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... par exemple
Se perdre et suspendre l’instant, devenir vivant, par jeu.
Parce que rien ne nous donnera raison pour eux.
C’est un petit bout de nous, cet endroit herbeux.
Nous avions respiré beaucoup d’aubes heureuses.
Cherchant dans les vagues des fleurs lumineuses
Qui exhalent en charriant la mémoire des danseuses.
Quelques nuages chanceux déshabillent la lune sauve,
Qui sertie d’ivoire le ciel bleu aux reflets presque mauve.
Elle hante ma vie, comme le refrain d’une cantatrice chauve.
Et cette absurdité, sur le cœur me dévore, dorment mes rêves.
J’aimerais si c’est possible, changer les larmes en rires.
Inventer des mots, devenir un chanteur et me foutre de les dire.
Je me demande comment : dansez-vous sur ce délire ?
La musique m’emporte, me transporte. En transe, j’escorte
Le sommeil bienheureux des pionniers. Sois forte !
Et ce n’est pas si dur, hein ? Si je suis là , il est l’aorte
Battement minute et musique de l’ombre…
Putain que les mots sont durs et violents parfois, je sombre
Mes terreurs les pires s’invitent au bal de mes joies
Je ne peux sentir, d’autres choses dans ce soir des Rois
Qu’une amertume lourde, sur mon cœur sans Foi.
Est-ce la pitance de nos choix, que de vivre avec un mal de chien
Brisant mes silences dans le fracas. Pourtant, tout va bien !
Là mon cœur s’empourpre et mon sourire, d’avant, me revient
Brave ivresse des poètes, comme je sombre… d’amour pour elle !
Comme il est bon ce vin amer, et ces viandes à l’opinel
Fêtons ça ! Tu sais, c’est comme toutes les chansons, une ritournelle.
Se perdre et suspendre l’instant, devenir vivant, par jeu
Parce que rien ne nous donnera raison pour eux.
C’est un petit bout de nous, cet endroit herbeux.
Dernière modification par MoonZ (08-07-2014 08:46:53)
Salut
J’adhère immédiatement.
je te propose quelques retouches minimes.
Nous avions respiré beaucoup d’aubes heureuses.
à la place
Nous avons respiré beaucoup d’aubes heureuses.
cela renforce le côté nostalgie du propos.
j'ai aussi remplacé
Qui dansent en charriant la mémoire des danseuses.
par
Qui exhalent en charriant la mémoire des danseuses.
pour éviter la répétition de danse dans la même phrase.
Pour le reste j'ai retouché la ponctuation et quelque accords
comme
Inventer des mots, devenir un chanteur et me foutre de les dire.
le singulier signifie que tu te moque de dire que tu enventes des mots
le pluriel signifie que tu te moque de dire des mots que tu inventes.
ce qui je pense est le propos de cette phrase.
bref j'ai adhéré immédiatement, Je me suis donc permis...
super texte
MoonZ a écrit:
... par exemple
Se perdre et suspendre l’instant, devenir vivant, par jeu.
Parce que rien ne nous donnera raison pour eux.
C’est un petit bout de nous, cet endroit herbeux.
Nous avions respiré beaucoup d’aubes heureuses.
Cherchant dans les vagues des fleurs lumineuses
Qui exhalent en charriant la mémoire des danseuses.
Quelques nuages chanceux déshabillent la lune sauve,
Qui sertie d’ivoire le ciel bleu aux reflets presque mauve.
Elle hante ma vie, comme le refrain d’une cantatrice chauve.
Et cette absurdité, sur le cœur me dévore, dorment mes rêves.
J’aimerais si c’est possible, changer les larmes en rires.
Inventer des mots, devenir un chanteur et me foutre de les dire.
Je me demande : comment dansez-vous sur ce délire ?
La musique m’emporte, me transporte. En transe, j’escorte
Le sommeil bienheureux des pionniers. Sois forte !
Et ce n’est pas si dur, hein ? Si je suis là , il est l’aorte
Battement minute et musique de l’ombre…
Putain que les mots sont durs et violents parfois, je sombre
Mes terreurs les pires s’invitent au bal de mes joies
Je ne peux sentir, d’autres choses dans ce soir des Rois
Qu’une amertume lourde, sur mon cœur sans Foi.
Est-ce la pitance de nos choix, que de vivre avec un mal de chien
Brisant mes silences dans le fracas. Pourtant, tout va bien !
Là mon cœur s’empourpre et mon sourire, d’avant, me revient
Brave ivresse des poètes, comme je sombre… d’amour pour elle !
Comme il est bon ce vin amer, et ces viandes à l’opinel
Fêtons ça ! Tu sais, c’est comme toutes les chansons, une ritournelle.
Se perdre et suspendre l’instant, devenir vivant, par jeu
Parce que rien ne nous donnera raison pour eux.
C’est un petit bout de nous, cet endroit herbeux.
A+JYT
Dernière modification par sekaijin (08-07-2014 12:15:32)
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extrêmement touché de ton commentaire. Sekaijin, merci!
un texte plus en douceur, une respiration estivale de la vie
bravo ami
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J'aime bcp de texte.
Et avec les quelques modifs de Seka il est encore plus super
Bravo poètes!
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He ben c'est le premier texte que je lis sur le forum et ...cela ressemble à du Dyonisos! très très beau. On entend la musique derrière les mots. Bravo
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Bravo poetes, et comme ça me touche la joie qui soudain se teinte de chagrin à nous sortir de la fête..et soudain regarder les autres s'amuser et se sentir étranger..
et pourtant, tout va bien..
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J'ai également adoré la césure soudaine du "pourtant tout va bien"!
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Comme tous j'adore, un super texte!
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+ 1 avec Nouga
Moonz, tu nous as composé là un slam... suave et... envoutant
Ca change et te va bien....
Et comme Sek, je pense qu'il faut que tu écrives
" Nous avons ( présent) respiré beaucoup d'aubes heureuses,
cherchant dans les vagues des fleurs lumineuses
qui exhalent en charriant la mémoire des danseuses "
" Quelques nuages chanceux déshabillent la lune suave
qui sertit (avec un t pas un e) d'ivoire le ciel bleu aux reflets presque mauve "
Comme d'hab, j'aime beaucoup tes images et j'entends ta voix...
Merci à toi...
De très très z'affectueux poutoux z'à toi et aux tiens de Thanalie pour l'instant Brestoise
Loudéacienne à partir de Samedi...
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