Forum Grand Corps Malade et slam

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Epoque tragique, je crois ‘ la rue se meurt’
Sous la lune, pousse les fleurs et monte la chaleur
Putain de merde j’ai du mal à bouger mon cul
Comme un lézard sous le soleil, entre le bitume fendu
Le monde coule dans entre sort des batîment de l’rue
Comme coule le sang sacré des statues.

Ouais putain d’époque tragique.
Faut je crois un miracle, un coup de crique de trique dans le cirque.
Les gens parlent de moins en moins
De mois en mois la crise fait son petit foin
Et c’est toujours les même joint qui fume au coin
C’est toujours à la tête de l’état la déroute
Les friqué use de franc suisse, et n’en ont rien à foutre
Que la grand-mère face une fausse route
Qu’on nous plonge chaque jour dans la peur et le doute
Obliger d’entendre qu’on éponge leur faute avec not’ oseille
Pendant que la haine fasciste infecte nos oreilles.
Et la télé cette pute de l’état véhicule tout ça comme normal.
J’ai mal au crâne, je veux pas raper moi, je suis relax mais ces chacals
Me pousse à prendre le mic, à faire mal, à donner dans l’Anti social
c’est Ghost Fat Mc, le côté obscur de la Lune.
Le gosse qui s’immisce dans les failles de l’empire de la tune.

Vision spectrale activée, j’arrive et c’est une guerre que je livre
Contre les monstres invisibles, l’ordre qui opprime et nous prive
De l’espoir en modifiant l’histoire avec ces images et propos factices
La Liberté dans leur prospectus linguistique est une génisse
Qu’ils manipulent comme la jeunesse qu’ils étouffent et haïssent
Parce que nous sommes le reflet de leurs erreurs quand les flammes grandissent
L’Etat est une arme dans les mains des capitalistes
La France est vendeur d’arme pour Dassault et leur clique.
Car la mort rapporte plus que la vie dans leur livre de comptes.
Car l’ore noir est le nerf d’une guerre où l’humain est laissé pour comptes.
Leur language secret crée un déséquilibre dans les propos des ministres
Et les gens vivent entre peur, traumas et sinistres.

On nous montre la terreur et la victoire de l’autorité sur les chaines télé
Et on enchaine les princesses qui se meurent comme dans les contes de fée
Mais l’histoire ne dit rien de nos luttes quotidiennes au théâtre de la banalité
Pour réaliser que nous sommes tous né d’une femme qui nous allétée
Nous à libérer du silence. Pour que notre cri se fasse plus fort que leur haine
L’Amour mon frère, je te parle de l’amour qui donne sens à nos joies et nos peines
Le stylo au bec, je congite je vois le mensonge se réprendre la peur nous prendre
Toute la lumière que la vie vient nous tendre.

La politique est de bois et mon micro est d’argent, vas-y mes en boucle ton Skud
Le Language secret est dans les deux façon de penser, reprend tes études
Perçoit le mal et ses sbires, qui nous berne avec des larmes et nous tire dessus.
Les médias en clair-obscur, nous rendent impossible la tâche pour prendre le dessus
Entre haine et raison, entre sagesse et pression ils sont dans la nasse
Et comme je perds la trace de la vérité, j’ai de plus en plus de mal à me voir dans la glace
Je deviens un fantôme, comme candy man, mais ma sentence est direct
Je prends le mic, ombre grasse sur la scène et je crache mes balles dans leur têtes.
Je suis du syndicat de la rime ogresse. L’aube dorée impose la terreur en grèce
Les fachos se multiplie, font monter le stresse, participe au débat et se glisse dans la presse.
Dieudoné ou Cohen tous ont perdu l’âme de la terre les forces nés de nos frères.
Et jérusalem comme aux premières heures du monde saint est encore en guerre
Centre des débats et des pouvoirs riches sur Terre, ils servent d’intermédiaire
Et le froid se répand depuis 45 dans le corps touché par balle d’un gosse à terre.
Les despotes sont dans nos postes, ils font parler leurs pantins qui rêvent de pouvoir
Et nous serons demain devant l’évidence que ce qui est bon, vrai, vient de notre propre histoire.

Epoque tragique, je crois ‘ la rue se meurt’
Sous la lune, pousse les fleurs et monte la chaleur
Putain de merde j’ai du mal à bouger mon cul
Comme un lézard sous le soleil, entre le bitume fendu
Le monde coule dans entre sort des batîment de l’rue
Comme coule le sang sacré des statues.