Forum Grand Corps Malade et slam

Si tu savais comme les saisons défilent et mes certitudes avec
À toi je peux le dire tu m’as l’air d’avoir cette envie d’aller voir
Derrière les mots les regards, toujours chercher à savoir si la vie
Est une amie ou simplement un alibi pour dire à la mort nos échecs
Pour comprendre ou tenter d’essayer de donner à tes interrogations
Des bouts de solutions, quand tes doutes prennent l’eau dans cet océan
Ou chaque jour nous sommes impuissants, tant la vie est une aventure
Et que de ses facettes, même nos rêves de conquêtes, ont des moments de break 

Je me pose trop de questions, je cherche un espoir dans les ombres
La musique est ma bonne étoile, mais il arrive que la Lune sombre
Et que toutes mes forces paraissent vaines pour tirer mon épingle
Je me lance dans une quête, c’est clair ! Mais je ne suis pas dingue
Je sais que tous mes efforts seront victorieux au jeu de la mort
Car je tiens plus à la vie, que la vie tient de place dans l’univers
Les dingues et les Paumés conte Thiéffaine, je suis une paume
Je danse sur la page contenant dans mes cinq doigts les mots
Au fil de l’encre, je deviens derviche et mes pires angoisses dérivent.
Comprends-moi Nouga, je souffre, mais crois en nous, Gars

Croire en soi c’est sortir de l’ombre, surtout si la lune est complice
Et ça je te le dis avec malice l’humour n’est jamais lisse
De la vie j’ai chopé quelques trucs pour les jours de doute
Quand l’univers me lance des éclairs, je m’accroche a ma route
J’ai compris que les mots évacuaient les souffrances comme la douleur
Et si les angoisses parfois font des heurs sup, de l’l’horloge j’en zappe les heures
Toi dans ta quête tu danses sur la page, c’est une belle image
Tes mots sont énergie et l’encre une façon d’ancrer ta rage
Alors, continue sur ta lancée, tes efforts ne sont jamais dingues
La vie est une farce douce amère, mais avec des intermèdes meringues

Je dois avouer que je ne sais pas où aller.
Assis là, devant la feuille comme un ponton d’embarcation,
Je me demande où m’emmènerait le prochain bateau.
Je veux voyager en mots, me mettre à mal,
Je veux rendre magique ma vie d’enfant triste.
Quelques douleurs vives, d’autres plus profondes, hantent mon silence
Et me mure derrière cette soudaine pudeur, au milieu des autres.
Je veux rendre le monde meilleur. Je veux qu’il explose de bonheur.
Je ne veux que cet homme triste et ivre trois quart du temps,
Soit aussi bien que je le suis devant ma feuille d’écriture,
Tentant de composer quelques vers habile et judicieux
Pour le cœur des gens qui aime encore le mot amoureux.
Mais je me défaits de toute une part de mon être
En aspirant à la lumière pure comme si le fleuve remonté,
Je découvrais que lumière est juste l’envie d’y voir clair.
Mais la source, elle, est profondément obscure.

Alors je me dis, forcément, que je suis tout de travers,
Que le monde n’est qu’une épreuve et que je suis incapable de faire face…
Pourtant voyez-vous je suis là, j’écris, vous êtes là
C’est un moment que j’aime comme tous les jours bons d’une vie.
Alors peut-être ne suis-je pas fait du fer qui soutien le monde
Et le cœur amer des humains maussades, tièdes et sinistres au fond.
Non je suis fait d’air et d’eau, de lumière et toutes ces brindilles
Dans le brasier de mon crâne empli de noire suie et de lumineuse promesse à la vie,
D’effort et d’amour pour ainsi dire,
Toutes ces choses qui gravitent dans l’atome de mon être sont mon seul gouvernail
Dans le tumulte du monde qui cherche la paix avec l'Autre.

Merci beaucoup Nouga pour tout ce qui est fait et dit...
MoonZ