Forum Grand Corps Malade et slam

mais un putain de bon texte, ça oui!

Dans la cité qui dort, la mort cherche ses veines
Le dealer sans effort et le client anxiogène
La nuit et ses ports, la vie dans l'arène
Et ce corps, la mort alors enchaîne
Jusqu’à l'aube décor, jusqu'au bout des ADN

Nous sommes des vertiges sur le fil de l’Haine
Cherchant des oiseaux imaginaires, à la semaine
On tient dans le pochon la valse prochaine
Pour courir les jupons, de fille en porcelaine.
Jusqu’à l’aube décor, jusqu'au bout des ADN.

Sertir de bleus nos cœurs, vivre par à-coups,
Dormir dehors et faire les funambules saouls,
C’est une façon de s’amuser dans la main d’un fou.
En charmant des dragons et se vengeant de Tout,
Jusqu’à l’aube décor, jusqu’au bout de nous.

il flotte dans l'air ce sentiment aléatoire,
De voir la mort jouer a narrer ses histoires.
Des travailleurs fourbus qu'on appelle individus
Errent dans les rues, se shootent aux odeurs
Nous sommes des vertiges sur le fil de l’Haine

seuls les rappeurs en partance vers les sons,
donnent aux mots la force d'un bataillon,
et les dealers assoupis gèrent leur ennuis
aux nuits se sont succédés un tas d'alibis 
On tient dans le pochon la valse prochaine

quand vient l'heure de régler l'addition,
la kalache  lâche ses rafales solutions.
et les cris perpétuent la douleur illusoire
de vies en partance vers un ailleurs ou choir
sera la récompense ultime de cette tradition

Nous n’aurons pas le temps de nous reconnaître
Personne n’attend plus rien des prises de têtes
On jette nos fanions et nos idéaux aux requins
Et on rejette la faute, sur les gens de Pékin.
Alors on prend le virage en travers dans l’aube décor.