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Nos amours
C'est encore pleinement ivre de sens
Que je plonge en toi pour
Y puiser mon essence
Jusqu'à en repaître mon âme
A aiguiser notre amour
Tel le tranchant d'une larme.
J'y délecte toujours nos corps
Sans retenue, sans détour
Pour trouver le parfait accord
Et me laisser enfin porter
Par tout cet amour
Que tu sais si bien m'apporter
Du plus profond de ton âme
Je remonte tous ses atours
A en hérisser ta peau calme
Et te porter vers ces sommets
Que de tout mon amour
Je mets simplement à ta portée
Ensemble nous formons un tout
Qui nous emporte pour
Un voyage au-delà de tout
Nous laisse tendrement épuisés
Dans le cercle de l'amour
Avec ce parfum d'éternité
J'en oublie alors nos corps
Jusqu'à nos âmes pour
De tous nos sens exploser encore
Et me retrouver enfin en toi
A porter tous les amours
Et te sentir enfin en moi.
A+JYT
Dernière modification par sekaijin (27-03-2008 21:40:06)
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Slam très sensuel......et plein d'amour ! La personne à qui il est dédié doit en être toute émue ! bravo!
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il me rappelle beaucoup celui-ci, posté en 1ère page...Sekaijin amoureux, c'est très joli à lire
sekaijin a écrit:
Nos âmes, nos coeurs, nos corps
Ma main tel le bateau ivre, glisse, brulante sur ta peau
À la recherche impossible d'un havre de paix
Y mettant la fougue d'une caresse de Sapho
Et la douceur d'une âme avide de paix.
Je me plonge dans les douces courbes de tes rondeurs
Comme si mon âme faisant fit des barrières
Cherchait à se noyer dans ton corps sans pudeur
Et se perdre sans pourvoir revenir en arrière.
La fièvre de ton corps, sous mes doigts agiles
Répond aux flammes de mon coeur
Qui explose de lames de joies fragiles
Emplie toujours et encore de tensions et sueur.
Perdu dans les atours de tes dômes
Je cherche encore ton âme en ton corps
Oubliant mon corps, mon âme et le monde
Comme si par la chair nos coeurs prenaient corps
Sur ta peau érectile, ou passe sans cesses
Le fluide de nos vies, je vais et je viens
Pour leur rôle tactile, de lasses caresses
Donnant sans avis, l'âme de mon dessin.
Le coeur perdu, dans la chaleur humide
Comme si mon corps faisait fit des barrières
Cherchait à rencontrer ton âme encore lucide
Pour se perdre et revenir en arrière.
Sous la paume de mes mains, Ã l'arc de tes reins
En pleine exploration ma bouche rencontre tes lèvres,
Alors ton ventre s'enflamme, et se dressent tes seins
Par les pores de ma peau, mon corps croit ton âme en fièvre
Ivre de sens, ivre de ton coeur, je repars à l'assaut
Glissé dans ton antre, érigé de ton corps
J'en oublis tous nos moeurs, jusqu'Ã l'ultime sursaut
Qui me laisse sur ton ventre, épuisé plus encore.
Je m'allonge dans les douces courbes de tes rondeurs
Comme si mon âme faisant fit des barrières
Cherchait à se noyer dans ton corps sans pudeur
Et ne songe plus à de possibles retours arrière.
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Lettre à ...
Très chère, vous savez tout l’intérêt que je vous porte.
Et je me réjouis tous les jours de votre présence à mes côtés.
Je vous sais si nécessaire, à nous tous,
Que je peine de vous savoir ainsi rejetée.
C’est à vos côtés qu’inévitablement l’éternité, je finirais par passer.
Entièrement à vous, sans regrets ni préjugés.
Mais aujourd’hui c’est pour votre sœur que je brûle mes jours.
Très chère, vous le savez vous si semblable et si différente
Votre gémellité, qui fut pour moi un trouble,
Trouve aujourd’hui tout sa résonnance.
Alors je vous le dis, je brûle en elle et je le sais
Cela me mènera tout droit dans votre couche.
Je la sais si fragile, que je ne peux me résoudre.
Je viens vers vous tout en restant en elle.
Très chère, vous le savez tout comme moi.
Si elle venait à disparaitre, vous jours serait comptés.
Et je ne peu imaginer un monde sans vous, sans elle.
Alors laissez-moi encore le temps.
De lui apporter cette éternité dont vous disposez.
Laissez-moi le temps d’encore créer pour elle
Cette perpétuité qui lui sied tant,
Qu’à travers moi j’en conviens vous lui donnez.
Très chère, vous le savez à vous je suis tout acquis.
Mais c’est en elle qu’encore aujourd’hui
Je veux me consumer, m’emporter à en périr.
Vous savez bien combien je la chérie.
Et que cela ne remettra jamais tout l’intérêt que je vous porte.
Je suis exalté d’elle, de sa présence, de son existence.
Je suis près à venir vers vous lorsque vous le déciderez.
Très chère, vous le savez, c’est avec elle qu’aujourd’hui je veux rester,
C’est au près d’elle qu’ainsi je veux baigner
C’est pour elle qu’ici je veux me perdre.
Et lorsqu’enfin auprès d’elle j’aurais apporté
Cet élan d’éternité qui lui fait tant défaut
Vous le savez, elle et moi sereins pourront nous séparer
Sans heurs, sans peine, sans regrets.
Très chère vous savez qu’alors je quitterais votre sœur la vie.
A+JYT
Dernière modification par sekaijin (27-03-2008 21:41:16)
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très beau....
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Amoureux?...........de la vie ! très beau.....
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Croisons croisons même les doigts de pieds pour ceux qui peuvent !!!
Dernière modification par Mademoiselle Mots Roses (21-01-2008 16:25:35)
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ma plume s'était quelque peu assoupie.
Voici donc un petit texte qui me trottait dans la tête sans vraiment prendre forme.
Natty a eut il y a un mois la primeur du premier vers
La gestation fut donc lente. et j'ai fais mon possible pour retenir mon esprit tortueux
Voyage sur l'océan onirique de mes pensées.
Je voulais vous inviter à venir de vos rêves
Voguer sur l’océan onirique de mes pensées,
Vous offrir une balade comme une trêve
Un voyage magique par les vagues bercé.
Simplement vous faire entrer dans cette anse
Aux eaux claires et limpides comme un espoir,
Les rêves immortels d’une petite enfance
Qui viennent lécher tendrement les rives du savoir
Délivrant à chaque ressac, sot lot de plaisir
Vous portant sans cesse vers la lumière
Qui vous grandit d’un monde comme un désir.
Et vous apaise comme la nuit première.
Vous y ferez une rencontre aventureuse
Car non loin de ce savant rivage
Mouille l’ancre d’une nef majestueuse
Reliée au verbe traçant son sillage.
Je vous dirais de redoubler de prudence
Car outre le verbe et le savoir en cette baie
Qui vous porte vers la lumière si dense
De la science comme un univers éthéré.
Tel un ogre vorace tourbillonne un puits
Qui emporte vos âmes à jamais perdues
Vers le néant. Alors la mémoire s’enfuit
Et sans elle votre être se trouve dépourvu.
Mais c’est au sein de ce repaire de pirate
Qui m’emprisonna à m’effacer de ce monde.
Me lamina, dans la douleur comme une pâte
M’apporta. Exposa toutes les âmes des hommes.
Alors n’hésitez pas à vous approcher
Son gouffre béant vous donnera le vertige
Et la douleur si intense que vous toucherez
Vous explosera d’une vie que rien ne fige.
Alors je vous inviterer, comme par le passé je le fis
À quitter la délicieuse baie de la petite enfance
Gardant peut-être pour toujours son goût de la vie
Enfoui en vous comme une trop courte errance.
Les périls qu’il vous faudra affronter ne seront pas toujours
Une partie de plaisir, mais sachez que cette mer agitée
Fut celle d’une âme bien trop tôt adulte prise sans détours
Dans les filets d’un corps d’enfant qui alors retenait sa liberté.
Dans ces eaux sombres et agitées,
Bousculé par les vagues, d’une nuit sans âmes,
Simplement du savoir accompagnée
L’errance sans retenue se pavane.
Vous éloigne de toute source de désir
Vous écrase autoritaire de son poids insurmontable
A rendre le noir de l’eau dur comme un saphir
Et votre âme froide, au-delà du supportable.
Sans horizon, sans vue, sans avenir
Il ne reste que la dure houle de néant
Pour creuser l’espoir d’un devenir
Et se construire encore et encore céant
Dans cet océan sans l’âme d’un homme,
Où la douleur et rejet semble être la règle
Vous accompagne toujours comme un songe
Le savoir éthéré si fort et pour tant si frêle.
Ne vous fiez pas aux apparences
La douleur d’être loin des hommes
N’est pas sans apporter quelques espérances
Qui vous porte tout au long de ce somme.
Alors vous connaitrez l’aveugle fureur
De ce monde en vers les étrangers,
Ce méthodique, et implacable tueur
Qui fait courir sur vous tous les dangers.
Mille fois vous croiserez la patiente mort,
Mais pour avoir naviguer sur cette froide mer
Je vous guiderai sur les vagues retords,
Vous montrez son éclatante beauté de fer.
Alors je l’espère tout comme moi
Vous quitterez ses eaux troubles
Envers les hommes une immense foi,
Gonflée de force, Et l’espoir qui redouble.
Ayant croisé en si peu de temps
La mort, la vie, le savoir, et le néant
Il vous faudra une pause un peu de temps
Avant de reprendre la route tranquillement.
Car si j’ai passé tant de temps à ainsi errer
Il ne fut vain de parcourir ces océans
Mon compagnon de toujours me guidait
Le savoir ne cessa d’être là devant.
Je voudrais vous inviter à venir de vos rêves
Glisser avec moi sur les vagues magiques
D’une mer qui est devenue ma sève
Un espace palpable, et pourtant onirique.
On y entre par une représentation
Si parfaite qu’on croirait l’original
De notre univers encore en gestation
Comme un tableau peu banal.
Mais rapidement ses vagues nous emportent
Vers d’autres regards sur le monde
Vers autres choses qui nous transportent
Qui avec nous glissent et se fondent
Les milles reflets de sa surface
Tissent cette toile de l’abstrait
Qui doucement ce monde efface
Pour révéler l’univers en son entier.
Chaque vague, chaque relief
Se transforme en abstraction
Nous révèle son antre son fief
Jusqu’à exposer cette construction.
Plus on avance sur cette mer calme
Plus le monde se dissout
Plus abstraite se fait son âme
Jusqu’à nous dire tout.
Alors l’univers entier prends corps
Dans le moindre espace, de cette houle
S’expose et nous montre plus encore
Jusqu’à former une immense foule.
Il prend alors l’envie de plonger
Toujours plus profond dans l’abstraction
Si fertile, pour y finir noyé
Riche de tout l’univers en action.
Sa construction cristalline, et parfaite
Semble enfin offrir les limites du monde
C’est alors qu’explose toutes ses arrêtes
Pour former en nous un tout autre monde.
Comme si son pouvoir sans limite
Gravait en vous de l’univers la patience
Cette mer seulement vous imite
Pour construire en vous sa science.
Il sera alors temps de quitter assagit
La mathématique, et son art abstrait
Pour suivre la vague, et prendre du gît
Vers l’horizon et tout ses attraits.
Je voudrais vous inviter à venir de vos rêves
Caresser, avec moi cet archipel des hommes
Perdus dans ces océans aux fureurs sans trêve
Pour doucement pénétrer leurs sommes
Vous montrer en chacun d’eux l’univers
Qui sur l’océan onirique de leurs rêves
Se reflète, et inscrit son empreinte de fer
Comme une symphonie qui jamais ne s’achève.
Je ferais découvrir les mille baies de leurs songes,
Portés par les vagues immenses, qui agitent
Encore d’une force incroyable le monde
Qui en eux assoupit les habitent.
Je vous montrerais volontiers ce précieux germe
Qui nous arracha hier de la jungle sauvage
D’une main délicate, douce, et ferme
Pour nous faire entrer dans un nouvel âge.
Alors nous prendrons le large, sur un océan
Au clapot apaisant, qui embrasse les hommes
Dans ce qu’ils ont de plus précieux céant
Ce qui fait tout leur âme en somme.
Cette infime goutte de l’univers,
Que par magie, nos rêves seuls
Nous montrent par leur travers
Et nous relient à tous nos aïeuls
Je voulais vous inviter à venir de vos rêves
Voguer sur l’océan onirique de mes pensées,
Vous offrir une balade comme une trêve
Un voyage magique Vers notre humanité.
A+JYT
Dernière modification par sekaijin (21-04-2008 21:17:27)
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C'est que ta plume était en train d'emmagasiner! On en a pour notre argent!
Très beau, un peu long, mais puisque c'est beau c'est pas grave.
Merci, j'y reviendrai, j'ai pas tout saisi du premier coup.
Attends pas si longtemps avant le prochain!
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Je voudrais vous inviter à venir de vos rêves
Glisser avec moi sur les vagues magiques
D’une mer qui est devenue ma sève
Un espace palpable, et pourtant onirique.
à la fin de la première lecture, j'ai poussé un soupir d'aise, apaisée comme quand je suis dans la piscine à faire la planche
merci
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Je ne sais pas si ça valait le coup mais je crois que j'ai l'esprit un peu tordu et ce fut laborieux que de le retenir et l'empêcher de partir dans tous les sens.
J'espère que ça reste compréhensible
Merci à vous
A+JYT
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"je ne sais pas si ça valait le coup..."comment ça? seulement il faut plusieurs jours de lecture avant de le cerner ...et de l'apprécier à sa juste valeur! comme avec beaucoup de tes écrits qui sont si profond ....je ne les aime qu'au bout de quelques jours voir quelques semaines et celui ci demande beaucoup de réflexion ....mais j'aime te lire !
Merci à toi
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Je laisse de moins en moins de réponses ici, car je lis et re-lis souvent le topic... en entier!!!
Suivant mon humeur je comprend différemment certains textes et souvent c'est les textes qui me donne l'humeur du moment tant ça me parle!!!(j'me comprend hein!!!lol)
Mais j'aime toujours autant!
=)
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Heureux que ça te parle. je lis moi aussi des que je vois "par EkimoZ" et je reste silencieux moi aussi.
Je n'ai souvent pas de mots pour exprimer mon ressenti sur tes textes.
A+JYT
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Ô petite fille,
Ô petite fille qui chantait les lendemains,
Montre à la femme qui naît
Que son avenir est bien plus que des lendemains,
Et que chaque jour la vie renaît.
Ô petite fille qui chantait les lendemains,
Montre à la femme qui s’ouvre à la vie,
Que son avenir ne tient pas dans la main,
Et que chaque amour sourit à la vie.
Ô petite fille qui chantait les lendemains,
Montre à la femme qui mûrit,
Que son avenir s’éveille chaque matin,
Et que c’est la vie que son amour nourrit.
Ô petite fille qui chantait les lendemains,
Montre à la femme qui me plaît,
Que son avenir est en son sein,
Et que la voir ainsi est pour moi une plaie.
Ô petite fille qui chantait les lendemains,
Montre à la femme que je chéris,
Que son avenir est bien plus qu’un chemin,
Et que je lui offre ma vie.
Ô petite fille qui chantait les lendemains,
Montre à la femme que j’aime,
Que son avenir ne prend pas le train,
Et qu’auprès d’elle j’en ferais de même.
Ô petite fille qui chantait les lendemains,
Montre à la femme de mon bonheur,
Que son avenir est bien plus que certain,
Et que je lui offre mon cœur.
Ô petite fille,
Je t’en conjure, aide-moi,
Fais que ma vie brille,
Et que celle de ma mie, ne soit plus que joies.
A+JYT
PS: Lettre à meiji ma femme.
Dernière modification par sekaijin (07-06-2008 13:46:35)
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Très beau et sincère, j'aime beaucoup le tournure du texte, la façon que c'est écrit.
Merci!!!
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Elle a de la chance ta femme!
Un beau texte tourné vers l'avenir.
J'aime beaucoup
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très beau!
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TEs tres jolie
en plus c'est melodieux, comme une chanson ...;
oui elle a bcp d echance :-)
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Merci à tous
Je ne suis pas repassé par ici depuis trop longtemps.
Je viens de passer une semaine aux urgences rien de bien grave mais toutes la petites famille a eu droit à son passage j'ai donc joué les ambulanciers.
avec les beaux jour je pense que ça va aller plus calmement.
je fais comme toujours beaucoup trop de chose en même temps et ça n'a rien de bon.
j'espère avec les vacances faire passer mon temps de sommeil quotidien de 4 heures à 6 voire ce serait extraordinaire 8. cela laisserait un peu de temps à ma tête pour ingurgiter toute cette agitation et redevenir un peu créative.
A+JYT
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Tant mieux,
On commencait a s'ennuyer de ta presence!
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bon repos et bonne création à toi, on a hâte de te lire
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