Forum Grand Corps Malade et slam

Il nous fallait un support, l’envie chevillée au corps, ne pas attendre la mort,
Écouter le chant des révoltés, dont la justice avait oublié l’âge de leurs idées.
Parler le langage de l’autochtone qui n’a pas peur de la folie des hommes,
Hurler aux fossoyeurs de la vie, nous ne laisserons pas l’humanité dans le déni.
Apporter les preuves des crimes commis au bout des longues nuits d’agonie,
Faire des prophéties, comme on sort des panoplies, magie de l’utopie.
Dire aux récalcitrants, non le temps n’est pas indifférent, il est autrement,
Échanger des harmonies contre l’absurdité des paravents, des soi-disant.
Se désaltérer a l’eau des ruisseaux, pour inonder le monde d’un jour nouveau,
Et écrire nos mots sur des calicots, pour laisser les maux dans l’anathème récurent. 

Croire que le monde possible pour tous, attend en nous de prendre le vent.
Sortir de la nuit de l’esprit, faire des cris avec des bombes sur les murs.
Tenir fort le bouton pressoir, sous pression mon impression est que nous devrons
Être plus durs que la pierre qui mure de silence la mesure qui hante nos existences.
Dire Quoi ? Hein ! Dire c’est comme vivre, c’est juste se rendre vivant, alors j’hurle.
Promettre à qui que ce soit, quoi que ce soit est mentir, car rien ne durs vraiment
Apprendre c’est ma façon de passer dans l’histoire entre celui qui enseigne et celui qui attend.
"Aimer" sceller dans le granit des hommes qui se battent pour changer le monde
Pour S’entendre, s’étendre, se prendre au jeu de la vie, du passage comment être mieux.
Courir ces choses qui nous rendent meilleurs, je me demande si il existe un tapis volant
Pour support, de ce sport de l’envie, de la vie ancrée dans le corps, et saisir fort la mort.