Forum Grand Corps Malade et slam

est-ce qu'à la fin de l'envoi tu touches par hasard ?

coulé
de bergerac

je suis ivre le matin , je finis la journée écroulé
mes nuits sont orgiaques, mon corps a cette capacité
de résister, mais pour combien de temps encore
contemporain de Warhol, j'ai tripé sur Kerouac
les délires de Black Sabbat, la poésie de Verlaine
je suis un homme de cloaques avant le crack

non

ahahah! énorme nicole

je dirais burroghs le festin nu

nan

nan
pas françàis

nan

americain
initiale CB

nan c'était Charles Bukowski

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j … 7871,d.d2k

je suis escroc , farceur , poète maudit
de rixe en rixe le roi me bannit
moi l'assassin d'un prêtre, comment être
cet être a qui l'on prête
ma célébrité a un poème d'écolier

Dernière modification par nouga (29-01-2014 18:33:57)

...prévert!

Après une si longue course vers les étoiles,
Riant des couleurs, rongeant le système,
Ton âme bohémienne, poète de la balle,
Hargneuse, ivre, pleine de haine,
Urinant sur la science de son pied déstal,
Récolta-t-elle les vertus de son mal?
Roi des furieux assiégeants Paris;
Invectivant de tes pieds la folie,
Meurtrier des vestiges du passé.
Blanc bec et rouge pipe
Avec tes milles drames, tes vieilles fripes,
Un jour tu abandonna tout ce bazar;
Direction le vent de Zanzibar.

exact...c'était un acrostiche. À toi Nicole

Dernière modification par degrémont alexandre (30-01-2014 14:58:43)

Au-delà de l’image
Que j’ai peint à la gouache,
Cher roi de mon univers,
J’ai, au tronc d’un arbre vert,
Planté ma pauvre toile
De cage et d’étoiles
Pour attraper l’animal.
J’ai bien, selon la fable,
Posé très haut mon tableau ;
L’ai accroché au poteau,
Impatient du spectacle.
N’attendais que l’animal
Se fixant sur la toile ;
Tel le beau dans les actes.
Je regardais ce pâle
Tableau d’allure minable
Lorsque, l’oiseau, affable,
Posé dessus l’étale,
Regarde cette tâche
Clouée dans le feuillage ;
Le ton rieur me piaille :
« Tu es un piètre pinceau!
Seule brille là l’étoile
Sur le fonds de ton tableau.
Vraiment, vois-tu l’image
Accueillir mon ramage ?
Faire deviner le beau ?
Non, vraiment, tu m’épates
De croire que mon plumage
Servirait cette toile.
Range au sec ton pinceau
L’artiste ; sers toi de mots
Pour décrire ce sacral
Oiseau qui tant t’emballe ! »

Monsieur, je peins des prés verts
Maintenant sur chaque toile.
J’exprime de la Terre,
Divers mondes sans monarques…
Mais le bout de mon pinceau
Est encore arme fatale
Pour parachever le beau.
Ah ! Monsieur, le courage
A beaucoup de rouages.
Mais le talent de vos vers
Reste extraordinaire.
Quant à l’ignoble toile,
Elle est toujours au feuillage
Attendant l’animal.

cf:http://www.ac-nancy-metz.fr/petitspoetes/html/sallesdejeux/JEUALAMANIERE/JEUALAMAPOR.html

Dernière modification par degrémont alexandre (01-02-2014 02:00:52)