Forum Grand Corps Malade et slam

une façon comme une autre de se consoler

perso, je préfère un été pluvieux qu'un été caniculaire

Nouga ton texte me donne envie de vacances!

Contrairement à Nicole je préfère crever de chaud que de rester sous la pluie pendant des jours et des jours

Merci

oh que oui, les mots sont des armes, et des fois on reçoit des balles perdues... :(

Joli sonnet frérot.

LANGOURLA SWINGUE AU SON DU JAZZ

un petit texte suite a l'agréable soirée passée en compagnie de Thanalie et Liliane (Muti)
( je vous remercie encore  pour l'excellent pique nique)

Langourla swingue entre les gouttes
la passion s'invite
alors l'écoute
rythme au son de Manu*
et le Mené s'embrase
dans ce théâtre de verdure
ou l'on croise l'insolite
en signe de bienvenue
le jazz devient extase
de la magie qu'il procure
Langourla j'aime ton chabadabada

Manu Dibango l'immense et jovial saxophoniste

Dernière modification par nouga (26-08-2014 19:52:11)

Merci pour ces beaux vers, Nouga qui décrivent parfaitement cette belle soirée
bien musicale et très riche en émotions...




Voilà pour l'insolite....

Dernière modification par Thanalie (09-08-2014 19:26:15)

pastiche de "j'ai demandé a la lune"

j'ai demandé une tribune
et le président ne voulait pas
je lui ai proposé du carbure
et il a accepté , alors voilà
et comme il en voulait plus, qu'il a la dent dure
et que je ne cédais pas
je me suis dis il va m' garder rancune
et la tribune je ne l'aurais pas

j'ai demandé une tribune
pour éviter de causer dans le brouhaha
il m'a dit j'ai pas envie de blablabla
et lui comme roi
se prend pour un gros dur
je me dis que cahin-caha
que c'est juste pour ma commune
et qu'elle vaut bien çà

je n'ai pas grand-chose pour accueillir
et pas grand-chose pour produire,
car je compte toujours séduire
et le meilleur est à venir

j'ai demandé une tribune
pour éviter de causer dans le brouhaha
il m'a dit j'ai pas envie de blablabla
et lui comme roi
se prend pour un gros dur
je me dis que cahin-caha
que c'est juste pour ma commune
et qu'elle vaut bien çà

alain

j'ai demandé à la lune
Et le soleil ne le sait pas
Je lui ai montré mes brûlures
Et la lune s?est moquée de moi
Et comme le ciel n?avait pas fière allure
Et que je ne guérissais pas
Je me suis dit quelle infortune
Et la lune s?est moquée de moi

J'ai demandé à la lune
Si tu voulais encore de moi
Elle m?a dit "j?ai pas l?habitude de m?occuper des cas comme ça"
Et toi et moi
On était tellement sûr
Et on se disait quelques fois
Que c?était juste une aventure
Et que ça ne durerait pas

Je n'ai pas grand-chose à te dire
Et pas grand chose pour te faire rire
Car j?imagine toujours le pire
Et le meilleur me fait souffrir

J'ai demandé à la lune
Si tu voulais encore de moi
Elle m'a dit "j'ai pas l'habitude de m'occuper des cas comme ça"
Et toi et moi
On était tellement sûr
Et on se disait quelques fois
Que c'était juste une aventure
Et que ça ne durerait pas

en parodie aussi:
il faut toujours viser la tribune, car si on la rate, on atterrit toujours sur les fauteuils

Je suis ravie par ton appel à la rébellion
et suis prête à adhérer à toutes tes revendications.
Comme d'hab, tu sais partager de biens belles émotions.
A tout problème, tu sais trouver les meilleures solutions.

De très très z'affectueux poutoux z'à toi et aux tiens (deux et quatre pattes) de Thanalie et Liliane- Mutti, heureuses vacancières loudéaçiennes...

"On lève le poing.
On lève le doigt.
On est sur le point
De faire le  poids."
...Extrait de mon second livre...

Super texte, Frérot.

En Apparence

hors des sentiers battus ,
le mail a sa préférence
en été l'ombre devient complice,
d'une ville anesthésiée

congés payés, exode assurée
le bruit fait place
a la philosophie ambiante
d'un récit en devenir

en apparence, le travail sommeille

grappes de touristes
breloques bon marché
pas nonchalants
macadam surchauffé

course poursuite d'un décor
où le temps toujours pressé
remplit les albums
de photos copiées collées

en apparence, la vie rêve

sirène hurlante
la mort flirte dangereusement
avec l'insouciance
sous un ciel saisonnier

sur son banc, au frais,
le retraité voyage en utopie
dans sa besace l'idée
chemine dans une impasse

en apparence, rien ne change