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"Fantaisistes",tu as trouvé le bon adjectif Ecriturienne!

Concours 2013 dix mots

Ambiancer, a-tire-larigot, charivari, s’enlivrer, faribole, hurluberlu, ouf, timbré, tohubohu, zigzag

Il s’enlivre l’hurluberlu,
encore à s’abimer les yeux.
Et les diseurs de fariboles,
Propagent la vilaine rumeur.

Tohubohu ne sert à rien,
Pas plus que le charivari.
À tire-larigot il suit,
Ses envies, lui, l’homme livre

Ouf, à ce climat délétère,
il reste zen, intangible.
Jamais un écart, un zigzag,
Tout est dans la zénitude.

À ceux qui le croient si timbré,
Leur dit d’aller s’ambiancer.
Ça change vraiment les idées,
Et à lui ça lui fout la paix.

j'aime beaucoup ton texte ami

Coucou tout le monde, j'ai un soucis avec le mot  enlivrer (s), aucun dico ne me le propose, ne serait-ce pas plutot enivrer (s) qui lui existe ... bon je me mets au travail mais  je mettrai s'enivrer en attendant

S'enlivrer : (néologisme) se rendre ivre de lecture  ! Voir google !!! Dixit !!!!

Merci Dan ... et bien vu le cachet qui fait fois   euh du coup on peut mettre s enlivrer dans mon texte, ça passe bien aussi, je modifie en conséquence.  Bisoussssss

Merci Nouga

j'ai beaucoup aimé vos texte: l'ambiance zen de nouga, l'ambiance déjantée de daniel, l'ambiance "cœur torturé" de doudou...
bravo à vous 3

Dernière modification par écriturienne (23-06-2013 16:25:37)

bravo à vous, j'aime bcp

biz de de l'hurluberlu

merci ami, a chacun son rythme

Allez pour le fun !!!

Un charivari à tire larigot d'huluberlus !
S'enlivrer de fariboles timbrées, un tohubohu !
Zig-zags ambiancés de ouf !

bravo

5éme

Du plus loin que je m’en souvienne, des peines, a tire larigot,
Venaient squattaient des HLM aux façades placebos.
Revenaient alors en boucle les mêmes fariboles, 
Comme des refrains lancinants, ahanaient par des folles.
Dont la seule préoccupation était la chasse à l’hurluberlu,
Vous comprendrez aisément que l’on disait qu’elles avaient la berlue.

Il arrivait aussi qu’entre ses lieux isolés, régnait un tohubohu,
Faisant pour quelque heure la part belle a un charivari assidu.
Ces moments là redonnaient l’espoir a des êtres qui s’ambiançaient,
La magie opérait, et l’oubli de l’uniformité s’envolait en graines a semé.
Quelques zig-zag complétaient la fête, avec des onomatopées d’ouf,
Les soirées prenaient cette couleur particulière et l’odeur de la bonne bouffe.

Puis le cour des choses s’alimentait du traintrain routinier, de l’ordinaire,
Certains s’enlivraient dans des poèmes avec les mots de Baudelaire.
D’autres avaient a cœur de chercher l’amour rimant avec toujours,
Même si les défaitistes les traitaient de timbrés, oubliant le bonjour.
Le cycle de la vie continuant son périple, avec l’envie de vivre sans retenue,
Et les nuits sous la lune répétaient inlassablement, bienvenue.