Forum Grand Corps Malade et slam

ça me rapelle l'avatar de timorititi, je suis sûre que ce texte lui plairait.
je crois qu'il passe de temps en temps

un nénuphar, mais dessus il y a une jolie grenouille verte

cool alors

ça donne envie!!
(et j'ai appris des mots!  il y a des marais salants en Bretgne?)

oui c'est très joli

bises les filles

frerot c'est un texte sur les marais salants et l'étier qui les irriguent, le travail du paludier , la nature
rien a voir avec la marine et les grecs

c'est vrai que c'est pas bien loin de Guérande.
je pensais à la bretagne nord, parce que Stoupig habitait près de chez Nouga, et je n'en n'avais pas vu en allant chez elle, la cote ne s'y prete pas, et en plus vu l'ampleur des marées...

fille de joie

Dévisagée, déshabillée, dévalorisée
elle ne possède plus rien
la putain des petits matins
un peu de tunes, beaucoup d'amertume
quelques cernes d'une nuit de dermes
reste a se coucher, trop crevée,
dans un lit déshumanisé
ou se terrent ces odeurs singulières
quand faire jouir à la va-vite
une brochette de bites
dont le foutre erre
ces instants monétaires
lui rappelle sa condition
de fille de joie des sous bois.

Dépossédée, désespérée, dépréciée
elle n'a que ses formes
la putain des petits matins
et dans la tête les mots qui font mouche
de ces bouches chloroformes.
aux matins routiniers
elle ferme enfin les yeux
s'endort avec sa langueur
qui lui broie les tripes
et paralyse ses douleurs
adieu rêves d'autre part
puis le souffle devenu régulier
la main sur son ventre
la réchauffe avec bonté

+1!

C'est que la fin te va bien.
Bises mon frérot.

chanteur

aux rimes qui s'entrechoquent, au rythme hard rock
aux concerts en plein air, a l'écalt' de ses pairs
aux musicos très chicos,  a la scène hallucinogène
lui le chanteur , lui le leader sur ses starting-blocks

Il entre dans la lumière et il torée les paroles
met a nu ses viscères, véritable sex-symbole ,
Dieu de l'instant, il s'approprie le temps
deale l'hystérie, lui le génie, plus fort qu'un yogi .

a la foule en transes, a l'orage qui menace
aux délires en surface, aux paroles qui dansent
aux pieds qui trépignent, aux mains baladeuses
aux formes généreuses, a la vie qui souligne

il fait le show, un poil mytho, max de vibrato
se dénude, exhibe ses turpides ,héros d'attitudes
provoque et troque ses mots, icône des ghettos
s'empare des êtres, fait grimper le thermomètre

a la fin , la mort dans l'âme, et projos éteins
a la sueur versée, qu'ils acclament en choeur
aux rifs qui ont cessés, aux sons qui ont voyagé
a la prochaine dose d'oxygène avec aime

il s'éponge, et salue, puis prolonge d'une dernière
remercie, applaudit, envoie son reste d'énergie
l'artiste est ainsi quand il a tout donné, partagé
puis s'en va vers son karma ou l'attend l'éphémère

oui c'est voulu car quand le public scande une autre la musique reprend
je ne parle pas de Johnny, mais çà pour être lui

Et le lendemain soir, il remet ça.
Super mon frérot.

Détail

Entrer dans les détails,
un monde à part sûrement.
Pour ouvrir ce portail,
agir sans grincements.

A l'intérieur piétaille,
s'affairent évidement.
Sans faire de pagaïe,
la loi du rangement .

Un univers sans faille,
ou la vie lentement.
offrira la médaille,
a ces corps méritants

Le soir venant bercail,
et puis un jour suivant.
Exhiber ses bye-bye,
et fin de rendement.

Sans entrer dans les détails,
ni les arcanes du moment.
C’est sous le soleil d'Hawaï,
que bronzent les participants.