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Je ne suis qu'un maçon,
Bâtisseur de rien
Comme on cèle des phrases
Et le dessin d’un œil, devenu chair
Qui te regarde lÃ
De tout au fond du mur.
On se croit être deux et nous sommes dix mille.
Peut-être même moins
On s’imagine sans nos armes, on se devine bleu...
On ne sait qu’un mensonge
Des algèbres du tendre, accoudées à la nuit
La couleur au passé, imbibée d'ancien rose
La poussière qui rôde et fouille nos placards
On ne sait d'un miroir plus qu'une ombre trahie
On ne sait de ses mains que l'aumône du tendre
On ne sait rien de rien
On ne sait rien d'un lit
On ne sait rien de l’autre…
Et du temps qui l'emporte... On ne sait plus qu'un leurre
Tant nos masques d'aimer... On ne sait plus qu'un rêve
On le sait d’une étoile
On la montre du doigt
Et soudain, nos regards étirés, de ne savoir dormir
Et soudain c’est le jour
Et soudain tous ses yeux
Où l'on se croit dix mille où nous ne sommes que deux
Peut-être même moins
Qu' Ã nouveau des visages
Qu' à nouveau, c’est les armes !
Les armes ! Les armes !
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aux armes aux larmes
on ne sait pas si demain sera
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"Ne croisez plus le fer.
Stoppez les guerres.
Baissez les armes.
Séchez les larmes.
Ouvrez le chemin
Aux hommes de demain.
Donnez-leur envie
De profiter d'la vie."
de moi...thème ragga.
Très beau texte, sinon.
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Je préfère celui là que l'autre pour le fond, la forme me plait dans les 2. Pardon encore pour la lenteur de l'inscription, l'autre soir . Je rame pas mal
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Mais non Nicole, tout a été parfait. Tu ne rames pas du tout, tu nous hisses les voiles, sur fond de bateaux ivre.
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Tiens Nico c'est pour toi
Tu savais Nicole comme je t'imagine
Comme un chagrin humé autour de tes messages
Loin de mes bras noués…
Et toi … marchant pieds nus
Avec ta porte close...
Comptant chaque passage
Les soirs où tu t’isoles
Où rien ne te console
Des mots qui, ne sont plus…
Aux heures du passé… Où tu te cherches encore
La volonté de lire… Un cri comme étouffé
A rallumer la flamme...
Éteinte des décors
Le reflet d’une larme
En fantôme d’aimer
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Bon c'est de l'imaginaire! j'aime bien l'imaginaire, même si rien de lui n'est vrai !
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Bien vu en tt cas
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Merci beaucoup cbello, vu la rapidité, ton petit texte ne devait pas etre écrit pour moi, mais il touche des trucs très justes
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La nuit, l'imagianaire fonctionne asynchroniquement, et on y perçoit moultes pensées sans lien entre elles, mais pourtant, elles ont un fil rouge... comme un fil de soie, un fil d'arianne, mais nous, seul, avons la clef pour décoder cet énigme onirique... et le jour arrive, et malheureuseument ou heureusement, la réalité revient vite au galop...
Pas le temps de tergiverser, nos masques ombragés et sombres tombent comme des mouches, et le bruit des armes viennent toucher notre sensibilité à fleur de peau ...
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Bien : Par principe, je ne donne jamais d'explication à un texte, mais là , je me sens dans l'obligation de le faire et pour une raison simple ; parce qu’il n'est pas évident d'en saisir toute la subtilité du mot "armes". Le mot « Arme » ici ne signifie pas les armes telles qu’on les conçoit, telles qu’on les connaît, il ne s’agit ici, ni de fusils, ni de couteaux. « Des armes » tels que je les imagine, représentent ce qui nous protège des autres, ainsi que tout ce qui contribue, à masquer notre « Moi », notre « Je », notre vraie personnalité. Le fait de rester polis en gardant le sourire, envers un supérieur hiérarchique ou un patron qui vous dévalorise est une sorte d’arme. ( Le sourire, est une arme parfois). Le fait de séduire une femme, en affirmant des choses, alors que c’est faux, mais afin d’obtenir de sa part ce que l’on veut, est aussi « une arme » ; Une arme qui à la particularité, de ne pas en être vraiment « une », car elle est invisible. Elle est quand même une sorte d’arme particulière, qui parfois peut blesser, voire tuer. Combien de gens mettent fin à leurs jours, pour un amour déchu, par désespoir ou tromperie (?) Il y mille exemples, qui peuvent démontrer l’existence réelle, de ces armes invisibles…
Un grand merci à tous en tous les cas, et pour votre lecture et vos aimables commentaires
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