Vous n'êtes pas identifié.
Regarde le monde qui vend ses frissons
Et les yeux à la ronde, sans plus d’expressions
Derrière chaque porte, l’avenir s’encre aux sons du clavier
Anonyme qui veut exister, en recherche d’identité
Que fait ce monde divisé en tiers ou en quart
Il a le regard d’une blonde sur les escarres des vieillards
Comment apprendre ou essayer de comprendre l’humanité
Quand on sait qu’il faut tuer pour ne pas être mangé
Regarde ce monde, ce vent de fronde en péril
C’est un stock-car permanent, un vomi de bile
Et l’asphyxie qui s’écrit en lettres rondes
Dans une folie de l’oubli se répandant sur les ondes
Que fait ce monde cerné pas la guerre et l’argent
Il se vend au plus offrant, en recherche de croyants
Et mens le reste du temps, avec l’accord tacite
D’une cohorte de regards perçants, semant la faillite.
Regarde ce monde pétrifié par manque de solidarité
Ou se ruent en bateau, les immigrés
Qui de Lampedusa, sans autres regards
Errent au hasard, en recherche d’une petite part
Que fait ce monde qui voit l’horreur et la douleur
Apprivoisait la souffrance, parce qu’il a peur
Et donner en pitance, l’espoir de mourir de faim
À ceux de plus en plus nombreux, sans lendemain
Regarde ce monde regarde toi, moi je me vois
Je suis spectateur d’une décadence aux abois
Et je gueule, et je hurle, mais je m’enlise
Je sombre comme tout le monde, quoi que je dise
Que fait ce monde entre démocratie, démagogie
Entre république bananière, et dictature de l’ennui
Nous sommes des pions soumis, sur l’échiquier,
Dans l’attente de crever, et ça fait vraiment chier.
Je regarde mes années, désabusé, décati, fatigué
Et cette impression de rabâcher, seriner itérer.
La vie m’a appris, mais aussi, m’a laissé démuni,
Contre les coups du sort, je ne serais jamais guéri.
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très fort! bravo, ça cogne!
ces tristes regards.... et apres, tu dis que je devrais croire en l'humanité?
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je suis comme toi , le cul entre deux chaises, alors j'évacue avec l'écrit mes cris , et puis je me réconcilie avec mes conneries
biz
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Voilà un des thèmes dans lequel tu exele , le coup de gueule !
Très bon ! Bravo !
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Re-vo-lu-tion.
Ca ne veut pas dire se taper dessus?
Ca veut dire changer d'évolution... De cap.
On va droit au "crash" si on ne bouge pas?
Il y aura "bagarre" avec ceux qui n'ont pas intérêt que ça change.
Seulement après l'humanité pourra redevenir humaine.
Je sais qu'ii reste assez d'humains pour que ça se passe humblement. (+ou-) "Confiance".
Excellent nouga.
Je suis comme vous, dégouté...
Dernière modification par Réci (28-10-2013 22:17:28)
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coup de gueule oui !!! C'est bien !!! Et je comprends ça !!!
Mais le cul entre deux chaises, il va falloir choisir ! Parce que les deux chaises vont partir très à droite ou très à gauche !!! Et on risque bien de se retrouver le cul par terre !!
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merci a vous c'est un regard , un constat, un desenchentement, un coup de gueule,
Daniel , le cul entre deux chaises c'est la partie sombre de l'humain je fais donc mon méa culpa, car il m'arrive de ne plus esperer et de me dire après tout les moulins a vent tournent bien sans moi,
les cimetières sont remplis de gens indispensables
Dernière modification par nouga (28-10-2013 13:26:36)
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Plein de vidéos pour toi...
J'n'en mets qu'une.
Si ça t’intéresse, fais comme moi: fouille dans les suggestions.
Bises frérot.
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porte toi bien
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http://videos.lexpress.fr/culture/musiq … 94801.html
NICOLE JE TROUVE QUE LE LIEN VA BIEN A MON TEXTE, alors je l'ai emprunté
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tu as bien fait, je l'ai mis a Moonz parce que je voulais le partager et que j'avais déjà commenté ton texte, mais je pensais à toi, ou a Daniel, en l'écoutant, je le trouve énorme ce texte!
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Bon coup de gueule, et tellement vrai...
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Ce titre est très fort, et j'apprécie aussi ce coup de gueule , et la voix et l'énergie de borhinger donne toute l'intensité et son sens au texte, les jeunes désabusés et les vieux , qui savent de par leurs expériences qu'on peut changer les choses, car ceux sont eux qui ont encore cette utopie nécessaire pour changer le monde moderne ...
Debout !!!
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merci , étant dans la droite ligne de Borhinger, je ne pouvais qu'aimer
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