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Toi aussi, tu l’as vécu le déclic
Le jeune enfant au fond de toi s’en rappelle.
Le jour où il a compris que la vie était plus forte que lui.
Moi ce jour-là, j’ai maudi Dieu d’avoir accueilli ma mère.
J’étais là devant le trou creusé dans ce triste cimetière
J’avais le regard perdu dans le ciel, je cherchais peut-être un signe
Mais le petit enfant au fond de moi fallait qu’il se résigne
La vie, elle ne te prend pas par la main
La mort frappera encore demain
Mes mains ont laissé voler cette rose sur son cercueil
J’ai compris que dans ces moments, on est seul
Ce n’était pas uniquement ma mère qui était parti
Le petit enfant en moi aussi, en pleurant, s’est enfui
Emportant avec lui ses rêves …
Le vent me transperçait de part en part
Les larmes mouillaient mes chaussures noires
Le regard perdu dans le vide…
J’ai compris la vie ne sera pas facile
Et qui faut parfois apprendre à serrer les dents
Ce jour-là, le petit enfant était parti
Laissant place à un étranger qui avait compris
La vie, elle ne te prend pas par la main
La mort frappera encore demain
Alors vis encore tant que tu le peux
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Voilà quelques mois (2/3) que je vois que le temps fait débat chez vous.
Vos textes sont très bien réfléchis.
mais je pense que c'est le temps qui nous pourrit la vie.
A trop cogiter sur le passé et le futur, on oublie le présent; seul moment (à titre indicatif) où nous existons...Du coup on pense à nos soucis, à nos désirs...on oublie ce qu'on a.
Pour éviter de me lever et de me coucher en pleur, je fais taire le brouhaha intempestif de mon mental.
C'est dur mais j'essaie de vivre maintenant car, posez-vous la question en toute sincérité: Que manque-t-il maintenant ?
La réponse est clair: rien. Chaque problème est le fruit du mental. Donc temporel. Y faire face le moment voulu sans trop y réfléchir améliore considérablement l'existence.
et ce n'est pas fuir ses problèmes...C'est vivre.
Bravo tout de même pour ce texte. Et bon retour.
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Depuis la nuit des temps c'est comme ça itess , l'espace temps fascine les humains
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Je suis d'accord avec toi Itess "Carpe diem",c'est ma devise
Ton texte est très emouvant Luffy,il me parle
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carpe diem
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Je crois qu'il ne s'agit pas là d'une histoire de temps ! Mais de la disparition des parents qui, même lorsqu'on est adulte, nous laisse orphelin ! Nous sommes désormais face à nous même sans possibilité de refuge ou d'avoir simplement quelqu'un qui t'aime sans compter !
Le petit enfant se retrouve seul et doit devenir un adulte !
Dans un texte j'ai écrit : "je ne voulais pas voir partir mes parents parce cela voudrait dire que je serais devenu grand !" Texte intitulé "quand j'étais petit !" ! Il n'est pas sur le Forum ! Un jour peut-être !
Mais ça rejoint l'idée qu'en nous il y a toujours un enfant ! Et que l'adulte n'est qu'un étranger ou toujours, quelqu'un qu'on ne comprends pas bien !
Texte intéressant si j'ai bien tout compris !
Bravo Luffy !!
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Exactement il ne s'agit pas d'une histoire de temps . Bien qu'il faille être en paix avec soi-même pour ne pas voir le passé resurgir et voir des vieilles blessures revenir . Revivre son passé, c'est hypothéquer son avenir . Donc Carpe Diem comme vous dites .
Je voulais parler de ce moment ou déclic comme le dit Daniel de Blanc-Mesnil : mais de la disparition des parents qui, même lorsqu'on est adulte, nous laissent orphelins ! Nous sommes désormais face à nous-mêmes sans possibilités de refuge ou d'avoir simplement quelqu'un qui t'aime sans compter ! .
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J'ai eu globalement la même interprétation que Daniel.
Joli texte en tout cas.
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texte très émouvant, certains vers ont été pour moi particulièrement poignants... et parlants...
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Le déclic est fait, mais qu'il est dur le moment qui le produit. Je n'ai pas pensé au temps parce que je me souvenais de ce qui est arrivé à Luffy, et j'ai eu des pensées pour lui le jour de la fête des mères d'ailleurs, car elle a du lui manquer beaucoup...
et il est bien jeune pour avoir un tel chagrin
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