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En noir et blanc, sa rétine projettait sur le grand océan, son onirisme coloré.
Dans les brumes de Prague, ses élucubrations s'évaporaient à la chaleur de l'aube.
Et plus aucune nuance ne toquait à l'échelle de sa douceur vénérée.
A force de l'encenser, sa mémoire se consumait, pâtaude.
Matinale, sous sa longue crinière, d'un miel enjolivé aux milles fleurs du soir, de la nuit,
Ses tourments, qui la hantaient, se mussaient des pleurs du typhon inondant son âme.
Elle admirait sa bouche pulpeuse qui se refermait pour la phagocyter sans un bruit.
Dans son tréfond, l'abysse se mariait avec l'obscurité en filigramme.
En immersion, le plongeur sirotait les transes éveillés de sa déesse de volupté.
A genou, devant lui, en confession intime, l'insatiable ingénue s'avançait.
A force de l'idôlatrer, mille feux d'artifice émoustillait sa prunelle oxygénée.
Mauvais homme, il voulait y rentrer la tête droite, l'érection lui manquait.
Au crépuscule, un petit d'Homme, en apnée, s'infatuait au sas de son souffle.
De cet Etre s'évaporait une essence orientée, éventée à mille lieux
A la ronde incessante. Une corne brume vint exploser le silence de la roufle.
Et à Mélos, elle accosta, ancrée à quai, d'un corps écailleux.
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moi j'ai longtemps rêvé aux sirenes, je me disais si ça se trouve c'est réel, quand on est minot, on croit a des choses , et puis l'age vient tout foutre parterre
bravo pour ce texte
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Avec une petit musique d'Eric Serra, quelques images de Luc Besson...
Ça me dit quelque chose....
A non, je confonds....
Franchement, c'est un texte assez sympathique.
Et le commentaire Nouga m'a bien fait rire.
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Le Maelström est l'expression du tourbillon marin, du tourment, par extension la torpeur, qui habite la matrice, l'empreinte, dans ses rêves nocturnes, ... qui au crépuscule donne la Vie, par la voie des eaux ...
... Ne nous sommes pas fait d'eau à 80 % ... ??? ...
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salut Denis
Du vrai Denis, mystique, subtil, avant-gardiste, élaboré, presque à lire avec un dictionnaire à coté de soi pour en tirer toute les nuances, Tu fais fort !!! Mais j'aime beaucoup le climat, l'ambiance tu plantes, un texte à lire à la proue d'un bateau faisant route dans un brouillard à couper au couteau ... Les mots entrelacés avec les sons lointains d'une cloche ou les cris déchirants d'une corne de brume ... Qui va où dans le mystère des profondeurs insondables ????
Joli travail de déclamation en perspective, curieux d'entendre ...
vincent V
Peu ou prou mystique, les mots se tirent des abysses fluviatiles, pour qu'ils sonnent dans l'imaginaire de chacun ... et comme un tableau, chacun le lit avec sa sensibilité, ses émotions, ses ressentis ...
Merci Vincent d'avoir sonder les profondeurs pour revenir à la surface avec une belle mélopée en comm's, comme toujours tu sais l'exprimer ... avec tant de générosité et de bienveillance ... !!!
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