Forum Grand Corps Malade et slam

Le mec persiste, l'autre lui dit signe.
Et c'est la que çà ce complique,
dans cette battle a coups de répliques,
l'expression n'a rien de lyrique.
Mais l'autre insiste, se fout des consignes,
lui renvoie a la face les promesses,
celles, qui une fois élu, cessent d'être une priorité.
Immanquable retour à la réalité, ou l'intérêt
a la gueule de simagrées, d'un acteur
dont le rôle ne fait plus école.

En frères ennemis, tous les coups sont permis,
le poids de la dette n'est pas une maladie bénigne.
De même que l'air que l'on respire, il n'y a pas pire,
mais la santé comme l' argent , çà vous a un relent,
il n'y a pas mieux pour étaler les arguments.
Démagogues prolifèrent dans les gogues,
résultat, surenchère, l'art de la guerre,
quant aux dégâts, pires qu'un attentat.
L’esbroufe n'a jamais la mort aux trousses
faire le barouf, est une violente secousse.   

Le mec s'enlise, l'autre averti, c'est guignol qui rit,
et la misère pleure, et la misère grandit.
Mais faut alimenter, faire fructifier,
de débats en controverses, on n'avance pas d'un iota
et puis toujours baisé,et puis bientôt l'été.
la battle s'épuise,  quelle analyse , quelle synthèse,
faute de franchise, bonjour la mouise.
Demain on déplace le ring,
dans une arène où la force des mots
feront le bashing, d'une battle à la peine. , a la traîne , avec haine inscrit dans l'ADN