Forum Grand Corps Malade et slam

Sentez-vous en moi ce manque de soutien ?
Voyez-vous mes larmes un bon nombres de matins ?
Ressentez-vous mes regrets, ces paroles de trop ?
Dites vous que je ne le reverrais plus, il est là haut !

Avez-vous vu ma main s’éloigner de la sienne ?
Voyez-vous dans mes yeux cette enfance si lointaine ?
Si vous saviez ce mépris quand je le prenais de haut
Dites vous que je ne le reverrais plus, il est là haut !

Papa, papa, papa, excuse moi papa

Je fait parti de ceux qui ce souviennent à l'infini
A partir de deux ans je connais ma vie comme une poésie
J'avoue y a pas trop d'avantages, à part une seul chose
Me souvenir de lui heureux, sur les photos de familles il pose

Mais que vaut 3 ans en mémoire de papa en bonne santé
Contre 8 ans de maladie qui ne souhaitent plus le lâcher
Sans oublier les 6 ans de manques qui continueront toute ma vie
Jusqu'au jour ou j'entrerais dans le panthéon des hommes défunts
Enterré si prêt de toi, tu viendra me prendre la main
Et père et fils iront tout les deux en harmonie au paradis

Sentez-vous en moi ce manque de soutien ?
Voyez-vous mes larmes un bon nombres de matins ?
Ressentez-vous mes regrets, ces paroles de trop ?
Dites vous que je ne le reverrais plus, il est là haut !

Avez-vous vu ma main s’éloigner de la sienne ?
Voyez-vous dans mes yeux cette enfance si lointaine ?
Vieux chnoque voila pour lui mes derniers mots
Dites vous que je ne le reverrais plus, il est là haut !

Papa, papa, papa, excuse moi papa

Pourquoi j'ai été si bête, pourquoi je t'ai dit tout ça Papa
Ce n'était pas de ta faute, les cancers prenaient le contrôle de toi
D’accord tu criais tout le temps même si souvent tu avait tord
Et j'ai appris plus tard que c'est que tu n'étais plus assez fort

A force d'apprendre qu'une nouvelle maladie est arrivée
Et de te dire que ta tombe ce creuse à vitesse grand V
D'imaginer le pire, de ne pas voir tes enfants grandirent
Perdre tes cheveux, devenir blanc et ne plus entrevoir ton avenir

J'ai compris bien trop tard que si tu nous évitais
Ce n'était pas par mépris mais que tu nous preservais
J'ai compris en même temps que tous ces cadeaux soudains
N'étaient pas des caprices mais des preuves d’amours avant la fin

Tu sais papa en rentrant de l'école en CM1
Tu m'a offert sans que je ne te demande rien
Une petite peluche radio bleu qui le soir m'amusais, j'écoutais des musiques dessus
Tu vois cette peluche, je l'ai encore, pas abimée, les même piles tu la vus ?
Je la garderais toute ma vie, je la chérirais, mon plus gros souvenir de toi !
Et quand le moment sera venu je la donnerais à mon enfant en lui parlant de mon papa
Je lui dirais que cette simple peluche est un trésor, une relique
Le fruit de l'amour qu'un père a portée à son enfant sans que celui ci y trouve la logique
Bien sur tout comme moi il ne comprendra pas et la délaissera
Alors je lui dirais que cette peluche ma aidée plus que quiconque dans ma vie
En espérant qu'un jour mon enfant revienne la reprendre et qu'il ce dira
Voila de quoi papa parlait, c'est simplement un souvenir de lui et de papi !

Avez-vous vu ma main s’éloigner de la sienne ?
Voyez-vous dans mes yeux cette enfance si lointaine ?
Si vous saviez ce mépris quand je le prenais de haut
Dites vous que je ne le reverrais plus, il est là haut !

Sentez-vous en moi ce manque de soutien ?
Voyez-vous mes larmes un bon nombres de matins ?
Ressentez-vous mes regrets, ces paroles de trop ?
Dites vous que je ne le reverrais plus, il est là haut !

Avez-vous vu ma main s’éloigner de la sienne ?
Voyez-vous dans mes yeux cette enfance si lointaine ?
Vieux chnoque voila pour lui mes derniers mots
Dites vous que je ne le reverrais plus, il est là haut !