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Quand je déteste la vie, c'est parce que je l'aime
Je crie l'espoir au-delà de ses méandres qui me malmènent
C'est un appel aux jours meilleurs, un rebond à venir, un revers
Raie de lumière naissant sous les paupières.
Quand je me déteste, c'est parce que je m'aime
C'est le signe qu'il y a en moi recroquevillé un mieux-être
Mes larmes dans la gorge comme une alarme dans ma tête
Un souffle de fraîcheur sur le poison qui me saigne.
Quand je déteste la vie, c’est parce qu’elle m’aime
Alors j’écris à corps et à cri, à tort et à travers
Pour rendre cette poésie aussi juste et sublime, madame
Que les secrets entre les lignes de nos délires.
Quand je me déteste, c’est sans doute la faute d’un autre
Mais à chercher ailleurs, ce qui gronde dans ma tête est étrange
Et puis sèche tes larmes, emporte cette chanson à l’étage
Pour faire danser notre âme dans la fraicheur de l’aube embrasée.
Quand je te déteste, c'est que j'ai mal à la vie
Je m'emmêle dans un regain stérile, la tristesse
Dans un trop plein de solitude qui remplit mes vides
Il y a plusieurs sortes d'amour mais je ne vois que le reste.
Quand tu me détestes, c'est que tu m'aimes de trop
C'est le point de bascule où se déforme ton cœur
C'est ton obsession, ta démesure qui nous rend inégaux
Grimaces de sentiments qui nous perdent dans la peur.
Quand je te déteste, je me demande à quoi ça rime
Sera-t-elle plus juste que moi en prétendant être un mime ?
Mais c’est moi qui grimace, et c’est leur rêve de parler d’égalité
Mais, pour diviser, je n’ai pas besoin de tirer les traits de ma pensée.
Quand tu me détestes, c’est que les choses arrêtent de tourner à ta manière
Mais alors ne m’accorde pas d’entrer dans la danse, les nuages à la fenêtre
Qui pleuvent l’âme en peine, je n’aie pas entendu le rossignol chanter
Pour des aubes ou des ordres, tu me détestes c’est une triste façon d’aimer.
J'aime bien, même si je trouve que c'est un peu dur à suivre (mais ça c'est surement à cause de ma rigueur quasi-allemande, lol).
Certaines images frappent.
Et j'ai bcp aimé ce §:
"Quand je te déteste, c'est que j'ai mal à la vie
Je m'emmêle dans un regain stérile, la tristesse
Dans un trop plein de solitude qui remplit mes vides
Il y a plusieurs sortes d'amour mais je ne vois que le reste."
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merci. je me suis repris à deux fois pour écrire avec écriturienne. et merci beaucoup de ce duo.
Je ne trouve pas ça dur à suivre, au contraire ! C'est un très joli duo !!
Ecriturienne a écrit les strophes impaires, MoonZ, les paires, non ?
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ci est trait compliké en fête! je trakasse à répondre de moi-mem
Moonz, moi aussi je me suis mis la pression pour ce duo avec toi, sachant que j'admire beaucoup ta plume comme tu le sais
Merci MC Boulette ça fait très plaisir, tu as cité mes mots, des vers qui me tiennent particulièrement à cœur
Merci Itess et Kamui, mais raté pour l'ordre des strophes! j'ai écrit les 2 premières, moonz les 2 suivantes et ainsi de suite
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Oui mais vos plumes s'emmêlent!
Magnifique!
ecriturienne tu dis ça:
"Moonz, moi aussi je me suis mis la pression pour ce duo avec toi, sachant que j'admire beaucoup ta plume comme tu le sais"
Mais tu vois moi j'ai réfléchi et voici ma seule bonne réponse...enfin c'est selon.
Si L’estime c’est prendre la vie comme une sacoche pleine de blé
Donnez-moi les clés bandes d’enfoirés, je ne veux pas être scrabblé
Tricar mon esprit est libre de voyagé derrière les barbelés
Qu’on voit si t’es pas mort qu’on te donne les médicaments
Tu veux être un mouton, brouté pour t’engraisser comme un cochon.
Yo au jeu de l’oie moi je lève un gros doigt libre et fier,
d’être là parmi les potes qui reviennent ! Vous le savez…
putain sensation de savoir qu’on doit le dire mais ce n’est pas le moment.
Je tourne une page, le livre s’ouvre, finir une encyclopédie, je peux, tu me crois pas, test man.
Je ne suis pas Mozart mais je fais des trucs de dingue avec mes mains de vieux.
Je suis l’imprenable destinée d’une vie qui tourne dans mes rêves,
monsieur le commissaire, je vous remercie
c’est juste une séance de plus dans ma vie déchiquetée
mais vous n’avez pas à endurer votre regard.
(je viens de passé une belle soirée)... merci.
Dernière modification par MoonZ (28-10-2014 23:11:54)
Salut,
J'avoue que j'ai du mal à saisir ou vous voulez en venir, probablement a ce lien si fragile entre l'amour et la haine, vis à vis de l'autre, le rebus ou l'estime de soi, cette équilibre fragile des sentiments qui font une personne.
Je trouve le thème interessant, mais je pense que vous n'avez pas assez développer et gardés votre ligne conductrice
Ce n'est que mon petit avis
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je crois si je peux me permettre : que c'est un rapport au monde. si tu tiens je tiens si tu lâches je tombe et vice-versa. ça parle de tension vis à vis de l'attention qu'on a et qu'on nous porte.
je pense que c'est très difficile de faire un duo comme celui ci parce que nous sommes des entités très différentes alors ça part un peu dans notre direction perso...
Sinon je parlais d'estime parce que je ne m'estime pas vraiment à la hauteur du compliment d'écriturienne... désolé d'avoir embrouiller la compréhension.
Moonz, tu es à mon avis à la hauteur du compliment d'écriturienne!
moi j'aime le "si tu laches je tombe" du texte, tout ce qui nous lie et nous sépare aussi.
bravo à vous, les duos enrichissent ce forum
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J'ai beaucoup aimé les 5 premières strophes (j'ai lu ça avec un fond de bossa nova ca passe assez bien bizarrement !), Puis les 3 derniers on à l'impression de quitter définitivement le peu d'espoir qu'il restait, et un peu la danse des mots aussi, j'accroche moins sur la fin du coup, mais la poésie est belle. Bravo.
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merci à vous c'est vrai, cela nous a demandé de la réflexion (j'en ai toujours besoin quand je lis moonz! lol) et ce n'était pas si simple de suivre une même idée, mais comme dit intermédiaire, nos plumes ont réussies à s'emmêler tout de même! enfin j'ai ai eu l'impression, mais pour le lecteur c'est peut-être pas forcément évident...!
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De très bonnes choses ! Comme d'hab ! Mélanger vos deux styles n'a pas dû être évident c'est sûr.
J'ai aimé
Quand tu me détestes, c'est que tu m'aimes de trop
C'est le point de bascule où se déforme ton cœur
C'est ton obsession, ta démesure qui nous rend inégaux
Grimaces de sentiments qui nous perdent dans la peur.
L'idéalisation mène à la catastrophe !
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super vous deux, aimez la vie , elle vous le rendra
bises
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merci à vous 2 d'être au rendez-vous de ce duo spécial je suis contente que moonz me l'ait proposé et de l'avoir fait. les duos sont un signe que ce forum vit... (comme l'a dit nicole d'une autre maniere je crois)
Dernière modification par écriturienne (01-11-2014 21:53:18)
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