Vous n'êtes pas identifié.
Les étales de la morosité alpaguent ton cœur de chaland
Vieux foulard m’a lancé vas-y fait de toi un défouloir
Dans les couloirs de camelots aux allures de Népal.
Crasse-toi les genoux, dégrippe le remonte-cœur,
Et charme les chemisiers, comme un courant d’air
Dans les branches nues d’un cerisier. Arrête don’de râler.
Viendra-viendras pas on verra des vermoulures
Peut-être même avant le grain moulu de meilleures cultures.
Mais nous irons soit en sûr, la lune comme tranche de far
Bavarder avec les Cassiopée, Cassandre et Prométhée
Dans les grands boulevards étoilés, d’un Los Angeles paradisiaque.
Nous boiterons ivre fait, dans les terres des voleurs d’ivoire
Et nous remuerons la savane pour leur apprendre le savoir-ivre.
Et ils danseront ami, sois-en sûr, danserons d’un pied et de l’autre
A toute allure et très loin. Que veux-tu ? Les éléphants ça trompe énormément !
Ensuite reput d’une viande faisandée, nous remonterons vers la presqu’île
En inventant des poèmes de safran en répétant les pas des andalouses
Nous frimerons comme des loosers magnifiques que nous avons été
Pour défendre la pièce qu’il nous reste, en haranguant les satyrs et fées
De Brocéliande sur les vertus découvertes de la Lavandes et des olives
C’est à peu près ce que disait la belle-sœur, un peu de tomate, d’huile extra
Et de pain juste dur, pour finir en beauté avec la volonté de refaire le Monde.
le jour nous verra fondre comme des lucioles sur un quartier de lune rouge, quelques Etoiles indiquerons la marche a suivre pour survivre, le vent sera de la partie pour aérer les esprits, la pluie viendra apporter sa contribution avec de grosses gouttes multicolores. la musique orchestrée par Euterpe associée a Erato fera des rescapés les artistes de demain, aèdes, troubadours, et gang of street unis pour le decor
Dernière modification par nouga (28-08-2014 19:55:48)
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ben moi j'adore, surtout le vers:"Dans les grands boulevards étoilés d’un Los Angeles paradisiaque" qui déroule un tapis
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tiens nicole petite musique inspiratrice
PARADISAIQUE
Dernière modification par MoonZ (29-08-2014 09:29:28)
C'est surprenant oui! C'est Moonz!
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je ne connaissais pas le titre de MC Solar....
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un jour une amie, m'a dit en mot ceci.
Un poeme c'est un mot, un univers dans un mot.
Un poeme c'est un pont, une main, quelque chose de beau,
Quelque chose de vivant, sur lequel la peur se brise,
Qui relit les hommes qui parlent avec les hommes qui lisent
Paradisiaque est un un mot, un univers dans un mot.
Paradisiaque c'est un peu, un soir, avec les frères debout
En disant on sera riches avec des Karts dans les couloirs
Et qu'on aura de grandes bibliothèques chères pour Lire.
C'est des moments, des mollards, des mômes fous,
des moritos, des momans, des maudits ces mots mis en poème.
Voilà c'est dit....
Dernière modification par MoonZ (29-08-2014 12:04:33)
très beau, j'adore, je sauvegarde ça
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j'agite ma tête, la tempête m'accepte,
D’Alep à Delhi, je transcrirais les écrits d'Imothep.
un poème pour imaginer la vie qui sème
des mots sur l'écho de l'amour qui aime
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j'espère que tout le monde pourra voir cette vidéo, elle va très bien avec ton titre
https://www.facebook.com/video.php?v=316128698541133
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bah tout ça me donne après un petit somme, envie de raconter une histoire:
C’est l’histoire d’un type qui aime une nana, alors y s’approche et dit :
Tu prends une chose et tu cherches à en comprendre l’essence.
Sans en comprendre l’essence, tu perds la chose.
Alors chaque chose est essence. Mais est-ce qu’en toute chose existe un sens ?
Est-ce que le sens est l’essence des choses ?
Ma voiture avance ! Ma maison pousse ! Ma vie piétine et je fume ?
Ma chanson s’arrête, reprend, puis je danse, la musique reprend
Encore et encore à en perdre le sens et elle devient simplement Sensation.
Battement cardiaque… oui l’essence de ma musique favorite
Est le battement minute de ma putain de vie. Et au regard de ces notes
Disparates qui désespèrent, grandissent et donne du sens.
Je dis ne sois pas sur la route, attraper l’horizon et faire pousser des épines
Comme des rayons sur le sentier et en travers de la peau,
Je sais c’est le prix.
Il faut se perdre pour entendre les mots dans les choses
Les sons dans les mots, un jour mon frangin m’a dit: le Son est origine de l’existence.
Mais le bruit terrible de l’origine s’éteint dans le voyage du Temps.
Je dissèque mes idées dans le miroir de notre battement minute
Que cette chanson est bonne, elle ne me fait plus rien, aucune émotion.
Mais elle est l’exact image de mes pensées, alors je dois la sentir
A chaque instant, elle plane, elle me porte aéroplane à musique.
Et si elle n’avait ni nom, ni son si je laisser cacher le mot surprise
Aurait-il réellement une chance d’être une chose de mon existence.
Ou alors nous sommes capables d’être sans être un nom, un numéro.
Et cela va de soit… C’est des palabres, des mots pour des mots
Mis bout à bout, comme la queuleule de boutentrain, je traine
Tranquille d’un bouquin au boucan et je débusque dans cette supercherie
Le battement rythmique du temps. Le temps qui me passe et me dépasse
Me ballade et me déplore parfois, gémissant dans les alarmes du Radioréveil.
Mais je suis un idiot, parce que c’est une façon de prendre ce texte
Tu vois il est imposture sous timbre poste et tout mon postulat
Est que je ne suis l’essence d’un temps dont le seul sans est la Chose…
Tu sais quoi, hein ? Bah oui, le machin là … dans le lit enfin euh…
Tu sais le truc bon, hein ! Oui oui je me tais… c’est quoi… Ah une montre ?
Elle brille dans le noir et alors c’est cool je peux te voir.
Le truc à bonheur.
Merci aussi
itou ami
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J'aime bien moon quand tu te laisses vivre poète, en douceur.
Je met une touche si tu me le permet !
Un poeme c'est un mot, un univers dans un mot.
Un poeme c'est un pont, une main, quelque chose de beau,
Quelque chose de vivant, sur lequel la peur se brise,
Qui relit les hommes qui parlent avec les hommes qui lisent
Un parfum de fleur, des senteurs jetées au vent,
Fragrances de désirs, soupirs soufflés vers le levant,
Des effluves d'ivresses, caresses du temps en douceur,
Odeurs de plaisirs, souvenirs paraissent bonheur.
Paradisiaque est un un mot, un univers dans un mot.
Paradisiaque c'est un peu, un soir, avec les frères debout
En disant on sera riches avec des Karts dans les couloirs
Et qu'on aura de grandes bibliothèques chères pour Lire.
C'est des moments, des mollards, des mômes fous,
des moritos, des momans, des maudits ces mots mis en poème.
Dernière modification par Daniel de Blanc-Mesnil (05-09-2014 13:16:09)
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j'aime cette définition qui illustre toute la richesse de la poésie.
Bravo aux poètes de définir cet art ; )
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