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Le tango de la mer
J’écris comme je crie, la mer comme un tango.
Dans son chant en allé, où sa brume me beugle.
Loin d’ici où tout meurt, où y’a même pas d’oiseaux.
Où cingle la syntaxe, aux chaloupes aveugles.
Sous mon phare incendié, de signaux à la houle.
Comme un ciel de barbier, implorant son étoile.
Des demains en partance, où le verbe s'enroule.
Quand se hisse la mer, aux brisants de ma voile.
J’ai réduit dans le chiffre, une algèbre du tendre.
Un chemin fait de roses.
Des chagrins d’océan.
Comme un bec à son cri, qui appel à se pendre.
Un peu plus des dérives, en tignasse plein vent.
Le squelette d’un rêve, où les tombes sont molles.
La blancheur en écho, tant de gris en bataille.
Tant de vague en solo, où les femmes sont folles
Où s’incarne soigneuse, un mensonge canaille
Que de fil en aiguille, je retourne à mon port.
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quel beau Tango
joli retour
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