Forum Grand Corps Malade et slam

Les temps sont durs, je dors difficilement, la nuit me porte
Comme un navire perdu dans la brume…
Je parle de nuit sombre, mais je veille, nuit blanche à la plume
Nuit si claire, que je dois avoir la vision thermique.
Et je ressens l’énergie des ombres qui se fondent dans l’obscurité
Esprit fatigué…sans doute… rien ne semble m’anéantir suffisamment
Pour disparaître aussi, dans les ténèbres du sommeil.

Putain ! J’appuie sur ces touches de clavier d’ordinateur
C’est moins précis, qu’un crayon, moins sûrs de mon cœur
J’en suis le battement/minute, qui peut contrarier la vie.
J’ai 32 ans et rien ne m’a autan donné sens qu’écrire.
L’amour est une bonne chose, mais il demande des sacrifices
Le reste ne pèse rien dans la balance, alors je me laisse faire
C’est comme un fixe, je me défonce devant les pages blanches
Que j’alarme, que j’appelle, que je titre, que je rature.
Sale fils de *** tu peux répandre ta vie dans un torchon
Tu peux te faire mal dans un trou plein de pointes rouillées
Mon inspiration est vulgaire, mon esprit est fragile, ma vie est simple.
Cocktail détonnant qu’un simple gus avec un clavier et des idées étranges.
Mon inspiration est une muse qui me hante comme un éclat de verre
Dans la chair et qui produit un venin chaud et mortel.
En arrivant à cette conclusion, je flippe… c’est un antidote, écrit-elle !
Mais j’ai peur de la dose fatale, et je comprime ma peau pour la sortir.
Cela produit une encre noir que j’imprime sur du papier-pansement.
Je ne suis pas autan poète que je suis malade, c’est ce qui rend ceci bizarre.

Merci de votre écoute, votre lecture, je me prends moins la tête
En me disant qu’une poignée de gens, me tendent une poigne franche.
Et qu’ils savent ce qu’est ce besoin douloureux parfois
Mais qui donne assez de fatigue pour que j’aille me coucher, enfin !