Forum Grand Corps Malade et slam

Duo nouga et MoonZ

Brandir l’air dur direct, c’est tristement sombre, non ?
Je me perçois dans ce genre d’attitude, mal au fond
Car rien n’apaisera jamais cette colère innée qui garde éveillé
Mordant dans l’esprit, mots crachés, vouloir dérailler
Sans cesse, comme sur la glace avec la caisse
Sans le stress, juste arriver à tous, sans messe
J’estime moi que ça forge les liens et rend meilleur
Puisqu’on se doute à quoi ça tiens !
Alors travailles sur ça ! Imagines que les choses perdurent
Comme charriés par nous, comme des paquebots d’ordures
Je préfère conduire mon Eldorado, sur le calme des bords de mer
Tranquille comme un courant d’air, un rire entre frères.
Mec garde l’amertume dans ton ventre et sous les muscles
Je ne prends pas la vie comme une falaise abrupte
Qu’il faut gagner poing dressé comme un taré héroïque
Ma vie elle me sert de guide dans l’obscurité et triste
Elle me dit va par là, ce n’est pas grand-chose mais c’est que ça !
Une poignée de main, un verre, des mots croisés et des draps.

ta feuille est un canot dans des rapides speed,
la nuit vient t'assaillir, caïd, alors devient druide,
et respecte l'ego , le seul qui donne le tempo.
la vie emprunte des aléas , des cahin-caha,
quand tes mots sont lestes, moi j'écris les restes,
et si ton corps est pesant , je suis Léviathan.
tu sais que la vie est conquête, même a l'Ouest,
nous assumons nos mots, comme les gens croyants.
la culpabilité est le poison violent  de la confiance,
alors nos conneries n'ont nul besoin d'alibis,
la politesse comme le respect, les atouts du silence.
Demain , un autre jour, une autre chance,
combattre le stress, en montrant nos fesses,
tu sais que ce délire aurait tout pour nous séduire.
Poètes de l'absurde est un sentiment métaphysique,
ou les mots ont l'impact d'une chronique,
ou les jours se vivent avec l'envie de créer,
le seul espace qui laisse sa trace, notre liberté.

Dernière modification par MoonZ (27-01-2014 16:23:19)