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j'ai encore allongé le texte avec les 4 dernières strophes... j'ai pas pu m'en empêcher! lol Daniel comme je te comprends lol
il m'apparait très difficile de clore ce texte quivoudrait "attraper" l'étendue de la magie des mots... ce qui est impossible je m'en rends bien compte! c'est comme vouloir expliquer l'amour!
J’aime tant les mots, c’est mon remède.
Depuis tellement longtemps ils m’aident.
Ils m’ont appris le temps mais aussi le tempo,
Les mots à peser pour mieux poser les mots,
De la vie, sa folie, et de ses emmerdes, le flow,
Dans ces moments en chaînes qui ne font pas de cadeau.
Alors mettre des mots c’est un peu de magie,
Jouer avec eux devient même magnifique.
Mes pieds quittent le sol quand s’envole l’écrit,
Sublimant les tourments, les phrases ne mentent,
Inscrivant les mirages de mes envies, elles chantent,
Et découvrent à chaque nouvel élan, une nouvelle musique.
Après les malchances, les mots peuvent guérir.
Ils me prennent la main quand ils me sentent blêmir.
Leur puissance c’est aussi leur patience face aux chagrins incrustés,
Quand le passé laisse des ombres qu’il faut apprendre à nommer.
C’est une distance comprise au fil des heures sombres des souvenirs maudits,
Aux mots dits naissant de l’acceptation et de renoncements, pour continuer.
Les mots sont d’or autant que les silences,
Et certains veillent sur mes espoirs, tel le mot « chance »,
Ce sont des « mots-remèdes » qui m’aident, contre les brouillards et l’errance.
J’ai connu les mots d’un soir, aussi ceux qu’il ne faut plus attendre,
Ainsi que les mauvais et les bons moments pour que les mots se laissent entendre,
Et quand prêter l’oreille pour les petits mots à surprendre.
Ces mots inutiles, passés inaperçus, à jamais perdus,
À peine audibles, mais c’est du bout des lèves que souvent on se livre.
Les mots peuvent aussi sonner faux et nous mener à la dérive,
Ou devenir les plus beaux et donner la vie à plus grand.
Comme lorsque proche du sommeil les barrières sont rompues,
Quand la trêve est faite avec les retenues, les mots sont plus touchants.
J’ai entendu les mots bruts du petit matin, les mots de quelqu’un,
Et la nostalgie qui revient en boomerang, déformer les mots de la nuit.
Les mots de la solitude, les mots des maux enfouis, les mots amers ruminés des mauvais lendemains.
On a aussi des mots sur la langue, qui ne trouvent d’issue sauf quand le lapsus nous trahi,
Des mots qui nous enferment, des mots durs qui meurtrissent et malmènent,
Des mots justes qui brisent les cœurs, mais aussi les chaînes et les chemins habituels.
Oui, en nous survivent des mots de chagrins mi-oubliés, des mots chargés,
Et des mots vides de sens après coup, ceux de nos amours désaimés.
Il y a aussi des mots qu’on refoule et des mots lourds pour meubler,
Lorsque le lendemain d’un combat, coule comme à son habitude le café.
Et on peut entendre ou dire le mot de trop, celui qu’on appelle « la goutte d’eau »,
Ou le mot malheureux, quand un cœur trop agité ne réfrène plus ses mots.
Oui, on frôle parfois la folie dans l’écrit, et quand on décide de la partager,
Des fois on ne sait même plus ce qu’on dit et ce qu’on a déjà répété.
On note des mots qui trottent certains soirs comme une maladie,
Mais d’autres sont des lueurs d’espoir et réconfortent comme des amis.
Il y aura toujours ceux qui nous ont poignardés,
Mais il y a aussi ceux qui nous font chaque jour avancer… Et aimer…
On retranscrit les sourires à la vie et les douleurs qui ont blessées,
Et on inscrit des mots rapidement dépassés,
Car avec eux sans cesse notre vie est redessinée.
L’écriture souffle sur les intempéries des cœurs malmenés,
Comme un vent venu pour nous aider,
Pour rendre au paysage toute sa beauté.
Derrière la brume et les ratures il y a la paix,
Grâce à la plume, de ses blessures l’être renait,
Et va au devant de ce qui l’effraie,
Pour découvrir qu’il peut encore aimer.
A-partir des nuages naissent les nouvelles histoires,
Et les plus beaux moments d’espoir… et d’échanges.
Mais certains mots sonnent parfois de façon étrange,
Alors qu’on les a toujours entendus.
Il y a ceux qu'on n'a pas, et d’autres nous sont inconnus.
Il y a aussi des mots qui font « tilt », pour avertir,
Et ceux derrière lesquels on se cache, ceux pour mentir.
Mais à quoi bon les gâcher alors qu’ils existent justement pour nous découvrir ?
Dans les mots vifs et les mots chuchotés
Le nuage de sens cachés, les jolies liaisons
Les échos réactifs et les impressions laissées…
C’est comme si je cuisinais !
Je me sens un peu créatrice, une écriturienne.
Reine d’aucun monde, mais des mots je suis épicurienne.
Dernière modification par écriturienne (30-06-2012 21:30:36)
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ah, jolie porte que tu ouvres à la dernière strophe!
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merci nicole
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les mots rémedes contre la part de nous même souvent cachée
bravo
biz
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merci nouga
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