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Cette foule, où j’allonge mon pas, je glisse, file entre les files
Les filles s’essayent une veste légère et le marché voyage
Elle se laisse aller aux regards de mon plaisir d’homme
Je me sens plus que libre, je me sens humain, bourdonnant
Dans la ruche de la ville au cœur d’un printemps clair
La musique dans ma tête me transporte les idées vers la mer
Ici c’est jeudi on se faite ensemble autour d’une étale de marchand
Au port les amarre délassées se prélassent sans poids comme des lézards
Et moi bah là je renais, vivant plus que rien, vilain canard dans la mare
Mais pas si sombre que le murmure de ces yeux noirs et beaux.
Je ne m’invente pas de malheur, je ne contemple pas vieux sage
Je suis dans la naissance, je parcours les allés, venant de mon refuge
Et je suis bien, lançant des mots polis à une autre fille jolie.
Ce n’est qu’un petit coin de tout ce paradis que je me suis laissé voir
Ce n’est pas toute l’histoire c’est juste l’extase de lumière sur le trottoir.
J’y laisse ma tête de bonne humeur, et je souris à se voyage et ce soir
Je sais déjà que j’y repenserais en m’endormant dans le noir.
c'est vrai qu' a l'etal du marché sous les premiers rayons de soleil , les femmes deviennent avec leur tenue legere des aimants
et le soir venu de ces visages de ces corps croisés reste l'imaginaire absolu
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que c'est joli, ce matin clair.
Ah que la lumière du printemps est belle, et comme tu dis, près de l'extase.
Merci pour la balade!
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Il fait bon se balader dans ce marché
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j'ai adoré ton texte qui mêle douceur et fraîcheur
"Je suis dans la naissance" : superbe image d'un renouveau que je te souhaite
ton texte finit avec les vers que je trouve les plus beaux à mes oreilles et à mon cœur:
"Ce n’est qu’un petit coin de tout ce paradis que je me suis laissé voir
Ce n’est pas toute l’histoire c’est juste l’extase de lumière sur le trottoir.
J’y laisse ma tête de bonne humeur, et je souris à se voyage et ce soir
Je sais déjà que j’y repenserais en m’endormant dans le noir."
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