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je dédie ceci à Moonwalker, qui m'a percé le coeur.
Je suis Lazy, le frère et l’élève tel Lazare.
Regarde le monde grandir, il a tant à dire.
L’espoir porte l’étendard de nos enfants.
Il faut beaucoup de temps pour devenir.
Je voudrais ne jamais avoir voulu mourir
Disparaître ou me perdre, j’avais tant de douleur
J’aurais voulu arrêter le temps, me poser un instant
Seulement les gens n’entendent plus, n’attendent plus
Mon impatience c’est de la foudre, de la vie foudroyée
Je sais que tu veux prendre ton temps mais j’ai besoin
De vivre tout avant que demain s’étende sur le lointain
Je n’ai que 24 heures pour ouvrir mes yeux, mon cœur et dormir un peu.
Un jour je voudrais pouvoir m’approcher et dire simplement
Je t’aime, je respire ton air, vit sous le même soleil que toi frère.
Mais ces choses là vous savez, personne n’y croit vraiment
Les hommes et les femmes, sont sous le dôme tel les flammes
Elles restent dangereuse et se maitrisent pour ne pas qu’on détruise
Mais c’est une mauvaise façon de voir, regarde en toi, regarde en moi
Nous pourrions construire, la force qui nous hante est la marque de l’amour.
Je ne crains rien de pire que ma propre peur, alors je m’éprouve à l’épuisement.
Je ne suis pas meilleur, je suis d’ailleurs, de là où les étoiles songent
Où les pierres pleurent et despérent, je suis dans les mots, dans les écrits
Un souffle d’existence qui hurle la vie. Je suis Lazy.
Le temps est un tandem pas un ennemi, je le chérie comme un ami
Je le porte il me donne un peu d’air et de courage pour avancer.
Parfois nous voudrions nous soustraire à la réalité devenir éternité
Mais d’éternel, il n’y a que le passage des mots entre les générations
D’heure en art, d’airs en Heurts nous cherchons tous un sens à la course
La montre démontée sur mon côté toque encore par magie.
Je voudrais un cœur qui court, je voudrais dire j’aime l’amour.
Mais c’est toi qui me donne la plus grande énergie pour battre plus fort.
Toi miracle qui m’a séduit, toi ma poésie, ma prophétie, ma prose dite.
Prolixe, le poète lunaire, dit Lazy le fou est assis dans les nuages
La fumée de ces pages brûlées l’enveloppe d’une tristesse dure
Mais la camisole de mes émotions, se délite petit à petit, en clé de sol
Je me décroche du sol, man, me libère de l’amertume et des peurs
J’ai dans l’âme un feu si puissant disent les gens qui m’aiment
Moi je n’écris pas des lettre d’incendiaire, et si je décolle mon amure
Ce n’est pas pour hurler, briller c’est simplement pour apprendre
Je suis Lazy, Tel Lazare le Fils, le frère et l’élève et si tu veux l’entendre
J’ai enlevé ma peur, et j’ai revêtu se costume pour dire un instant sans doute
Que chaque jour, même rond, je parcours le monde sur cette route
De pierre, d’eau de terre, d’amour, d’humanité, d’intégrité.
Je ne peux renoncer à mes mots, ils sont nos lots à tous
Pour panser les maux et ouvrir les portes de demain aux autres.
Moonz et moonwalker se sont trouvés, ce forum est magique, des fois...
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Quel texte ! ça me touche énormément que tu me dédie un texte aussi profond... tu sembles aller de mieux en mieux malgré ton attachement inconditionné a la recherche de l'inexistant. A mon oeil tu semble remplit de désirs inassouvis car tu délaisse ceux que tu as assouvis. Tu as, je pense une vie plus intense grâce a cette recherche du désir. Cela peut te faire du mal mais au fond comme, tu le dis tu ne peux renoncer a cette intensité sous peine de ne pas vivre. Je pense en somme que chez toi la vie se traduit simplement par l'envie. Par ailleurs, j'espère avoir percé ton coeur de cet abcès qui te ronge.
Dernière modification par Moonwalker (12-07-2012 14:01:01)
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A chaque jour suffit son écriture, et là , tu me stupéfais encore et encore, à ce calme qui gronde dans ton corps, ... à ce calme qui ne demande qu'à s'extasier, se délier, ... pour venir assouvir nos pensées ... et les hypnoptiser pour être bien et détendu ...
Moonz, là , je veux t'encourager dans cette forme des cris, qui sont emprunts de pensées magiques et imaginaires, et tellement bien posée ... que j'ai envie d'aller sur la chaise longue le relire, sans besoin d'aller à la plage, au milieu de ce troupeau estival assoifé et entassé comme dans une boîte à sardines...
Bonne continuation et que la pente s'adoucisse à chaque vers, à chaque pas que tu fais ...
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