Vous n'êtes pas identifié.
après le naufrage que certain connaissent l'ai retrouvé quelques textes. j'aurais bien aimé sauver ceux des autres mais je n'avais imaginer que le navire coulerait si vite.
bref comme j'écris n'importe où pour pouvoir publier j'avais pas mal de chose sur ma clef USB. reste que je n'ai ni les post de beaucoup d'autre que j'aimais lire ni mes réponses spontanées à quelques post. pour le reste je vais tenter de vous les mettre ici.
A+JYT
Dernière modification par sekaijin (13-07-2007 21:10:01)
Hors ligne
Ne sachant dire ce que je sens, je suis venu dire qui je suis
Ne sachant dire ce que je sens, je suis venu dire qui je suis.
Et sans vraiment de mauvais sang, t’entretenir de ce que je fuis.
Je suis venu parler, d’eux, de lui, de moi.
Je ne veux palabrer, c’est bien trop d’émoi.
Eux, lui, moi, je les connais.
Comme si c’était moi, qui les avaient faits.
Eux, lui, moi, inséparables, comme des amis.
Bien plus inappréciable, car des ennemis.
Eux, je les ais crées, lui, le l’ais aimé.
Moi, me suis effacé, pour finir terrassé.
Le monde est ainsi fait, qu’il rejette l’imparfait.
C’est ainsi que je l’ai fais. Et me suis défais.
Eux, ils sont là , anonymes, et présent.
Des êtres androgynes, et pesants.
Tel un dieux, je les ais crée.
A l’image des lieux, pour de vrais.
Pour qu’ils soient aimés, pour qu’ils soient parfaits.
Chacun avait sa place, dans ce monde imparfait.
Pour que personnes se lasse, je les ais aidés.
Mais à jongler avec toutes ces personnalités,
J’ai fini par perdre pieds.
Dans ce monde ainsi fais, je me suis refais.
Étant l’imparfait, je me suis fais jeté.
La bataille fut rude, la guerre à fais rage.
Je n’étais pas prude, j’ai crié ma rage.
Puis il est né. Lui, l’être parfait.
Je l’ai inventé, je l’ai adoré.
Je l’ai installé, je me suis défais.
Le monde est ainsi fait, qu’il rejette l’imparfait.
Il était si bien fais, qu’ils l’ont aimé en fait.
Je m’étais défais, je m’étais effacé.
Mais ma créature, vivait et chantais.
Je m’étais défais, et voilà qu’ils m’aimaient.
Je m’étais défais. Et voila qu’ils me souriaient.
Quelle étrange nature, que d’être lorsqu’on est défais.
Dans ce monde ainsi fait, je m’étais défais.
Et voila comment en fait
Eux, lui, moi, nous sommes contrefaits.
Eux, lui, moi, je les connais.
Comme si c’était moi, qui les avaient faits.
Eux, lui, moi, inséparables, comme des amis.
Bien plus inappréciable, car des ennemis.
Comment dans tous mes méfaits, je me suis tué.
Voulant qu’il soit parfait, je me suis mué.
Le monde est ainsi fait, qu’il rejette l’imparfait.
C’est ainsi que je l’ai fais. Et me suis noyé.
Eux, lui, moi, je les connais.
Eux, n’avaient fait que passer.
Lui c’était ancré. Je m’étais défais.
Jusqu’à ma mort, je l’avais installé.
Peut-être à tord, je l’ai adoré.
Dans ce monde ainsi fait, je m’étais défais.
Qu’il rejette l’imparfait. Je m’étais nié.
Par un terrible orage, je l’ai assassiné.
Dans un crie de rage, je me suis libéré.
Dans ce monde ainsi fait, je m’étais défais.
Il était parfait, mais je me suis refais.
Il était aimé, mais j’en étais défais.
Ne sachant dire ce que je sens, je suis venu dire qui je suis.
Et sans vraiment de mauvais sang, t’entretenir de ce que je fuis.
A+
Hors ligne
Midi 20
Je suis né tôt ce matin, juste avant que le soleil comprenne
Qu’il va falloir qu’il se lève et qu’il prenne son petit crème
Je suis né tôt ce matin, entouré de plein de gens bien
Qui me regardent un peu chelou et qui m’appellent terrien
Je suis né tôt ce matin, et la lumière est arrivée.
J’étais soudain inondée de sa clarté.
Il est 2 heures du mat et j’ai déjà couru mon espace.
J’ai apprit à marcher, à parler, et à lire, et déjà le temps passe.
Mais déjà j’ai appris que les gens qui me regardent et m’appelle terrien.
Ne veulent pas de moi. Sur mes gardes à leurs yeux je ne suis rien.
Il est 2 heures 30 et je sais qu’il me faudra jouer des masques
Pour qu’ils m’acceptent et ne me voient pas comme une chose flasque.
Alors je décide, de leur faire plaisir.
Pour eux j’invente l’enfant de leurs désirs.
Pour chacun d’eux, je serais celui qu’ils veulent. Quitte à ne devenir que masques.
Je ne l’ai pas vu venir, la nuit c’est installé. Et pour finir c’est moi qui casque.
Il est 7 heures du mat. Le monde est sombre, devant mon triste sort
J’ai mis des faux semblants, des masques, des gens, est j’en suis mort.
Tu vois grand corps malade à l’heure ou tu apprends à lire et à écrire.
Je suis déjà mort, après plusieurs vies, voilà ce je venais te dire.
Aux yeux de tous, écrasé, ignoré, nié, supprimé, effacé.
Je ne l’ai pas vu venir tant je vivais dans ma clarté.
Au fond de mon puis, entourer du noir, je crie ma rage.
Je tue tous les masques, empli d’espoir je brise ma cage.
Il est 9 heure du mat que la vie est dure. Je sais qui je suis.
Malgré ce que j’endure. Je crie ma différence. Et je sais que j’ai fui.
Le soleil ce lève enfin sur ce monde imparfait.
Je suis rejeté, mais j’ai construit mon intégrité.
Je sais que je ne serais compris. Je sais ce que j’ai appris.
Je m’isole et me protège. Pour tous je n’ai plus que mépris.
Il est 10 heures du mat et je dois dire que ma vie est déjà bien remplie.
Je suis conscient, je suis vivant, et j’ai envie de le dire.
Mais je sais qu’à mon âge on n’est pas sensé se savoir vivre.
Je me tais, j’ignore ma différence, et passe un jour sans nuage.
Alors sans aucune déférence éclate ce violant orage.
Après la mort de l’esprit, voila que la vie s’attaque au corps.
Je me sais vivant, effroyablement épris de vie. Elle n’est pas d’accord.
La lutte est acharnée, je prends la vie à bras le corps.
Et j’insiste jusqu’à quelle soit d’accord.
Il est 10 heures 30, et je prends ma revanche.
J’embrasse les gens, il est temps de relever mes manches.
Je m’ouvre au monde, aux gens, et je suis vivant.
Je parcours le monde, me sens terriblement conscient.
J’ouvre mes bras, mon cœur, mon esprit sans aucune décence.
Aux gens qui me regardent un peu chelou, j’offre ma différence.
J’ai appris trop vite, j’ai appris trop tôt. Et mon combat n’était pas vain.
Depuis je prends le temps de vire et pour moi il est toujours midi 20.
Hors ligne
Nos âmes, nos coeurs, nos corps
Ma main tel le bateau ivre, glisse, brulante sur ta peau
À la recherche impossible d’un havre de paix
Y mettant la fougue d’une caresse de Sapho
Et la douceur d’une âme avide de paix.
Je me plonge dans les douces courbes de tes rondeurs
Comme si mon âme faisant fit des barrières
Cherchait à se noyer dans ton corps sans pudeur
Et se perdre sans pourvoir revenir en arrière.
La fièvre de ton corps, sous mes doigts agiles
Répond aux flammes de mon cœur
Qui explose de lames de joies fragiles
Emplie toujours et encore de tensions et sueur.
Perdu dans les atours de tes dômes
Je cherche encore ton âme en ton corps
Oubliant mon corps, mon âme et le monde
Comme si par la chair nos cœurs prenaient corps
Sur ta peau érectile, ou passe sans cesses
Le fluide de nos vies, je vais et je viens
Pour leur rôle tactile, de lasses caresses
Donnant sans avis, l’âme de mon dessin.
Le cœur perdu, dans la chaleur humide
Comme si mon corps faisait fit des barrières
Cherchait à rencontrer ton âme encore lucide
Pour se perdre et revenir en arrière.
Sous la paume de mes mains, à l’arc de tes reins
En pleine exploration ma bouche rencontre tes lèvres,
Alors ton ventre s’enflamme, et se dressent tes seins
Par les pores de ma peau, mon corps croit ton âme en fièvre
Ivre de sens, ivre de ton cœur, je repars à l’assaut
Glissé dans ton antre, érigé de ton corps
J’en oublis tous nos mœurs, jusqu’à l’ultime sursaut
Qui me laisse sur ton ventre, épuisé plus encore.
Je m’allonge dans les douces courbes de tes rondeurs
Comme si mon âme faisant fit des barrières
Cherchait à se noyer dans ton corps sans pudeur
Et ne songe plus à de possibles retours arrière.
Hors ligne
Il y a si longtemps déjÃ
Il y a si longtemps déjÃ
Que cette affreuse tête
Comme si je n’étais lÃ
N’en fait qu’à sa tête.
Nous sommes si nombreux
Dans ce crâne si étroit
Excusez nous du peux
Si la mémoire ploie
Je ne sais comment
Vous exprimer
Mon esprit du moment
Sans vous ennuyer
Mais à tout écouter
Dans tout ce vacarme
En n’en pas douter
Ce trouve une alarme
J’ai bien pris partit
Peut être un peut radical
Tout ignorer me permis
Quitte à relever du médical.
Or cette foule
Ne me laisse de répit
Mon esprit elle foule
Dans le plus grand mépris
De puis lors je vis
Avec eux, toujours lié
Parfois me prends l’envie
Dans la foule, de langue délier
De ce chaos infernal
Qui jamais ne me lâche
Surgit le verbe peu banal
Et je m’attelle à ma tâche.
Dans une ronde, les mots en moi
Dansent, vont et viennent
Surgissent, chantent et larmoient
Et enfin sourient sans peines
Dans la fureur, de ma tête
S’élève leur musique
Jusqu’à finir en fête
Pour oublier les humeurs rustiques
Toutes ses clameurs
Qui en moi s’agitent
Avec toutes leurs ardeurs
Ont trouvées en moi un gîte.
Bien au-delà , de la douleur
Que cette emprise, m’apporte
J’y ai trouvé le calme et la douceur
Et leur ai ouvert ma porte.
Nous sommes bien trop nombreux
Et le chaos règne en maître
Mais dans ce ciel ombrageux
J’ai trouvé ou me mettre
Il y a si longtemps déjÃ
Dans cette toute petite enfance
Que nous avons surgit lÃ
Et grandi sans trop de confiance
Le temps semble si long
Comme si les mille vies
Qui en moi s’étalent de leur long
S’ajoutaient et multipliaient à l’infini.
Nous sommes trop nombreux
Et chacun fait comme il veut
Mais j’en suis heureux
Car tous me portent un peu.
De ce chao invraisemblable
Nait la magie du verbe
Rien de raisonnable
Juste des mots superbes.
Alors je me joue de tous
Je capte le verbe et la rime
Je m’y baigne en tout
Pour en extraire le rythme.
Voilà chez moi comment
L’esprit s’embrouille
À jamais probablement
Mais toujours sans embrouille.
A+JYT
Hors ligne
Qui a inventé l’oubli
Qui a inventé l’oubli
Qui me fait tant envie
Ô combien encombre ma mémoire
De joie et de sombres idées noires.
Quel est celui qui jouit ainsi de l’oubli
En moi reste et ne s’enfuit.
Le monde traversé avec plaisir
A laissé sa trace que je ne peux saisir.
Impossible de l’arracher.
Impossible d’oublier.
À trop regarder ce monde
Je ne peux oublier.
Qu’à la place d’une belle ronde
S’écoule durement le sablier.
Suis-je un puis sans fond
Où la mémoire survie
Sans encombre au tréfonds
Et au grand jour ressurgi.
Rien ne s’efface.
Rien ne surpasse.
Je suis condamné à suivre
Cette destinée ivre.
Je ne peux oublier.
Et j’y suis résigné.
Mais qui à inventé l’oubli
Qui me fait tant envie.
En vérité je vous de dit.
Heureux celui dont la mémoire s’enfuit.
Car aussi beau soit le souvenir
C’est le présent qui s’enfuit
Quant il décide de venir.
Je me vois obligé de vivre
Avec moi que je ne peux suivre.
Je me vois obligé de vivre
Avec ce monde ivre.
Ha ! Oubli. Si tu pouvais venir.
Pour effacer ma page.
Pour que j’arrête de fuir.
Pour commencer plus sage.
Mémoire qui aveugle, et ouvre l’avenir.
Mémoire qui éclaire, et couvre le devenir.
Me permettras-tu un jour d’éclairer mon lendemain.
Me permettras-tu un jour de percevoir le quotidien.
Toi qui à inventé l’oubli.
Donne-moi la clef.
Je suis étouffé.
Et ne cherche que la vie.
Hors ligne
blanche page
Lorsque je te découvre ainsi, encore vierge,
je sens l’irrésistible envie de te couvrir.
En mon esprit monte alors un flot, de sens,
et de non sens, mots doux ou durs,
de textes aventureux et tranquilles.
Les signes émergent du fond de ma mémoire.
Peu importe la langue, peu importe le sens.
De gauche à droite, de droite à gauche, de haut en bas.
Tous les alphabets, tous les idéogrammes,
les phonogrammes s’imposent à moi, dans la cacographie.
Tous aimerais tout comme moi te couvrir, te caresser,
se coucher en ton sein.
Les idées se disputent, imaginent se partager l’espace, le temps.
Et devant toi encore blanche, je marque une pause.
Dois-je faire le ménage dans ce turbulent mélange.
Ou au contraire dois-je céder, jusqu’à te couvrir de tous mes désirs.
Ne sachant faire taire cette bataille qui s’agite en moi,
je t’observe longuement, dans toute ta nudité.
Sauras-tu un jour, combien cela agite encore tous mes émois.
Il n’est plus question de lute ou de place, juste de désir.
Mais plus je te regarde, plus il me vient à l’esprit,
que ta nature vierge et au-delà de tous les beautés,
de tous les cauchemars que portent mes idées.
Ne serait-il pas plus judicieux de te garder ainsi, blanche.
Une épopée, une aventure épique, te siérait à ravir.
Un suspens, prenant, une énigme impossible,
te couverait à coup sur d’un habit de prestige.
Non une réflexion philosophie ! Ou un manteau d’humour.
Tu vois mon esprit est prêt à tout pour s’aventurer avec toi.
Toi qui jamais ne saura combien tu porte,
J’ai bien envie de te garder vierge.
Car finalement ta beauté candide est ainsi porteuse de tous les possibles.
Mon cœur s’enflamme à chacune de tes visites.
Tu mets mon tous mon corps en émois.
De chaque fibre je vibre de désir.
Dès qu’une de mes idée, vient à t’effleurer je m’enivre de plaisir.
Mais quoi qu’il advienne, c’est ainsi de blanc vêtue que je te préfère.
Jamais je ne parviendrais à te parer d’une aussi sublime substance.
Même mes rimes, paraisse dérisoire au regard de l’espoir que tu porte en toi.
Ô douce et blanche page,
En mon esprit
Tu résonne
En moi
Pardonne
Moi
Peu sage
Épris
Que je suis.
Hors ligne
Je n’avais le choix
Je n’avais d’autre choix que de suivre cette route
LÃ il fallait que je choie une fois pour toute
De mon pied incertain, j’ai pris le chemin
Juste au petit matin, pour gagner demain.
J’ai erré trop longtemps, à chercher une passe
J’ai bien cru un temps que rien ne trépasse
J’ai couru en vain, cette belle planète
Pour tomber enfin, sur cette fenêtre.
Que je croyais à jamais inaccessible.
Que je voyais, Ã franchir impossible.
Je m’étais fourvoyé, dans ces méandres
Je m’étais égaré, de regards trop tendres
Je faisais fausse route, en cherchant ce monde
Oubliant somme toute, cette vie si gironde
Je n’avais le choix, et suivait un destin.
Mais j’ais tous les choix, qu’imagine mes dessins.
Je n’ais su percevoir, en moi les chemins
D’aucun devoir, que je faisais mien.
J’ai suivi cette route, car tel était mon choix
Je n’étais en déroute, seulement avec moi
À courir le monde, à la recherche de ma voie
Je n’ai vu la ronde, que formaient mes choix.
J’ai conquis ma liberté, qui jamais ne m’avait quitté
Du doigt je l’ais touché, à tout jamais approprié.
Je n’avais d’autre choix
Que de suivre cette route
Car sans aucun doute
J’en possédais le choix.
Hors ligne
Je ne cherche à combler la page blanche de mon esprit encombré
Mais comme une trop lourde branche, il finirait par craquer
Je n’ai d’échappatoire, il ne me reste que le gris
Déverser ma mémoire, sans en être aigris
Je me sens ainsi construire, un gris typographique
Sans pouvoir l’instruire, un gris magnifique
À chaque approche d’une feuille de papier
La mémoire accroche, y appose son pied.
Bien trop long temps, je n’ai sus me livrer
Il était vraiment temps, de me délirer
J’avais pris la route, à la recherche du monde
Et sans aucuns doutes, rencontrer le monde.
Mais la vie fait son chemin,
Que je parcourais sans entrain.
J’ai eu beau courir la planète, fouler du pied ses chemins.
J’ai bien vu un plan net, et croisé des humains.
Mais je n’ai pas reçu l’accroche, à laquelle aspirait ma mémoire.
Je n’ai pas connu l’approche qu’attendait mon espoir.
Mon esprit s’est encombré, de tous ceux que je croisais.
Mon esprit s’est embrumé, de tout ce que je voyais.
Alors j’ai continué ma course, vers un impossible devenir.
J’ai suivi la grande ourse, perdu de mon avenir.
La vie a fait son chemin.
Je le parcourais sans entrain.
Alors que n’avançaient plus que mes pieds
Ma mémoire suffoquait.
À l‘arrêt mon esprit avait perdu pied.
Et l’espoir manquait.
Il a suffi d’un pas, pour qu’opère la vie.
Ne le savait pas mon esprit en sursis
J’ai rencontré celui, qui définitivement m’a changé
Sur la route avec lui, je me suis mis en danger
En bien peu de pas dans les lits du monde
Je me suis rencontré et fleuri le monde.
Alors sans comprendre, cette trop longue route
Que la vie m’avait fait prendre, vira une fois pour toutes
À éclairer mon parcours, à éclairer mes rencontres
À éclairer ses atours, à ma mémoire, est allé contre
Depuis mon esprit encombré, de couleurs, s’est paré.
Une mémoire écrasée sans douleur car mal préparée
Depuis à la rencontre d’une page blanche
Je me lance dans le conte d’une belle branche
De cette mémoire envahissante
Emplie d’espoir, à la vie naissante.
Hors ligne
Je ne sais qui tu es
Je ne sais qui tu es
Et je sens complexe
De bien te situer
À travers ton texte
Est-il bien pertinent
De vouloir te connaître
Alors qu’infiniment
Il nous suffit d’être
Sans jamais t’avoir vu
Sans jamais t’avoir lu
Je t’ai soudain aperçu
Dans ce texte non voulu
Il est pourtant bien étrange
De ne pouvoir se connaître
Et de nourrir cet échange
Qui dépasse tous les paraître
Je le sais à tout jamais
Avec tout notre commun
Te rencontrer, je ne pourrais
Comme tout un chacun
En toi je me suis vu
Dans ton texte vivant
Mon image, me suis pourvu
De ton contexte écrivant
Jamais ne te connaîtrais
Aussi pleinement intime
Que nous puissions être
Il restera le moi infime
Celui-ci inaccessible
Que nous cherchons
À rendre visible
Dans les textes que nous cachons.
Hors ligne
Meiji, la mer
Que j’aime à plonger
Doucement dans tes profondeurs
Humides et chaudes
Pleinement m’envelopper
De toutes tes douceurs
Comme une ode
Sentir monter et descendre
Ta magnifique puissance
Jusqu’à m’emporter
De toutes mes cendres
Telle une renaissance
Me porter à rêver
De cette magistrale houle
Jusqu’au bout de moi
Sans effort, tu me transportes
Au-delà de toutes foules
Tu prêches en mon émoi
La force de la vie m’apporte
Combien j’aime ce soutien
Qui me berce à ta surface
Et me dérive de cette terre
En ton cœur tout aussi bien
Tout au fond je trouve place
Alors que mon âme erre
Pour ta douce clameur
Pour ta tendre fougue
Je me perds pour toujours
Avec la rage du rameur
Je m’encre dans ton joug
Comme mon acte d’amour
Porte-moi de tes effluves
Envole-moi de tes tempêtes
Qui dépassent ma conscience
Couvre-moi de ton étuve
Il n’en reste qu’une fête
Alors que tu retrouves ta patience
De ton infini calme
Je sens monter haut et force
Cette puissance intime
Qui porte mon âme
Sans coquille, sans écorce
Et me berce de houle infime
Tu me prends, m’enveloppes
Tu m’élèves, me portes
Comme une barque à la dérive
Dont le fond j’écope
De ta fougue, tu m’apportes
Enfin ma seule matière à vivre.
Dernière modification par sekaijin (18-06-2020 20:37:35)
Hors ligne
Nina
Douce mélodie surgie de mon enfance
Tu installes ta voix languissante
Et emportes nos âmes dans l’errance
D’une charge puissante
Eunice combien d’oreilles ouvertes
À ta voix, ont réellement percé
Toute la souffrance couverte
Que cachaient tes rythmes bercés
Kathleen, tes chants si doux
Longuement m’ont accompagné
Sans jamais percevoir en tout
Les douleurs qui t’ont saignée
Wayman, aujourd’hui paré
Je perçois encore cette enfant
Au fond de la salle les yeux rivée
Sur les mains de ses parents
Nina, à la peau bronzée
De ta force calme et swinguée
Dans ta voix, tu nous as envoûtés
D’un jazz élégant, distingué
Simone, j’ai peur de te perdre
À chaque écoute de ta musique
De tes ailes de merdes
Tu te montre magique
Douce mélodie de mon âme d’enfance
Don j’ai percé la mémoire
Je sais l’agonie qui ta donnée naissance
Nina Simone, Eunice Kathleen Wayman
A+JYT
PS : Eunice Kathleen Wayman dite Nina Simone chantait sa peau bronzée et ses ailes de merde pour nous révéler le racisme dont elle était victime
Dernière modification par sekaijin (05-12-2009 18:47:48)
Hors ligne
La vie en devenir
Qui aurait cru
Après cette courte vie
Juste ici parvenu
Sans aucun préavis
Tout commence
Avec tant de joie
Et de l’insouciance
Qui donne la fois
Et se trouver ici
Les mains vides
Ainsi démunis
Mais le cœur avide
Comment si vite
Cette rencontre
Que le regard n’évite
Put aller tout contre
La simple vie
Aux jours tranquilles
Aux envies
Toujours fragiles
Le cœur emporté
Par tant de bonheur
L’esprit chaviré
Par toutes les ardeurs
Et s’apercevoir
Que le monde ainsi
De le concevoir
Mets en devoir aussi
Le devenir du monde
Repose tout contre
Les épaules rondes
De cette rencontre
Angoisse de l’avenir
Qui le cœur fend
Angoisse du devenir
De donner l’enfant
Alors s’enflamme
L’être pour cet avenir
À consumer l’âme
Pour l’enfant à venir
Commencera la vie
Portera le monde
Le cœur ravis
Pour autre tour de ronde
Et enfin le ventre
De courbes, se couvre
Alors que l’antre
À la vie s’ouvre
Début de l’attente
De cette délivrance
Que la vie tente
Et donnera l’enfance
Et le cœur se serre
À vivre cette rencontre
Que l’angoisse enserre
Pour donner un conte
Alors survient celui
Qu’on attendait plus
Tant déjà dans la vie
Il est totalement inclus
Le monde soupire
La vie s’affole
Là où le cœur aspire
Et nous donne un rôle
Le monde heureux
Son Å“uvre accomplie
Le cœur joyeux
Nous a conquis
A+JYT
Hors ligne
Le sens
Le sens est arrivé
Je l’ai de suite adopté
D’une profonde amitié
Nous sommes liés
Nous avons joué beaucoup
Et cela en valait le coup
Car nos quatre cents coups
Nous envieraient beaucoup
Et le temps à fait son entrée
Ce fut plus compliqué
À nous qui n’étions qu’abstrait
Il offrait l’ambiguïté.
Alors le concret avec majesté
Le pas de la porte à passé
Tel qu’il m’avait fait
Une tête, des mains et des pieds
Ensemble nous avons continué
À vivre toutes mos amitiés
De concert, à rêver et jouer
En toute liberté
Mais depuis toujours
Battait comme un tambour
Un rythme en moi fait pour
Tel un acte d’amour
Et le monde s’est dilaté
Jusqu’à exploser
Dans la douleur est arrivée
Une lumière qui m’aveuglait.
J’ai pris l’ampleur de ma tâche
À ce monde, il fallait que je m’attache
Bien trop de gens que je sache
Et le sens que je ne fâche
Lorsque le monde a touché
Le sens a changé
Du verbe s’est chargé
En moi s’est installé
Le livre avec lui a porté
Je m’en suis enivré
Le monde m’a livré
De mon espace m’a délivré
Le temps en moi enraciné
Un beau jour s’est rappelé
Qu’il m’était compté
Que deux ans étaient passés
Fort de ma vie, ma liberté
Haut et fort j’ai revendiqué
La personnalité d’un gamin en fait
Durement a été bafouée
C’est alors que j’ai appris
Qu’à deux ans, on n’a pas de vie
Peu importe que tu en sois épris
On te prive de ta vie.
Le monde avec dureté
Je me suis mis à affronter
Je n’étais pas très musclé
Mais, de ruses, j’étais armé
À tous les adultes qui
M’avaient pris la vie
J’ai jeté mon mépris
Caché mes envies
De ruse en ruse, caché
Petit à petit je me suis effacé
Part mon absence en toute tranquillité
La mort, j’ai fini par rencontrer
Brutalement je me suis réveillé
À la vie, je fus ramené
Pour ainsi dire de nouveau, je suis né
Mais l’enfance était passée.
À dix ans, sans être préparé
Devant ma vie d’adulte, je me suis trouvé
Je l’avais pourtant revendiqué
Le temps, le sens j’ai enfin retrouvé.
Hors ligne
humanité
Je me souviens de ce temps
Ou le soleil brillait haut et fort
Il flotte encore en moi
Cette odeur de joie sans effort
Je me souviens de ce temps
Comme d’une intemporelle immobilité
Il reste toujours en moi
Cette insouciante et joyeuse mobilité
Je me souviens de ce temps
Qui à l’infini semblait s’étirer
Alors que tout en moi
Me montrait la cette fin qui arrivait.
Je me souviens de ce temps
Où le soleil montait durement vers son zénith.
Et tout au font de moi
Ce confirme ce temps qui péri
Je me souviens de ce temps
Car jamais il ne me quitta.
Et c’est au font de moi
Que de sa lourde tâche il s’acquitta.
Je ne saurais dire dans sa soudaineté
Combien laborieuse fut son activité.
De ce temps qui m’a façonné
Je garde toutes les traces insoupçonnées.
Je me souviens de ce temps
Car il m’a formé et transformé
Et je sais que tout en moi
Sa fin depuis toujours je porte la croix
Je me souvins de ce temps
Ou le soleil brillait haut et fort.
Alors qu’au fond de moi
Croissait l’agonie de ses efforts.
Je me souviens de ce temps
Comme d’une intemporelle immobilité
Il reste toujours en moi
Cette incroyable mobilité.
Alors l’horizon je regarde
Et je vois décliner le soleil
D’une agonie qui me garde
En son sein sans pareil.
Je vois sa course en moi inscrite
Je sais sa fin sur l’horizon écrite
Mais ce temps qui s’étire
Repousse toujours l’instant du pire.
Et je m’inscris dans ce temps
Comme lui tourné vers l’infini
Incapable d’agir pourtant
Avant cette fatale agonie.
Je sens en moi mes pairs
Tous ceux qui au temps de l’ascension
Bâtirent cet édifice hors pair
Jusqu’à que nous nous en saisissions
Le soleil sur sa course
Bien trop loin me semble le but
Tant la douleur en moi pousse
Jusqu’à que l’agonie en soit repue
Je ne saurais dire combien j’ai mal
À voir le soleil interminablement
Frôler l’horizon, et invraisemblablement
Ne jamais l’atteindre à en être mis à mal
Je regarde ce temps
Où le soleil encore brille haut et fort
Et je sais qu’en moi
Je garde la marque de sont port.
Je me souviens de ce temps
Comme d’une intemporelle passion
Et bien au fond de moi
Toutes les routes que nous passions
Je regarde encore l’horizon
Et je sais qu’un jour viendra
Où les déraisons nous oublierons
Alors l’ascension reprendra.
Hors ligne
en réponse au slam de natty
Je reviens vers toi
Je reviens vers toi
Simple pour de dire
De me regarder en toi
Pour toujours encore vivre
Je sens en toi
Un cœur qui saigne
Une âme au aboies
Pour que je vienne
Alors juste pour toi
Qui me donna ton amour
Tout au fond de toi
Ces vers de toujours.
Regarde en toi
Et tu me trouveras.
Tu m’offris un toit
Lorsque l’amour entra.
Je reviens vers toi
Car c’est là que je réside
Tout au fond de toi.
Ou tu sens ce grand vide.
Dans ton cœur à toi
Ce trouve ma demeure
De puis longtemps en toi
Bien avant que je ne meure.
Je réside plus qu’en toi
LÃ seulement vivant
Totalement dédié à toi
À garder notre amour vivant.
Je sens en toi
Un cœur qui pleure.
Alors je dis pour toi
Mon amour à tous heure.
Garde-moi en toi.
Je n’ai d’autre demeure
Car de mon amour pour toi
Je ne voudrais, que tu meures.
Écoute au fond de toi
Chanter tu m’entendras
De cette immense joie
Qu’un jour tu me donna.
Tout au fond de toi
Je t’offre ma vie
L’éternité en toi
Juste avec toi je vis.
Je reviens vers toi
Simple pour de dire
De me regarder en toi
T’offrir un éternel sourire.
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Conscience
Je reste seul désespérément.
Plus je regarde autour de moi
Plus je perçois le néant
Jusqu’au plus profond de moi.
Ô combien est dense cette foule
Qui s’agite inlassablement
Me porte telle la houle
Et m’ignore ostensiblement.
Du plus profond des temps
En moi je sens vivre les hommes
Qui s’ignorent pourtant
À qui ma vie je donne
Je reste seul désespérément
De notre tout j’ai science
Qui en moi existe seulement
Alors qu’en tous est la conscience.
J’ai appris au fil du temps
Que bien peu parmi les hommes
Tout comme moi en mon temps
Si tôt se surent humain en somme.
Je cherche encore à comprendre
Pourquoi cette conscience humaine
En moi cherche à tout prendre
Et que je sens pourtant si saine
De beaucoup trop d’hommes
Semble si douloureusement absente.
Alors qu’en moi en somme
Toujours terriblement présente
Comme si toutes ces absences
Creusaient ma chair trop consciente
Jusqu’à briser même l’essence
De mon âme encore sciente
Je reste seul désespérément
À porter sciemment l’humanité
Dans ma chair totalement
Dans sa globale totalité
Je reste seul désespérément
À sentir tous les hommes
Sans pouvoir partager seulement
Cette paix qu’ils me donnent
Je reste seul
Tourné vers l’avenir
De voir un homme venir
À moi juste un seul.
A+JYT
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Il n’est de retour !
Sache que, quel que soit le voyage, celui qui part ne revient.
Il en est un qui part et c’est un autre qui revient.
Souviens-toi, tu es celui qui part et celui qui revient.
En toutes choses, seul le voyage importe et te retient.
À jamais cette porte tu passeras.
Tu peux regarder autour de toi
Inévitablement tu la franchiras.
Et ce quelque soit ton choix.
Il en va toujours ainsi de ce monde.
Tu es doté de ton libre arbitre.
De fait chaque choix te change en somme.
À jamais changeant celui que tu abrite.
Il convient de ne pas t’en attrister
Car cette mort qui te retient de franchir la porte.
Ouvre en toi un avenir entier
Qui joyeusement te change et te porte.
N’oublie jamais en toi celui que tu laisse
Car en fait jamais ne s’efface en toi
La vie que tu porte, et jamais ne blesse
Fort de lui qui te soutient tu seras enfin toi.
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Je marche
Je regarde l’aurore
Et j’imagine ce jour
Qui la nuit couvre d’or
D’une lumière de toujours
Je regarde vers demain
Qui reste hors de porté
Et c’est hier qui revient
Par mon esprit transporté
Alors je regarde hier
Qui ma mémoire accable
Toujours me porte fier
et ma vie s’accapare
Enfin porter par cet hier
Je me lève avec ce jour
Pour marcher sans tiers
Vers ce demain de toujours.
A+JYT
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Cette terre ronde
Effleure mon esprit
À chaque seconde
J’en suis épris
Je me couche
En son doux giron
Vers cette touche
Nous irons
Je me laisse alors
Aller à sa vigueur
Pour ce transport
Tout en douceur
Et j’effleure ravis
De tout mon esprit
À toutes secondes
Cette terre si ronde
Je la prends ainsi
À bras le corps
Sans plus de soucis
Et tous ses accords
Je plonge en elle
Avec volupté
À nous donner
À tous deux des ailes
Pris dans sa tourmente
Pour mon bonheur
Ma ronde amante
Je caresse en douceur
Cette terre gironde
Chaque jour me porte
M’inscrit dans la ronde
La vie m’aporte
A+JYT
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sekaijin a écrit:
Après le printemps
Voici que revient l’hiver
Sans aucune rigueur
L’oiseau dans la neige
Nous crie sa douleur
A+JYT
je ne croyais pas si bien dire hier soir
ce matin le sol était blanc et le cassis en fleur avait une odeur de printemps
A+JYT
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et chez moi aussi depuis 2 jours on en voit pas le soleil :(
Dame nature aussi a ses caprices
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il y a bien longtemps que je n'ai rien posté ici
Mes mots ce sont envolés
Ensembles nous avions grandi
Dans leurs voyages
Jusqu’au bout du monde
Je les aurais accompagnés
Au soleil nous aurions languis
Et oublié d’être sage
Jusqu’à qu’on en tombe.
Gorgé de mile proses
Je me suis construit
À en couvrir mes pages
À ce que l’encre fonde
Sans jamais de poses
De moi elle s’est enfuit
À emporter ma rage
Pour former une ronde
J’ai perdu mes mots
Et le texte qui s’en suit
Dans mon esprit surnage
Leur trace comme une onde
Je cherche leurs jumeaux
Dans ma mémoire qui s’enfuit
Pour bien avant l’âge
Enrailler tout cette fronde
Puis je t’ai rencontré mon ami
Toi qui par ces textes me lis
Tu me donne bien plus que tu crois
Avec toi arrive tant et tant de joie
Que mon texte en retrouve la rime
Que ma prose se charge de rythme
Pour finir par me rendre ivre
Et éveille la rage de vivre.
A+jyt
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sekaijin a écrit:
Puis je t’ai rencontré mon ami
Toi qui par ces textes me lis
Tu me donne bien plus que tu crois
Avec toi arrive tant et tant de joie
la joie est partagée, alors...
merci beaucoup
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Sekaijin, j'aime la sagesse qui se dégage de tes slams, et le sentiment d'une invitation à explorer plein de chemins de traverse .... je suis cependant un peu dérouté par l'absence de ponctuation ... mais peut être est ce une liberté d'interprétation que tu souhaites laisser au lecteur....
Bravo
vincent V