’inocule cette pilule
Dans mon cul, sans formule
Et je sers mon sphincter
De cette pilule au gout amer
Et s’immisce l’occlusion
Un nom sans prétention
Qui me bouche les viscères
La pilule c’est la bouche, pas derrière
J’avais confondu ce vers
Avec le suppo de l’enfer
La pilule c’est la bouche
On m’la fera plus à l’envers
SmOoZ
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
L’armoire
Elle s’appelle Fatou, enfin, elle s’appelait c’est tout
Née dans la misère, avec sa malchance comme atout
D’un père et d’une mère aux coutumes délétères
D’une image ancestrale, d’une vie très austère
Elle écarte ses cuisses pour bannir le péché
Du sang jaillis du ventre, son plaisir éventré
Sa mère lui tiens les mains, le devoir terminé
« tu sais ma fille un jour tu viendras m’remercier »
Sa mère n’a pas d’argent pour faire vivre sept enfants
Tu sais la bas aussi, on aime la famille en grand
Mais l’problème c’est l’argent, oui ce putain d’argent
Alors à ses enfants, on promet du changement
Un jour pas comme les autres, fait de pleurs et de crainte
Elle décide de la vendre à son oncle le médecin
Celui qui vit en France, « t’auras un très beau destin »
« C’est pas comme nous ici, tu mourras jamais d’faim »
Un homme propre sur lui, comme avec ses enfants
Qui s’occupera d’elle, dès qu’il en aura l’temps
Mais en attendant c’temps, « nettoie donc mes vêtements »
« Fais briller la maison, ne sors pas, pas maintenant »
Et pour seul compagnon, un vieil ourson tout noir
Remercie Ikea pour ta jolie armoire
Et toutes tes journées, enfermée sans pouvoir
Parler à ta maman, crier ton désespoir
Tu compte un peu les jours, tu compte ton infortune
Une nuit pas comme les autres, une nuit de pleine lune
Tu quittes ton armoire, tu t’avance dans la brume
Et tu fais le grand saut, du 12ème, comme une plume
On ne savait pas, on ne pensait pas, une si gentille fille
Même les cœurs le plus tendres partent en vrille
Maintenant c’est ta mort, un linceul qui t’habille
Une jeune fille étendue sur de l’herbe qui scintille
Mais rassure-toi,
Car tu sais ton oncle a demandé à ta mère
Si au cas où, on n’sait jamais, disons…un de tes frères
Pouvait venir ici, pour y fuir la misère
Car dans notre beau pays on n’connait pas la guerre
Putain d’armoire
Nombre d’enfants vivent cachés dans des placards
D’un oncle ou d’une tante arrivés sur le tard
Enfermés toute la nuit dans une très grande armoire
Avec comme seuls parents, leur histoire et le noir
On en entend parfois parler au journal télévisé
On nous dit « attention ces images peuvent choquer »
On écarte les enfants devant cet acte outrancier
Mais en fait, c’est notre image qui vient s’y refléter
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
J’prends du poids
J’suis en forme comme une Britney Spears engrossé
Quand j’me lève j’ai du mal en sentir mes pieds
On dirait une grosse baleine sur la plage échoué
Ya qu’à voir en Demis Roussos j’me suis incarné
Quand j’lève les bras, la couche d’ozone j’vais la massacrer
Et quand je pète, y’a 100 mètre de sécurité à coté
J’ai plus d’amis, ils se sont tous volatilisés
A mes cotés ils se sont même vaporisés
Je mange comme 4, tous les jours il s’fait 4 heures
Et si tu m’laisse ton plat, je serais vraiment au beurre
Le dessert c’est pour moi je garde toujours l’meilleur
Et si le plat est sale je le lécherais tout a l’heure
Sur ma balance ca démarre à partir de 100
Et quand je marche ca fais bouillir mon sang
Les escaliers j’les prends qu’en descendant
Et quand j’m’assieds ma chaise s’barre en rampant
Les magasins sont devenus mon champ de course
Et dans mes poches t’y trouveras pas des ours
Juste des bonbons, chammallows, et nounours
Les mains collantes et me grattant les bourses
Mon pire ennemi il s’appelle Weight Watchers
Quand je le vois j’me sauve comme un voleur
Autant pour moi j’le laisserais a ta sœur
J’préfère encore le choco et le beurre
Parle pas régime on s’ra jamais copain
Moi je kiffe trop Nutella et le pain
J’me bafferais bien de yaourt et d’raisins
Rien qu’d’en parler tout ça me donne faim
Et dans la rue tout le monde me jette son regard
Sur mon gros bide on m’prends pour un gros lard
Mais moi le lard j’le mélange au canard
Avec du riz et un bon coup d’pinard
Alors c’est sur c vrai que j’prends du poids
Mais comme tu voix j’ai mon humour pour moi
Et toi ta quoi, juste la peau sur les bras
Et un regard qui limite me donne froid
Et quand j’te vois avec tous tes régimes
Un corps malade et la tronche de Régine
Des pieds immenses et les seins qui s’inclinent
Bref en fin de comptes tout tes mecs ils s’débinent
Alors laisse-moi tranquillement prendre mon poids
Parce que tait-toi et que moi j’suis pas toi
Et occupe-toi seulement de c’qui s’passe chez toi
Et te mêle pas de mon gros cul à moi
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Je déteste l’imparfait
J’avais oublié
Enfin disons que, je m’étais perdu dans ma vie
J’avais oublié cette étoile filante,
Filant dans mon univers indéfini
Comment peut-on oublier ses sourires
Ses rires, ses soupires
Je déteste l’imparfait
C’est dire à quel point tout s’estompe
Tout nous trompe
Finalement, au final on se ment
Un puzzle dans ma tête, quelques pièces égarées
Parfois je les retrouve, là , devant moi plantées
Elles me rappellent qu’il existait,
Je déteste l’imparfait
Des pièces proches de moi, là , à coté, juste à coté
Comment ai-je pu t’oublier
Comment oublier ta joie de vivre
De ta douceur j’étais ivre
Tu sautais dans mes bras, pourtant tu ne savais rien de moi
Mais tu savais tout de toi, et du pourquoi
Je déteste l’imparfait
Un cœur trop fragile, mais un cœur qui se battait
Le temps faisait doucement son œuvre
Un ultime instant
Insaisissable qui t’as fait passer d’ici à la bas
Cet instant de « batard » qui ma démoli, moi
Et qui t’as emporté, toi
Je déteste l’imparfait
J’aurais voulu broyer dans mes mains cet instant
Revenir en arrière
J’aurais voulu arracher de mes mains le scalpel du médecin
Mais lui, il avait ton cœur dans ses bras
J’aurais préféré que ce soit moi
Au lieu de ca, je noyais ma tristesse dans les yeux de maman
Je déteste l’imparfait
Pas d’explication juste un point à la fin d’une phrase
Et dans cette phrase se mêlait son flot de larmes
Tu es libre maintenant, d’une liberté chèrement payée
Et toutes les étoiles, aussi nombreuses soient elles, ne pourront remplacer
Le vide de mon ciel imparfait
SmOoZ
Pour FIFI
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Fils d’esclave 6-7/11/06
Appelles moi Kounta Kinté ou même Shaka Zoulou
Fils de Gambie, de Namibie, d’Afrique de partout
La terre de mes ancêtres, je la foulerais un jour
Et toi avec tes armes, ton Dieu, tu l’as mis à genou
Tu as fais de ses enfants des fantômes sans patrie
Des êtres à la recherche d’un continent, d’une vie
Perdus, sans repères, sans parents, sans amis
Tu nous as déplacés comme du bétail soumis
Pendant tous ces voyages de souffrance et d’errance
Tu violais nos femmes, parfois même notre enfance
Tu égorgeais nos fils pour des mots de défiance
Dans tes cales on mourrant face à ton ignorance
A tes yeux nous n’étions qu’une viande avariée
Des morceaux de chaire noire que tu pouvais jeter
Dans les eaux d’une mer, une mer déchaînée
Dans tes nombreuses galères nous avons succombés
Drapés d’oripeaux, pour seule arme notre foi
Tu nous marquais au fer, nous on criait d’effroi
Mais toi, toi tu ne voulais pas croire à notre désarroi
Tu ne voyais que nous, ton argent et tes droits
J’ai enterré des femmes et aussi des enfants
J’ai embrassé la terre, j’ai baigné dans mon sang
J’ai servi à des maîtres, j’ai servi en rampant
Des chaînes à mes poignets, des chaînes de 400 ans
Il y’a longtemps ce griot me raconte son passé
Que nos pères et nos mères nous ont abandonnés
Que leurs fautes un beau jour seront peut être expiées
Qu’il ne faut jamais, non jamais, mentir à son passé
N’oublie pas parmi nous, ces traites et ces fous
Des hommes qui portaient la mort autour de leur cou
Qui portaient de l’or quand nous plantions des clous
Raconte au monde inculte, rapporte leur ce tabou
Coupables sont nos pères, nos rois, finalement
Coupables d’avoir cédé à l’odeur de l’argent
Coupables des mêmes erreurs reproduites à présent
Coupables de l’esclavage moderne, revenu brutalement
Des marchands d’âmes hideux asservissant leurs frères
Mutilants les esprits naissants, marquant de leurs fers
Une jeunesse sans futur mais aussi sans repères
Moi je voudrais être leur guide avant tout leur grand frère
Je suis fils d’esclave, fier, je le sais maintenant
Je suis fils d’esclave, et je me bats tout le temps
Je me bats pour que plus jamais un enfant
Ne soit un esclave, un esclave vivant
Et j’pense à celui qui à le même sang que moi
Et qui me clame tout haut, que lui est fils de roi
Mais ton roi à toi a du sang dans ses draps
Et si tu peux dormir, moi tu vois, je n’ peux pas
Je suis fils d’esclave, je le suis et le resterais
Mais en moi ne vois pas un roi, j’ai beaucoup trop pleuré
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Famille que j’aime
J’ai longtemps péché, dans mes pensées les plus profondes
Longtemps sous estimé les rapports humain
Souvent noyé dans mes idées moribondes
Je croyais à un avenir incertain
Simplement j’ai rencontré ma colombe
Celle qui a su me redonner faim
Effacées les soucis qui m’faisaient de l’ombre
J’aperçois maintenant mon avenir, serein
Mais le plus grand bonheur qu’elle m’est procuré au monde
C’est de m’avoir donné trois jolis bambins
Ils sont comme la lumière qui sort de la pénombre
Ou comme Bill Muray dans « un jour sans fin »
Le plus grand, que je nomme Yanis, c’est une bombe
Un gamin attentionné et proche de son prochain
Un cœur gros, plus gros qu’une mappemonde
Sauf si tu lui piques ses cartes Pokémon hein !
Le deuxième, Sami, aussi rapide qu’une trombe
Tu sais, celle qui s’pointe quand tu t’y attends le moins
Toujours actif, même quand il fait sombre
Et toujours prêt a prendre le train
La p’tite dernière, n’attends pas qu’on lui fasse de l’ombre
Trouver sa place, elle le fait bien
Quand elle réclame, moi j’marche à l’ombre
Parce que Sofia c’est elle qui m’tient
Et pour finir chez moi ya pas de « Blonde »
Juste une beauté couleur châtain
Une femme qui éclaire mon univers sombre
Une femme qui a su me donner trois jolis bambins
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Et dieu créa la flemme !!!
J’ai la flemme, ce matin faut qu’je traine
Mon réveil m’fout la haine, je respire mon haleine
Beurrrrrrrrkkk Encore heureux c’est la mienne
J’matte mes pieds, le fromage y est resté accroché
J’prends mon pied à m’triturer le nez
J’y ai dégagé mes invités, ils ont pas négocié pour entrer
Un petit coup d’œil sous mes bras, mon « Axe Voodoo » passera par moi
Un autre coup d’œil sous mes draps, houlà ça respire la java
Alors crois moi il faut du temps a réveiller c’qu’il y a en moi
Je peine toujours à émerger, me gratte le ventre, faut s’étirer
Soudain un vent vient à passer, messieurs mesdames faut m’excuser
Mon caleçon lui reste accroché et s’suiciderait si il vivait
Une odeur forte remplie la pièce, me femme elle dort, j’vois qu’elle encaisse
Lâcher une caisse, c’est pas joli, je vous l’avoue, vous le confesse
Choucroute d’hier à bien murie, faut qu’elle respire donc je la laisse
J’attrape le chien le jette sur le lit, « prouter ici, c’est interdit !!! »
Ces animaux n’ respectent rien, même pas mon nez il est verni
Ma moitié s’lève avec dédain, cette odeur ci la lève du lit
Je file droit vers la salle de bain, y faire un stage j’en ai besoin
Un p’tit coup d’œil à droite à gauche, dans mon caleçon j’y mets mes mains
Alors je gratte pour soulager, ouille aille mes ongles j’les coupe demain
J’me brosse les dents, 2fois 3 fois, y’avait d’la viande dans les endroits
Ou parfois ma langue ne va pas, j’y trouve des trucs qui me laissent froid
Toilette de chat ca c’est pour moi, un p’tit coup d’gant et puis voila
Maintenant si tu t’approche de moi, tu sais pourquoi sa sent comme ca
Mais moi l’matin tu m’demande rien, même me laver moi j’arrive pas
La flemme ça deviendra mon métier, malheureusement ca ne paye pas !
A tous ceux qui travaillent leur flemme, pensez aux fleurs aux chrysanthèmes
Sentir la rose c’est quand même mieux, que d’humecter à qui mieux-mieux
De la flemme t’auras pas besoin, mets du savon et rince toi bien
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Pour toi…
J’ai vu le jour en 69, en plein été
Elle a beaucoup souffert, maman, pour m’accoucher
J’ai pris mon temps pour sortir et pointer mon nez
J’ouvrais les yeux et mon grand frère l’accompagnait
Mon frère, Olivier, était en avance
Il avait déjà , découvert la France
Ca faisait 2 ans qu’il avait pris sa chance
Moi j’attendais de sortir, le corps en transe
Quand son sourire apparu pour la première fois
Mon corps tout entier tremblait, était en émoi
Et moi je n’pensais plus qu’a toi, toi toi toi toi
Te donner du bonheur je n’attendais que ca
Les premières nuits, moi je t’ai fais courir
Mais parfois aussi je t’ai fais sourire
Mes premières maladies ton fais souffrir
Y’a 37 ans qu’tu m’a vu grandir
A l’école de la vie j’ai appris à plier
Ranger ses cahiers et mes leçons en entier
Ecouter le maitre et arrêter d’ bavarder
Pour moi c’fut difficile de me laisser dompter
Un matin j’ai su que j’avais aussi un père
Un homme qui devait être présent donner des repères
Mais j’ai toujours su que toi seule ferait l’affaire
Pour moi père rimait avec, galère, enfer
Dans toute ma vie d’enfant je n’ l’ai vu qu’un week-end
Il ne ma pas manqué je n’avais pas de haine
Pour lui, tu sais je n’aurais jamais eu de peine
Même quand a sonné pour lui son triste Happy-end
J’ai connu ma famille en traversant les mers
J’ai découvert mes tantes et adoré grand mère
La distance nous éloigne de ceux que l’on vénère
Un billet première classe pour nous c’était pépère
T’es partie loin de chez toi, chercher une autre vie
Ta fais trois beaux enfants qui se débrouillent ici
Comment peut-on parler d’positives colonies
Quand j’sais c’que ta souffert, jamais courbé l’échine
Arrivé dans c’pays t’en a beaucoup bavé
Mais toi t’a toujours cru qu’un jour t’y arriverait
Les soirées étaient dures, faut tout faire pour manger
Et pour tes jeunes fistons t’a su tout sacrifier
A toutes les mamans, ici ou au Liban
Ecoutez votre cœur, peut être viendra le temps
Ou l’homme dans son malheur redeviendra enfant
Vous couvrira d’ bonheur, de baisers et d’argent
Maman j’te remercie, je t’aime et te le dis
Mes frères et moi, émoi, on se ressemble aussi
On ne dit pas les mots, on se rassemble ici
Pour te dire à quel point on t’aime à la folie
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Enfermé
L’angoisse me prend,
J’ai peine à rassembler mes peurs
Eparpillées sauvagement sur mon cahier
J’ai du mal à avancer pour l’heure
Quand je sais que les tiennes sont comptées
Je t’avoue j’ai longtemps hésité
Ce temple de bruit et de cris m’avait trop statufié
Ce lieu idolâtré d’une société embourgeoisée
Qui sacrifie en des temps d’un autre âge, le mot « liberté »
J’y ai laissé en bas de ses murs sans fin, mes convictions profondes
J’ai passé au regard inquisiteur, une partie de ton monde
Devant les escaliers, je me suis senti porté
Mais la réalité est toute autre, c’est eux qui me soulevaient
Des hommes vêtus de noirs comme des corbeaux au chevet
Des mes idéaux profonds, s’apprêtant à m’achever
M’interrogeant, me disséquant pour mieux me dévorer
Un morceau de chair immonde, qui me représentait
Une idée perfide me traversa l’esprit
Michael Scofield ici, quelle vaste plaisanterie
Je voulais tout vomir à la gueule du système
Je n’voulais qu’une chose, juste crier ma haine
Puis la porte s’est ouverte, pour mieux nous rassurer
Je t’ai vu devant moi, et les larmes sont tombées
Elles ont remplies nos cœurs de leurs nombreux espoirs
La lumière a jailli je suis sorti du noir
Je ne t’ai pas jugé, d’autres l’on fait pour toi
Je ne te jugerais pas, tu sais bien qu’c’est pas moi
Tu m’a dis tes espoirs de sortir du passé
Mais tu sais que déjà , mon cœur t’a pardonné
Tu ne feras que des miettes de souvenirs enfouis
On jettera à la mer tous tes petits ennuis
Puis sur des paroles tristes, les portes se sont claquées
En laissant derrière moi, un morceau d’ma moitié
Mais tu sais aussi que dans ta cellule gardée
Il y a un frère qui t’aime, taches de n’pas l’oublier…
Et quand tu sortiras très bientôt des quartiers
Reviens donc avec moi, avec nous…partager
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
En quête de…
Tu veux
Tu as
Tu désires
Tu prends
Nonchalance du présent
Laconiques sont mes choix
Impertinence de salon
Désaveu du contrat
J’écris n’importe quoi
Et pourtant
Divagation libre
Errements éjaculatoires
Masturbations intestines
Propos diffamatoires
Tu reconnais l’foutoir
Parole et paroles
Je donne
Je reprends
Emprisonne
Librement
Liens serrés
Sexe gonflé
Holaaaaaaa c’est osé !!!
Turgescence cérébrale
Coup de queue final
Point final
Non, point d’exclamation
Ou d’excavation
A cloche pieds
Sur ma tombe
Ignorance profonde
Découverte immonde
Ouvre les cuisses
Poings liés
Amant des mots
A mort d’aimer
Amis des morts
Amour des mères
Ouvre les bras
Une requête
Une requête
Ouvre-toi
En quête de…
En quête de…
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
En plein cœur
Parti de nulle part
Comme un missile hors trajectoire
Entre coups rendus et défis illusoires
Planqué à l’arrière de cette pharmacie de garde
Cerné par les condés, il tergiverse seul dans le noir
Peut être son dernier coups, mais là , retours au mitard
Ultime action, un passage balisé d’un zonard
Echappé de zonzon, il s’enferme peu à peu dans l’brouillard
Sur lui plane une ombre, une ombre teigneuse de crevard
La main ferme des anciens, des anciens qui le suivent du regard
Nourris des exploits des grands
Des grands disséminés au quatre vents
Fauchés par la vie, fauchés par la fossile riant
Une famille encombrante se disloquant
Des gens ravagés, des cœurs sanglants
Prêt a tout pour arriver, le starting débloqué
La course est effrénée et la balle a su l’freiner
Son parcours inachevé sur son microcosme déjanté
Comme une roue éclatée par un clou égaré
Comme tempête annoncée qu’on ne peut refréner
Mais son quartier garde sur lui l’emprunte indélébile
Et celui qui tient l’arme a la gâchette facile
Il regarde dans ses yeux et voit son pote Nabil
Un mec de sa banlieue, copain de temps futiles
Sur sa plaie grande ouverte pleure son ami docile
Mais Nabil a changé de chemin de traverse
Il quitté la rue avant qu’elle le renverse
Il est rentré dans l’ordre et fait de belles prouesses
Premier au chant du tir, il approche la noblesse
Un avenir radieux sur de très belles promesses
Deux destins qui se croisent et parfois s’entremêlent
Deux parcours sinueux qui se tirent dans les ailes
Une alouette virevolte et la mort en dentelle
Un enfer pour la vie, l'antre au démon fidèle
Une spirale infernale qui te brisera les ailes
Tu voulais tout changer, ton passé ressurgis
En plein cœur de ta vie tu bois son élixir
Bienvenue en enfer, sur ton corps ton ami
Et c’est aussi celui qui t’arrache à la vie
Et c’est aussi celui qui t’arrache à la vie
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Du cercle (1er acte)
Ici ou la bas on n’veut pas rentrer dans le cercle
Infernal, fermé, abyssal, cloitré et sans diversité
Aucune du clan qui ne veut pas s’insérer
Espérant paraitre comme cet improbable trèfle
La ou ailleurs on s’échine à se brosser les chaines
Comme on se charge de n’pas courber l’échine
Moi je m’acharne à bosser sur mes rimes
Puis je m’arrime au devant de la scène
Aujourd’hui comme hier on craint de s’aliéner
Idem à ces fous d’assassins Fourniret et Dutrou
Un cercle de chiens battus sorti du fond d’un trou
Ou notre chape de honte y voudrait s’étouffer
Mamad ou Amine voulaient se faire cercler
Et faire parti d’une frange de centaine d’empacsés
Un acte somme toute banal même quand on est pédé
Mais rien ne peut briser les tabous du passé
De loin ou de tout prêt le cercle sans cesse divise
Et c’est au jeu de pomme dont il presse son jus
Rend nos cerveaux esclaves et nous brise les genoux
Son empreinte, sa devise, le règne de la main mise
Car partir ou venir le cercle s’active dans l’ombre
Comme ce patron inique devant ses fanatiques
Perché en haut d’sa tour et d’ses pouvoirs bibliques
Et qui laisse en silence mourir les jeunes en nombre
Peut être que surement le cercle sait initier
Et même pour l’étranger qui vient pour s’insérer
Ou se désarçonner sur des frontières biaisées
C’est retour à la case dans des Boeing guindés
De l’ange ou du démon le cercle donne ses missions
Sur son pourtour brulant et son parcours gluant
Les odeurs des quartiers l’enivrent ou sont puantes
Du karcher dans les halls et du sang goût savon
Et de l’up and down le cercle se dresse entre nous
La bourgeoise dort profond de son sommeil du juste
La misère à ses pieds d’un homme en toile de jute
C’est Marianne que l’on viole et qu’on met à genou
C’est du Ying et du Yang dont est fait notre cercle
Du sincère du menteur nous somme tous habités
De l’exclu, l’invité, qui vient pour partager
Et de nos yeux d’enfants pour combattre ces règles…
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Swimming with sharks
Swimming with Sharks, et j’entre dans les eaux troubles
Puissance étrange de pensées malhonnêtes et fourbes
De l’homme qui se fourvoie dans des plaisirs défendus
Mais qui dans ce jus, s’y jette à couille rabattues
Vilaines blessures sur nos âmes sans armures
D’aucun diront parfois y soigner leur blessures
S’époumoner, se morfondre sur ces murs, murs
Un sourire fallacieux, Ã jeter aux ordures
Mais d’ordure il en emprunte la voie, la fissure
Déterminé qu’il est à crier ses cassures, ses blessures
Cet être si abject, si abscond, qui s’immisce en eau pure
Un mammifère hideux, un salaud une ordure
Je te parle de ceux qui sont et parfois furent
De ceux qui crachent sur toi, monceaux de paroles impures
De ceux qui comme chez eux sont devenus rois du monde
De leur monde, ne reste, que désolation profonde
J’en ai connu des tas, souvent même des sincères
Des hommes ou des femmes près à sortir tes viscères
Malades fiévreux venus tout droit des entrailles
D’une mère nourricière qui ne parlait qu’en braille
Je te parle de celui qui harangue l’enfer
Et qui crache sur le monde, sur son père et sa mère
Qui fait d’sa progéniture des disciples de Satan
Et qui s’attend surement qu’on soit reconnaissant
Je te parle de celui qui fait comme l’anguille
Qui attends ta mort douce pour te planter l’aiguille
Qui marche entre tes jambes comme tes couilles en silence
Se jettera devant toi réclamant sa pitance
Swimming with sharks, j’ai appris à nager
Dans les profondeurs troubles des eaux très polluées
Par des requins vicieux assoiffés de vice, eux
Des regards, malins, malsains, ou malicieux
Dans cet enfer qui m’entoure, j’descends du haut d’ma tour
Je marche sur le bitume, je recherche l’enclume
Et comme le fit Arthur, j’y arrache son épée
Pour couper de mes mains, ces têtes boursoufflées
Je les vois, je les laisse rouler devant mes pieds
Je le sais, je le sens, je les sens libérés
Alors je m’en irais, mes actes accomplis
Pour donner une essence à ma foi, à ma vie
De leur crime de leur haine, je me serais nourri
De leur force de leur scène, je me sens investi
A qui crier ma peine, ou conjurer mon sort
Je dois vider ma haine, dans l’espoir dans l’effort
Et s’il n’en reste qu’un, je ne serais pas celui la
Jamais ces mammifères ne m’auront comme repas
Je préfère noyer ma peine, mon cœur et ma vie
Dans un courant d’air, plus que d’eau interdite
Swimming with sharks, j’ai appris à nager
Dans les profondeurs troubles des eaux très polluées
Par des requins vicieux assoiffés de vice, eux
Des regards, malins, malsains, ou malicieux
Des regards, malins, malsains, ou malicieux…
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Ca se passe en bas d’chez toi
Je t’écris cette lettre
Pour te dire qu’ici bas, plus rien ne va
Non plus rien crois moi
Le monde a contracté une dette
En ne te laissant que le fond d’caisse
Puis s’est fait braquer sa maigre recette
Et ça, ça s’passe juste en bas d’chez toi
La jeunesse s’est armée sans savoir
Que le savoir aussi peut devenir pouvoir
Et que dans leur vie, il n’y a pas qu’du foutoir
Que les vieux ne veulent plus partir
Sans l’dessin d’un beau coup d’bistouri
Noirs desseins d’leurs visages amaigris
Tu sais la beauté aussi, devient trafic odieux
Et les gens veulent maintenant ressembler à des dieux
L’Oréal me l’a dit dans sa pub « j’vaux bien mieux »
Dire que la paix, pour nous, n’est plus qu’une illusion
Et qu’on entend toujours résonner les canons
De ces sales chefs d’état qu’on reçoit au balcon
Que nos cités crient souvent « révolution »
Que la rue nous élève à grand coup de bâton
Et que pour nous calmer on demande soumission
Et ça, ça s’passe juste en bas d’chez toi
J’te parle pas de la drogue qui nous aide à tenir
Cigarette, alcool, sexe, allez faut pas s’mentir
Ils s’immiscent dans nos veines, on l’avait pas vu venir
Puis, tu sais, y’a aussi nos fameux dirigeants
Qui crèchent dans des palais avec tout notre argent
Des hangars luxueux en guise d’appartement
Moi qui croyais en ces hommes se battant pour les gens
Je me rends compte maintenant qu’ils roulent juste pour l’argent
Et dans leur froide antichambre, nous sommes tous des servants
Même l’air s’est transformé en poussière
Polluant nos cerveaux et nos poumons d’cancer
Imagine le marchand crabe volant dans les airs
Imagine la scène d’un hiver sans sel
Imagine la Seine sortant de son lit
J’te représente pas la scène ca devient trop obscène
Et ça, ça s’passe juste en bas d’chez toi
Et je regarde à travers les vitres sales
De mon tortillard souvent trop matinal
Et mes yeux sont rivés sur un petit espoir
Mais que faire de ces pauvres qui errent
Dans nos forets de bois verts
Cachés sous un amas d’misère
Une fumée s’échappe de leur galère
Comme un appel à l’abbé pierre
Ou tel l’indien appelant ses frères
J’te parle de la vie et du manque d’organe
J’te parle de ceux qui courent après l’orgasme
J’te parle de ce monde devenu un marasme
Et ça, ça s’passe juste en bas d’chez toi
Tu sais
Même l’argent nous vendra aux enchères
Regarde sur EBay c’est la vente aux enfers
Pour un p’tit peu d’oseille on nous vend la misère
En plus, l’homme a touché le fond du cupide
Et parfois cupidon le rend aussi stupide
Mais un homme sans amour devient désert aride
Et dans les bras de l’autre il perd sa gratitude
Et ne cherche qu’à nourrir son plaisir un peu rude
Oubliant qu’il est né, le regard un peu prude
Prends une p’tite pilule bleue au pouvoir enivrant
Pourquoi tu t’en sers aussi de détergent ?
Parce qu’elle aide à laver toutes sortes de sentiments
Et l’amour déserta nos gros cœurs allégés
On n’aime plus qu’en mode light et en hydrogéné
Car on sait jamais nos cœurs pourraient s’noyer
Et les gens, ici bas, se résignent à aimer
Mettant leur semence dans du plastique moulé
A cause d’un virus qui voudrait les squatter
Et ça, ça s’passe juste en bas d’chez toi
Alors je t’avoue qu’le constat est amer
Mais tu sais, c’est comme ca et il faut bien s’y faire
Et si jamais tu viens, et qu’tu croise Lucifer
Dis lui bien de notre part, c’est bon, lâche l’affaire
Car il est temps pour nous de rouvrir nos œillères
Et de montrer au monde que si on veut, on peut l’faire
Oui si on veut on peut l’faire
Voilà , j’t’écris ca, et je prie
Pour que ca s’passe plus jamais
Non…plus jamais en bas d’chez toi
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
1 gramme
Quintessence de l’âme en chute libre
Omniprésence de l’esprit qui voudrait que tu vibres
C’est de la plume de ce Slam que j’ose épeler son nom
Après des invasions sans nom, j’ose demander pardon
Suivent alors mes effusions de sang et mes divagations
J’ose un Slam d’explications
Un Slam de dissection, une incision sur la table d’opération
J’ose et j’affirme la forme et la force de mon art sous pression
Appelé à Slamer contre vents et marées
Slamer du grand S des sacrifiés
Un Slam de cette femme prête à accoucher
D’un enfant longtemps et égoïstement désiré
Un Slam jeté par la fenêtre et enrôlé par le vent
Qui le mène simplement aux pieds du passant
Un Slam d’addiction tel le junkie
Prêt à tuer pour s’injecter son débris
Simplement le poids de ma feuille alourdie de mes écrits
1 gramme, juste 1 gramme
1 gramme de Slam, pour vous remettre d’aplomb
Un Slam sous la dent pour faire hurler vos carries
Ou les faire saigner après l’acte de chirurgie
Un Slam sucré qui se laissera sucer
Comme fit la blonde dans ce film d’avertis
Mais je vous promets des Slam pour les plus introvertis
Des Slams sans queue ni tête qu’on relit le samedi
Des Slams ou du début vous ne verrez pas la fin
Et quand lecture sera faite alors viendra la faim
Alors je vous laisserais pantois devant ma prose
Et vous vous direz, SmOoZ c’est vrai, tu sais, il ose
Il parle souvent de ce qui nous fait mal
Et on aime bien son coté immoral
Mais on se méfie aussi d’ses joutes verbales
Et on s’écarte parfois de son coté brutal
Alors j’ouvrirais pour vous un petit peu ma porte
Et pour certaines critiques vous savez, peu m’importe
Mais pour vous toujours, à l’infini
Simplement le poids de ma feuille alourdie de mes écrits
1 gramme, juste 1 gramme
1 gramme de Slam, pour vous remettre d’aplomb
1 gramme de Slam, pour rester dans le ton
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Universal Slam (03/12 au 13/12/07)
Slam is Universal
Pas comme ma France un peu bancale
Qui jette ses basanés au canal
A force de coup d’pression, d’ flash-ball
Où des cités, rode l’animal
Qui pensera la douleur des maux par le mal
Chez eux, c’est œil pour œil, dalle contre dalle
Puis j’entends que même en Allemagne
Dans les vieux bars de la « wermart »
Ca Slam bien loin de l’anglais « smart »
Les passions se noient dans le blizzard
Ca Slam du troquet au traquenard
Au fond des ruelles de Stuttgart
Pour Un Slam dit une « Munich Dark »
Il parait que même au Pérou ca Slam aussi un peut partout
Dans les champs dans les rues ca subit souvent le courroux
D’une geinte militaire qui les mets à genoux
En Colombie on m’dit aussi que le Slam doucement survit
Entre deux enlèvements de gens on Slam parfois un alibi
Et dans les champs d’coca y’a la misère qui resurgit
Vois la neige qui s’étend jusqu’à New-York City
Dans les rues de Harlem on Slam à perdre haleine
Le shoot by drive a fini sa gangrene
Et les vieux sauvent les jeunes du manteau de haine
Mais combien de temps la trêve sera fidèle
Slam is universal comme le contait ce griot
Racontant les peurs et les joies mots à mots
Du Sénégal à la Namibie en traversant le Congo
Des rues de Kinshasa au large du Togo
Il nous parle de jeunesse qui s’exprime au couteau
De ces enfants soldats qui s’arment jusqu’aux dents
T’assassinant sans émoi, la machette tachée d’sang
Puis t’raconte aux J.T ces fameux méfaits d’armes
Demande donc à Corneille, il a tant versé d’larmes
Slam is universal sur les routes de New Dehli
Dénonçant savamment toute forme de déni
Comme cette jolie mariée, brulée qu’on répudie
Sa famille rejetant cet enfant du délit
Et elle souffre de l’emprunte laissée par son mari
Mais je sais aussi, que Slam is universal
Et la descente aux enfers se fera moins brutale
Et si rien n’est plus sombre que cet univers sale
L’homme peut Slamer sur un acte banal
Les sourires font du bien au coté animal
Cette fleur qui éclot de notre sombre abyssale
Fait que parfois, tu sais, Slam is universal
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
tiens, une chanson?!??
Une main frappe à ma porte de petite fille
Comme une brindille qui s’enflamme au premier jour
Les couloirs de mon temps paraitront infinis
Les mals d’aimer sont devenus des maux d’amour
La couleur que m’a donné mon père en retour
M’a fait naviguer amèrement entre deux eaux
La douleur vive de ma mère face à ces vautours
Montre à l’enfant qu’il faudra scier les barreaux
Refrain
Mais, porté par le vent, je m’envole vers le ciel
Tout en m’effeuillant je touche l’arc en ciel
Porté par le vent je déploierais mes ailes
Pour fuir au devant vos pleurs artificiels
Quatre murs me rappellent durement qui je suis
Une ville en tourment qui rêve de m’étouffer
Pour moi il n’y aura jamais d’avenir ici
Et mes maux resteront à jamais emmurés
Les soirées arrosées me servent à oublier
L’essence de ma vie brulant mon cœur de glace
Des hommes sans saveur m’ont un soir abandonné
Leur plaisir lisse sur moi n’a pas laissé de trace
Refrain
Mais, porté par le vent, je m’envole vers le ciel
Tout en m’effeuillant je touche l’arc en ciel
Porté par le vent je déploierais mes ailes
Pour fuir au devant vos pleurs artificiels
Et je me noie une fois de plus dans mon ombre
Je viens vers toi sortant de ma caricature
N’entends tu pas le vent venir de la pénombre
Une vie qui se casse doucement la figure
Mon univers se lie à vous quoique je fasse
Je sais qu’un jour il me faudra tourner la page
D’un livre douloureux qui m’a laissé des traces
Ou a chaque feuilles blanches il y’a un marque page
Refrain x 2
Mais, porté par le vent, je m’envole vers le ciel
Tout en m’effeuillant je touche l’arc en ciel
Porté par le vent je déploierais mes ailes
Pour fuir au devant vos pleurs artificiels
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
J’étais venu vous dire…
J’étais venu vous dire que mon cœur fait de lion, s’était évanoui comme un frêle papillon.
Que le bonheur, même posé à nos pieds, ne se laissera jamais vraiment apprivoiser.
J’étais venu vous dire que les montagnes peuvent s’effondrer et que toutes ces collines sont décolonisées.
Que nos pleurs ont remplis des mers d’amertume et que nos mères nous élèvent souvent sans la thune
J’étais venu vous dire que le mot souffrir s’accommode d’un rire trempé dans du souffre
Quand des frères d’armes se retrouvent tranchés dans les tranchées, souvent hachés des pieds à la trachée
J’étais venu vous dire qu’être père m’a forgé comme un vieux fer rougit par une flamme dorée
Que mon père m’a lâché pour une blonde platinée et j’ai longtemps porté mes aigreurs patinées.
J’étais venu vous dire que mon pays se drape d’un manteau de haine, aveuglé par le chant des sirènes
Que ces mythos d’un soir nous mitonnent cet espoir de manger des plats dénués de cafards.
J’étais venu vous dire qu’une guerre des nations tue nos enfants au front comme celui qui attend au milieu du peloton.
Que la grande messe n’est plus dans le creux de l’église, mais qu’on la trouve plutôt vers les 20 heures précises.
J’étais venu vous dire que le malheur des uns fait souvent le malheur, rien de plus, mais surtout rien de moins
Que la misère n’est pas une fatalité mais un fond de commerce qu’ils ont bien su gérer
J’étais venu vous dire que ces marches en avant nous rapprochent forcément d’un avenir brulant
Que les retours en arrière nous rappellent sans doute cette fameuse ère glacière.
J’étais venu vous dire qu’un sourire devant soit peut tout faire chavirer
Que ceux du Titanic avaient l’air bien crispés
J’étais venu vous dire que j’ai vu la famine, coincé dans l’estomac d’un corps sans vitamines
Que ma mère s’ levait tôt, pour faire vivre la famille, qu’on allait se coucher le ventre plein de vermine
J’étais venu vous dire que je ne m’attarde même plus aux paroles aseptisées sortis de ces cerveaux bien trop javellisés
J’étais venus vous dire mon angoisse de l’avenir, d’un futur fait de glace, des balises du passé, et faudra qu’un d’ces jours j’arrête de baliser
J’étais venu vous dire que les pleurs d’un humain m’empêchent toujours de dormir
Que je porte comme fardeau cette envie de vomir
J’étais venu vous dire qu’un sourire peut me faire chavirer et que je me noierais dans le flot des visages enchantés
J’étais venu vous dire que mon cœur sonne de raison et que parfois je cherche encore mes pulsations.
J’étais venu vous dire l’étincelle qui m’anime finira par s’éteindre devant ce parterre de grises mines.
J’étais venu vous dire que cette fleur a éclot, que j’vis plus en vase clos que j’soigne ma libido avec un vers de trop
J’étais venu vous dire que je suis venu vous dire qu’un jour je vous dirais, ce que j’étais venu vous dire
juin 2008
Dernière modification par smooz (30-06-2008 16:40:21)
Hors ligne
J'allais faire un commentaire avec des "j'aime celui là je préfère celui là parsque..." mais bon... Smooz Addicted en fait!!! =)
Hors ligne
EkimoZ a écrit:
J'allais faire un commentaire avec des "j'aime celui là je préfère celui là parsque..." mais bon... Smooz Addicted en fait!!! =)
Bonjour,
je m'appelle natty
Je suis smooz addicted
qui dirige les seances ? lol
Hors ligne