Vous n'êtes pas identifié.
Tu sais bien tisser les mots, Nouga..
et comme Sylvie, j'aime tout particulièrement la dernière strophe
de ton écrit style sonnet...
Merci à toi aussi Nicole pour le partage de cette citation qui colle
parfaitement avec le slam de notre ami Nouga
De très très z'affectueux poutoux z'à vous tous et aux vôtres de Thanalie la vacancière loudéacienne
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biz
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:d
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extraverti
Je suis extraverti , comme le loup de Tex Avery,
j'assume mes lubies, mon sens de la répartie,
mes rimes bidon de coureur de jupons.
Mes délires , mais il y a pire, je suis hors la loi,
malgré ma foi, et ceux que je côtoie,
toujours prêt au combat,
c'est mon éthique , pas des tics.
l"âge me rattrape , mais je suis physique,
d'après mes voisines qui croient que je rappe.
Dans extraverti la rime le dit,
c'est aussi l'esprit pour oublier les soucis,
ou les jours gris.
Et c'est ainsi qu'en tant que forcené du clavier,
je me déchaîne, même le premier Mai,
moi le rebelle qui fait la part belle, a l'équité.
j'ai besoin de me défouler,
de croire que les mots me poussent vers le haut,
d'écrire des émotions, et puis de ne pas lâcher le guidon,
manquerait plus que je m'échoue style cachalot.
De toute façon extraverti , ce n’est pas une maladie,
je m'en serai aperçu, quitte à monter mon cul,
autant que je reste dans mon élément,
l'humour, l'utopie, même le présent.
Je ne suis pas a une contradiction prés,
j'ai commencé à nager
du temps ou je m'appelais Marseillais,
vous savez ce truc tatoué,
des gens du Sud, la modestie,
mais vous vous en doutez j'ai les alibis,
au risque de me répétez, la répartie, comme alliée.
Alors extraverti, çà somme bien, çà ,me va bien,
j'écris aujourd'hui , je le ferai demain,
je teste tous les chemins,
j'ai la sensation d'avoir encore l'envie,
de me saouler avec des mots amis,
de me griser a la rime assassine
de m'enivrer sans jamais dévié de mes idées,
gardien d'un phare, je me pare,
des attributs de la poésie, du slam et de la prose
extraverti j'ose.
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merci frérot
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et moi, j' OSE écrire aussi que j'aime ce slam bien rythmé et non dénué d'humour...
J'apprécie tout particulièrement ces vers lÃ
" je teste tous les chemins,
j'ai la sensation d'avoir encore l'envie,
de me saouler avec des mots amis,
de me griser à la rime assassine
de m'enivrer sans jamais dévier de mes idées. "
Tout toi lÃ
De très très z'affectueux poutoux z'à toi et aux tiens de Thanalie la vacancière loudéacienne...
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+1! Le rythme change mais on reconnaît bien ta plume ! J'aime aussi !
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biz les filles, de l'extraverti averti,
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j'aime
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quelques textes courts
un cul
Un cul de bouteille,
au milieu de culs
sur une plage,
où se lient des corps inconnus,
et s'exposent les attributs.
Ici s'étale l'ego mâle,
et la pose lascive féminine,
tous en sont convaincus,
jusqu'au dernier râle.
Miroir de la sexualité,
reflet de l'âme humaine,
et atomes crochus.
Les corps grégaires,
les paroles terre à terre,
un jargon avec définition,
et des propos, pas de salon.
Décor ou erre,
l'illusion sans les oripeaux.
des corps en pâture,
dans une nature mise à nue.
Et ce cul de bouteille
la pollue.
nez à nez
probabilité de se retrouver nez à nez,
à part, qui sait, le vide grenier de la commune.
entre vieilleries exaltées
à dénicher nos lacunes
à s'écrier sur nos maux
qui font notre infortune
à pérorer sur les aléas
de la jeunesse insoumise
à se pâmer sur les tracas
de la voisine irascible
puis l'orage éclata, noyant de son flow, nos belles paroles
peut' il
peut' il en être autrement
du premier regard
hécatombe du frisson
voleur de l'instant
et cette impression
fugitive ,de l'abandon
le corps en éveil
et les sens même
ébullition
peut 'il en être autrement
Rendez-vous
Rendez-vous en enfer,
quand il en aura fini avec les ombres qui peuplent ses nuits.
Assassin en liberté précaire,
au royaume des songes.
Éternel absent, il erre sur ses maux,
quand tout, autour de lui s'écroule.
Son corps s'électrise,
en même temps ses psychoses l'interrogent,
et le néant lui tend la main.
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Bravo , mon préfèré c'est "peut il "
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je m'en serais douté
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cool,
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moi j'ai rigolé à la pollution des plages , parce que s'il n'y avait qu'un cul de bouteille....
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t'as raison
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un texte sur la jeunesse qui commence de plus en plus jeune, tentée il est vrai par l'appétit féroce des réseaux de la came. l'éducation est 'elle en cause (surement çà part)
kids
J’ai fait ma part du deal, alors pas question d'exil
j'y suis j'y reste dans le circuit, mon ami,
va voir ailleurs t'es qu'un loser
moi j'ai mon réseau de bouffeurs de happy meal
des kids branchés tablette, qui se la pète
pleins de tunes de parents absents
pour cause de travail exigeant
qui culpabilisent et balisent
et se rattrapent en alignant
toujours plus de biftons
toujours moins d'interdictions
ils sont paumés, largués,
des zombies citadins
accros a leur boulot, trop peur des lendemains
alors leur progéniture c'est sacré
peuvent tout oser, quitte a crevé
SOS société, le rythme a tout fait déraillé.
Mais moi je m'en tape de leurs gueules
y a que la némo qui m'attire
rien a foutre de ces débiles aux faces veules
mon biz c'est le top comme arnaque
et eux raquent, çà me fout la niaque.
Mon kif c'est d'être le boss du job
alors entuber des petits snobs
c'est carrément enivrant
et puis voir leur parent
a coté de la plaque
je sais c'est démoniaque,
mais c'est trop kifant.
pas question que j'arrête
la fourgue des barrettes
je me prends pas la tête
ma life is open space
i am the king of kids
et le mec qui veut se mettre en travers
style c'est pervers
votre façon de faire
je le mets illico a l'amende
histoire de lui faire voir qui commande
voilà comment je suis devenu peinard
a bouffer mon caviar
alors pas question que je m'exile
j'y suis j'y reste
voilà le deal
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(réponse pour rire: c'est le retour de Don Nouga?)
réponse sérieuse, je ne sais pas si c'est l'éducation (ou l'absence d'éducation) c'est la société aussi peut etre.
un tout pas très marrant en tous cas
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Ça me rappelle le texte que t'avais écrit - Education de Rue - que je t'avais interprété et mis en image.
Merci de me le remémorer.
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ah Don nouga c'était un bon quatuor
frérot oui ce texte va dans ce sens, j'ai mis en avant le fait , que le grand chef est souvent quelqu'un de haut placé,
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Nouga, tu as écrit
"Jy suis j'y reste dans le circuit, mon ami "
Reste y Don Nouga...
Encore un bon texte, poto...
Education de Rue, Don Nouga ...
Que des bons souvenirs...
Tu sais y faire, tu sais nous émouvoir...Y'a pas à dire...
De très très z'affectueux poutoux z'à vous et aux vôtres de Thanalie la Brestoise...
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l'avenir
l'avenir le dira, c'était sa phrase, son leitmotiv
avait 'elle foi en l'avenir, pas si sur que cela,
car l'avenir appartient a ceux qui se lèvent tôt,
et ,elle, dormait jusqu'a midi, voire quatorze heures
d'ailleurs elle trouvait ce proverbe idiot,
elle gagnait largement sa vie avec son corps
sans pour cela faire trop d'heures, et donc
les clients lui répétaient, ton avenir est inéluctable
ce qui la conforta, a ne point compromettre son avenir,
elle se mit a considérer son avenir en fonction de ses rides
et pour ce faire, elle usait d'onguents sans compter
mais tous ces artifices n'étaient point gage de réussite
les ans sont pernicieux, et les marchands des faisans
et plus le temps passait plus les affres se multipliaient
amplifiant ses doutes minant ses certitudes
jusqu'a compromettre son avenir gagne-pain
alors elle fit sien cette devise, " qui vivra verra"
et si son avenir lui paraissait aléatoire
cela ne l'empêcha plus d'envisager la suite
avec la foi du charbonnier, ce qui dans son cas
était des plus anachroniques, car on n’a jamais vu
de filles de joie naïves, sinon les affaires périclitent
et pour le coup, l'avenir s'assombrit
c'est pour cela qu'elle se persuadait ,
l'avenir le dira, il en va de mon avenir
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"Je sais pas à quoi il ressemble mais au moins je sais qu'il existe" Fabien
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bravo pour vos citations
a chacun d'inventer son avenir
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Empirisme
assis sur mon nénuphar, j'extrapole,
comme un caméléon illuminé,
dans l'attente de sa proie résignée,
et l'idée que je me fais d'être bestiole
Dans l'étang, résonne a mes tympans,
le son d'une nature qui vibrionne,
et ma conviction idéophone
de secondes, tutélaires d'instants.
la lenteur, la paresse m'enveloppe,
l'odeur guide mes sens en alerte,
il en va de ma survie découverte,
vivre est un cycle kaléidoscope
et l'éloge au sablier métronome
aux vibrations environnantes
observer, contempler, sont ma rente
dans ce paradis ou la vie s'affectionne
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