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La lettre je l'écoute quasiment tous les jours
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on te reconnait a ce qui te touche
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des trés bons textes
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mmagweno a écrit:
La lettre je l'écoute quasiment tous les jours
De plus en plus de points communs frangin
Merci Nicole c'est tt à fait ça
Merci Nouga cool que t'aime
Je continuerai alors
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C'est vrai poto... Le 1er opus de Shu' est de 1998 et il déchire tellement encore pour moi !
Merci bcp
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SHURIK'N - MON FILS
En tant que père je comprend tellement ces paroles !!!
Je ne cautionne pas... je comprend .... bon comme 99% des textes de Shu'
Regarde-moi bien au fond des yeux,et contemple un amat de haine,
Autant d'années passées à rescenser 100 fois la scène.
Tout ce temps à faire semblant, mais forçant à sourire aux gens.
A maintenir ma peine et ma colère sous le silence
Souvent j'ai cru ne pas pouvoir tenir , ne plus pouvoir mentir,
Y'avait trop de colère et j'voulais pas leur faire subir.
Alors j'ai gardé ça en moi et je l'ai laissé grandir,
Parallèlement toi t'es resté dans ma ligne de mire.
Mes proches ne savaient plus quoi faire pour me redonner vie,
Mais en tête j'avais qu'un seul but et plus aucune envie.
Je sais qu'ils s'inquiétaient pour moi,pensant à l'avenir.
Ils ne savent pas que ce jour là ,je suis passé en mode survie.
Et depuis chaque jour j'enfile ma plus belle tenue,
Celle du mec qui va mieux,pour qui le calme est revenu.
Et sans rien dire j'ai accrocher ma vie à ton visage,
Et mon coeur s'est noirci doucement,se nourrissant de rage.
Je glisse lentement vers le noir je le sens.
Et la raison pour laquelle ça arrive tu la sait.
Et si Dieu se fâche,tant pis je ferais sans,
Aucun repos possible tu le sais,je le sens.
Tu sais pas à quel point j'attendais ce moment,
Laisse-moi lâcher ce poids qu'je traîne depuis trop longtemps.
Ecoute,à cause de toi j'ai plus sa bouille au petit déj,
Son sourire comateux,ses petites mains qui vers moi se lèvent.
Et chaque jour n'est fait que du manque de sa voix,
Et j'me surprends à espérer que ses jouets jonchent le couloir.
Seulement il reste vide ,comme moi,
Personne viendra me chercher pour matter Naruto collé au creux de mes bras.
Plus de cache-cache,plus de bagarre,
Plus de Mario Kart,ni même de virées au parc.
Il n'entendra pas tout ce que j'avais a lui dire,
Les histoires inventées,de ninja,de sabres magiques.
Tu m'as privé du plaisir de le voir grandir,
Il m'a donné l'meilleur et toi,tu m'as rappelé qu'il y avait le pire.
A l'église,on m'a dit qu'il est bien ou il est,
Mais qu'est-ce j'en ai à foutre,c'est moi qui aurait du y allé,
Tu vois,je suis toujours là et la moitié de moi est ailleurs,
L'autre elle pleure sur ses genoux des larmes pleines de fureur.
De celle que nul saurait calmer,
De celle que le diable même refuserait d'affronter.
On dit qu'le temps guéris des plaies les plus tenaces,
Mais les plus grandes restent et laissent toujours une trace,
Vas-y,implore ton dieu à genoux,moi je m'en fous,
Ton Dieu m'a lâché la main,le jour ou il m'a pris mon bout de choux.
Je dors plus la nuit,je tourne en rond,
Je parle à ses photos et j'bloque sur son lit,les yeux au plafond.
Une fois sur deux ,je m'endors dans sa chambre,
Et au réveil,à chaque fois c'est le même cauchemar qui recommence.
Ça fait un bon moment que je marche au bord du précipice,
Je m'apprête à franchir la ligne,ou s'arrête l'humanité.
Y'a des amours qui valent bien tous les sacrifices...
(Bruit d'un coup de feu dans la chanson)
Fallait pas tuer mon fils!
Je glisse lentement vers le noir je le sens.
Et la raison pour laquelle ça arrive tu la sait.
Et si Dieu se fâche,tant pis je ferais sans,
Aucun repos possible tu le sais,je le sens.
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MJ si tu as encore des perles comme ça dans ta besace, tu peux en remettre une couche.
Des textes poignants, des textes déchirants de douleurs mais remplis de tendresse.
Personnellement je découvre, je suis un ignare.
Merci !
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Des (bons) Rap oh oui je peux en mettre un sacré paquet
Merci bcp
Je ne cherche à convertir personne au Rap, uniquement du partage et comme le notait justement Nicole, parfois à cause de la zik de certains morceaux de Rap et/ou du type de phrasé, on pase à coté de très beaux textes
Je remet pas mal de trucs cet aprèm'
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Tu m'excuseras, mais je suis un de ces réticents au rap ! L'âge sans aucun doute.
Le rythme me saoul, toujours le même, ne laissant pas l'émotion transparaître au travers de texte comme ceux-là . Souvent la musique couvre la voix, je ne comprends pas et je décroche.
J'en ai entendu de rares ou l'harmonie avec la musique faisait corps, mais ils sont passés et je n'ai pas de référence.
Tu vois toute l'importance de partager ton expérience et tes connaissances, défricher un vieux terrain envahi de vieux clichés.
Merci MJ, ne m'en veux pas de mon ignorance.
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Pas du tt t'inquiètes
Tu sais je ne suis pas tout jeune mais question de gouts et de vécu... j'écoute toujours du Rap.. le bon j'ose espérer
Oxmo Puccino a jouer avec des musiciens Jazz.... le regretté GURU (USA) avait créer Jazzmatazz un mélange Rap, Soul, Jazz parfois.....
Hocus Pocus de Nantes sont très musicaux dans leurs créations.
etc etc.....
Mais je te redis j'ai aucun soucis à ce qu'on aime pas le Rap encore heureux je serai bien bète
Je remet des textes au plus vite
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OXMO PUCCINO - ARRIVES SUR TERRE
J'ai longtemps pensé que nous vivions dans un asile à ciel ouvert
Avec du recul j'ai découvert
qu'on est tous de la même planète , mais pas du même monde
Votre dimension n'est pas nette , la mienne est profonde
En plongée constante , vu qu'à la surface l'apparence trompe,
On n'sait plus qui est qui est vivant,
Je suis du même avis que David Vincent,
J'ai saisi pourquoi soufrait tant d'innocents
Depuis que l'argent liquide entame sa disparition
Une ancienne espèce est en voie d'apparition
Venu d'une galaxie lointaine sans émotion,
Ni notion du bien du mal , attention au conflit final
A ce rythme on sera bientôt les derniers animaux
Visiteurs impolis, passagers en escale venu lâcher bombes atomiques
Cette terre n'est pas la notre pour la détruire ainsi,
J'vois passer en étoile filante, les chanceux qui ne sont pas .......
Arrivés sur terre par erreur
J'ai caché les preuves et détruis ton vaisseau
Sur terre à la dérive
D'où tous ces SOS, le cerveau se consume , faute d'assumer le fait d'être...
Arrivés sur terre par erreur
Je suis le scientifique surnommé l'artiste, presque soit disant quasi-autiste
Accusé d'écrire depuis la lune et j'm'en fiche
La vérité n'sort plus de la bouche des enfants mais de celles d'OX
On a beau parler la même langue et rester débranchés
Atterrir au même endroit et demeurer des étrangers
Raison pour laquelle l'amour t'en à tant manqué ,tu t'es demandé si t'avais pas été adopté
Ces réactions t'ont tellement marqué , tu doutes de la pater et de la mater...nité
Le nouvel ami d'ta maman t'a mis à la porte,
Ce comportement n'a rien d'humain ni d'unique , il est cosmique
T'as pas connu ton père le traite pas d'tocard,
T'es certainement arrivé sur terre mais sûrement...
Tu connais le nom qu'on t'a donné , tu sais pas qui t'es coupable d'exister , peu seront acquittés
Tous coincés entre la naissance et le décès , à ta vie va chercher un sens
Déprime à l'essai , on s'évade comme on peu
Si tu te supprimes, c'est garanti tu rentreras pas plus vite
Fais comme moi , apprivoise tes peines, tes pleurs,
Mets toi à l'abri sous mon raisonnement
Songe à jeter l'éponge , prend ce mouchoir , essuie tes joues , apprécie l'air qui se joue
Mon chant sonne un nouvel air qui me plait , j'te chantonne arrivé sur terre .....
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AKHENATON - MOTS BLESSES
Si avant tout j'devais décrire ma vie, elle serait sucrée telle le miel d'Alep
Dieu m'a donné une épouse qu'j'aime
3 ptits anges doux à mon coeur, mes yeux, mes viscères
Après le flou d'ma jeunesse, j'compris à quoi ma vie sert
Mais les cicatrices sont bel et bien là , vestiges de tourmentes
A les entendre j'ai connu qu'l'amour brutal au sein des tournantes
Comme si l'existence n'était pas éprouvante
En bout d'course, il fallait en plus de cela qu'ils nous mentent
Les loups d'la bourse et les chiens d'la politique affichent l'épouvante
Comme une arme suprême, c'est bien l'humanité entière qui perd de sa superbe
Le genou honnête plie sous l'poids dément de l'argent
Insulté 1000 fois, j'voudrais encore avoir confiance aveugle en m'sieur l'Agent
Mais il avance grimé et tourne
Ironie du sort, viscéralement j'ai toujours eu peur des clowns
J'ai vu votre démocratie s'mesurer en dollars
Quelques millions et l'Ohio devenir l'Angola
Que dire d'vant les massacres, que j'suis un p'tit poète de zone suburbaine
Au lieu d'l'essentiel, ils désignent mes rimes comme étant le problème
Blessé, mes mots viennent mourir pour toi
Des mots bléssés, bléssés, bléssés
Si ensuite j'devais décrire mon enfance, j'la peindrais en bleu
Même avec l'amour d'mes parents scindés en deux
Car face à l'épreuve, j'ai bâti Alamut, au bord d'mes lèvres
Comme Hassan Sabbah a répandu la terreur au coeur du monde des lettres
Une armée d'vers assassins, live de la retraite forgée dans l'respect
Pas dans la haine qu'on m'prête
Car si c'n'est pas à la fin d'leur monde avili qu'on assiste
J'vois aussi des soits-disants frères dans les mosquées crier et donner dans l'prêche
raciste
Alors qu'ils doivent sourire, ils lancent des regards noirs, et une mine triste
Comme si leur mère venait d'mourrir
Lassé d'les suivre, j'écoute \"Hamzé la raison\"
Je parle de paix et des barbares belliqueux veulent raser ma maison
Tous les soirs à 20h, horrifié d'vant l'écran
Ode à l'amnésie quand dans tes bras, chaque seconde de toi je m'éprends
Mes peurs s'volatilisent quand elles effleurent tes sourires
J'viens d'marcher dans cette vie, j'espère que Dieu me laissera courir
Sinon tant pis, c'est lourd à porter, j'ferai mon chemin
Quoi qui s'passe, tempête, cyclone, orage ou temps serein
Blessé, mes mots viennent mourir pour toi
Des mots bléssés, bléssés, bléssés
Si pour finir j'devais choisir ma mort, ce serait en sommeil
Fauché en plein rêve avant de revoir le soleil
Si seulement elle pouvait arriver tard, j'finirais mes livres
Buvant sur tes lèvres, tellement d'nuits que j'en serais ivre
Traité décisif, c'que j'voudrais, chaque rime subit la gravité, et j'pousse mes vers
Comme c'fou de Sisyphe, mon carnet jauni par la lumières des étoiles sous les toits
P'tèt on se rappellera, que j'noircissais ces parchemins sous mes doigts
Que j'promenais au pays, sous les ficus émeraude
Que j'combattais tous les tyrans, qui marchaient sur les traces d'Hérode
Tu sais la paix s'respecte, sa défense s'résume pas à quelques caches d'armes qu'on
inspecte
Si certains placent leur avenir sous la toge de bliss
La justice tire aucune gloire de l'assassinat vil de ses fils
On peut s'mentir, abrité derrière 1000 artifices
La vie est une mère, elle gardera le sens du sacrifice
Rien n'est plus noble qu'une cause juste, oppressée
Acculée au mur, dernière défense, c'est mes mots bléssés.
Blessés, mes mots viennent mourir pour toi
Des mots bléssés, bléssés, bléssés
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bien ? ou beurk ?
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non, sans voix parce que j'admire
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moi aussi meme aprés tellement de ré écoute et relecture
merci bcp
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Arrivé sur Terre sonne jaz ou je me trompe !
Les deux textes emballent et déballent ! Faut "voir" en musique et en rythme !
Merci encore MJ de nous initier !
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Oh de rien merci à toi pour ton ouverture et aux autres qui lisent
Oxmo l'a eu joué un peu Jazzy oui comme il a fait tt un album avec des Jazzman.
Merci bcp encore
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SHURIK'N - OU JE VIS
Mais qu’est-ce que je vais leur dire
Maintenant qu’ils sont là ?
Bienvenue, ça fait longtemps qu’on vous attend?
Franchement, on n’y croyait plus
Vaut mieux que vous le sachiez
Je ne sais pas vraiment à quoi vous pensiez
Une chose est sûre, vous n’avez rien à nous envier
Je parie que chez vous les jours s’écoulent
Inexorablement, calmes
Ici, pas un ne passe sans qu’un gosse trépasse
Les larmes succèdent aux lames
Je parie que vos pères vivent plus longtemps
Vos mères sourient plus souvent
Ici, il y a les chanceux et ceux suent leur sang
Les sans-abris, démunis
Je sens que vous ne comprenez pas ce que je dis
Tant mieux; ici, c’est un peu comme les étoiles
La nuit les mecs détalent plus vite qu’une blate sur une plinthe
Les plaintes pour vol volent
Les gens s’affolent
Le FN colle, la haine racolle, y’a plus d’auréoles
Les pourris se gavent
Les petits tombent dans les caves, bavent
Je parie que chez vous y’a moins de tombes
Ici, c’est grave, y’a des pères qui battent leurs gamins
Disent qu’ils les aiment
Et certains hommes aiment leur femme avec des chrysanthèmes
La passion prend le dessus souvent
Trop souvent asservie par un dogme
Les fanatiques se lavent dans des bains de sang impur
Je vous jure, c’est pas la fin de votre quête
Ni la bonne planète
Ici, les gens différents, ça inquiète
Refrain:
Vois où je vis
Des gens meurent encore de faim ici
De froid, d’ennui
Certains flirtent avec l’oubli
On plie ou on paie le prix
Vois ceux qui en rient
La conscience
C’est comme les taches, ça s’essuie
(bis)
Je sais pas comment c’est chez vous
Ici l’argent fait la loi
Les lois sont faites par et pour ceux qui en ont
Les autres affûtent leurs dents
Trop de vies abreuvent les sillons
Trop de croix au crayon
Baïonnettes aux canons
L’homme tue l’homme pour des ronds
Si j’étais vous, je ne resterais pas lÃ
Même si on vous accueille aujourd’hui
Demain, on vous jettera, croyez-moi
La couleur crée des frayeurs
Chez ceux qui ignorent la voix du cœur
Mais y’en a trop, y’a sûrement une erreur
Ailleurs, je suis sûr que c’est pas comme ça
Quoi, me faites pas croire
Que là -bas aussi les cons sont roi
On a eu deux guerres, Hitler
Et y’a encore des gens avec le même genre d’idées pas claires
Pour les pas clairs
Alors je prie les pères, vos grands-pères
S’endorment sûrement au coin du feu le soir
Ici, c’est l’hospice
Rien à foutre, l’histoire c’est un tableau noir
Bien sûr, j’ai peur des fois, je pense à Tess
Je crains qu’il ne blesse Yanis
Petite gaisha ne cachera pas ses tresses
Je saignerai pour ça, les poings serrés
Sans geindre, j’avancerai droit vers l’autre
Prêt pour une dernière étreinte
J’espère que chez vous c’est pas comme chez moi
Construire sa vie avec la mort en soi
Vivre en armure, sentir son sang devenir froid
Je sais, c’est pas gai, mais tout est vrai
Ici les gens pas comme les autres,
On les hait depuis l’éternité
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Comme promis à Nicole si elle passe par la et pour quiconque serait de passage
SHURIK'N - ONCLE SHU'
J'ai brulé l'encens sacré, dans le secret développé mon Chi
Fait offrande à Shinam, salué 3 fois mes armoiries
Les sens aiguisés, grisé, excitation maîtrisée
3 verres de Saké me changent en kamikaze excité
Chargé de mission pratique za zen
Avant de charger au rythme accroché
Oncle Shu de Mars en live, en clair ça va chier
Un shinobi chat' cherche le mouvement parfait
J'ai répété mes koens
Cent fois chuté, cent fois je me suis relevé
Telle est ma voie entre la terre et le sabre, la feuille et le mic
Le parfum d'un havre de paix, et des bruits de bataille
Rônin, passe ton chemin si ton style n'est pas mûr
Mûr comme une technique walin, souple comme le Yin
Le mien perdure, inspiré par le vent
Mes rimes sont parfois brises légères, parfois ouragans
Parfois mon pinceau trace de douces frises couleur de sang
Esprit calme comme un joueur de flûte au bord d'un lac
Le sombre monarque claque comme un fier guerrier tend son arc
Précis, l'orfèvre agasse
Les MC jasent et délaissent
L'oncle Shu sort, garre à leurs fesses
Ca sent le suchi
Refrain (x2) :
J'débarque comme un atémi
En kimono l'ennemi tape de mon tanto sur le tatami
Et tous les fous, les chu,
Faites pas les fous ici
Le SiFu y'en a qu'un
Original Jo Shu
J'en ai vu défiler des cons se prenant pour des bonzes
Voulant m'éliminer, moi qui ai vaincu des guerriers de bronze
Un samuraï sans faille, ombre de l'ombre épouse la nuit
A chaque sortie un MC trépasse, la loi de mon bokken sévit
Seuls les forts survivront, surpris les autres suivront
On paie cher pour une phrase en carton
Du coup y a de la pression
J'faillirai pas dans l'action, j'trahirai pas ma section
J'veux pas qu'un kaishaku tranche mon cou pour haute trahison
J'prévoie le pire pour être le meilleur
Mais j'suis pas le genre à faire des pattes pour niente
J'aime les proses comme les pâtes al dente
Et feinter ne sert à rien, les shuriken sont lancés
Traquent leur proie telle une sentence prononcée
Devant greffier et si au même instant un homme me vise il s'est manqué
Vaincre est une devise plantée au centre de mon être acharné
Cherche pas à comprendre on doit l'faire
Question de karma, on lutte pas contre sa destinée
Guerrier on est, guerrier on finira
L'inévitable est permis, ainsi la peur s'évanouie
Cède la place aux astres les plus hardis
La rage surgit, paré le kama dans une main
Dans l'autre un sabre serré
Approche de ma montagne petit
L'Oncle Shu est prêt
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J'apprécie le rythme et le fond, mais je ne pige pas toujours tout, d'autres encore auront plus de mal, connaître le chi, l'atémi, le tanto, le tatami, le bokken, le karma, faudrait expliquer beaucoup de mots et donner d'autres références. Difficile.
Mais on ne peut pas toujours tout comprendre !
Merci encore MJ !
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je passe toujours partout, tu sais bien MJ, et j'ai bien aimé, je connais quelques mots, et la flute au bord du lac me rappelle une vidéo que tu avais mis ici, où on voyait les apprentis dans un calme très dense
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Je sais je sais
Merci pour ta lecture
Il y a des termes propres aux AM oui c'est sur, il connait bien pour pratiquer lui même un des nombreux styles de Wushu
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toujours fan de shu, mais il le vaut bien
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merci poto
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Je partage avec vous trois textes d'Yves Duteil que j'apprécie particulièrement
http://www.youtube.com/watch?v=plf29emR_y8
Comme dans les dessins de Folon Yves Duteil
Comme dans les dessins de Folon
Ceux qu'on aimait quittent la Terre
Le corps lourd et l'âme légère
Un peu plus grave à l'horizon
Dans leur pardessus de béton
Ceux qu'on aimait nagent en silence
Dans le temps sage de l'absence
Comme dans les dessins de Folon
On pourrait presque les toucher
De l'autre côté du papier
Fantômes gris des jours de peine
En long cortège de semaines
A rêver loin dans leur lumière
On pourrait presque enfin se taire
Comme dans les dessins de Folon
Il y a du rose et du vert pâle
Et des souvenirs bleu d'opale
Dans un champ vide de coton
Comme des bulles de savon
Prisonniers de la transparence
Ceux qu'on aimait doucement dansent
Comme dans les dessins de Folon
On pourrait presque s'envoler
Dans la lenteur de leur passé
Frôler d'un long battement d'ailes
L'exil sans fin qui les appelle
A rêver loin dans leur mystère
On pourrait presque enfin se perdre
Comme dans les dessins de Folon
Ceux qu'on aimait nagent à l'envers
Oiseaux de l'eau, poissons de l'air
Perdent le fil de nos saisons
Dans la brume de leur prison
Ceux qu'on aimait toujours s'effacent
Derrière les voiles de l'espace
Comme dans les dessins de Folon
Un jour on voudra leur parler
De l'autre côté du papier
On rêvera d'aubes plus pâles
D'éternité couleur d'opale
Un jour on se laissera faire
On glissera dans leur lumière
Comme dans les dessins de Folon...
http://www.youtube.com/watch?v=3JBps0j_exY
Les Fées Yves Duteil
Tu ne pouvais jamais dormir
Sans que j'invente pour ton plaisir
Des histoires de magiciens qui font tout avec rien,
Et j'inventais, pour que tu dormes,
Dans la chambre, les soirs de pluie,
Des crocodiles en haut-de-forme
Et des grenouilles en queue-de-pie,
Et des fées à n'en plus finir.
Et des fées à n'en plus finir.
Y avait la fée aux yeux mauves
Que l'on regarde et qui se sauve,
Et la fée des vents de la nuit
Que l'on appelle mais qui s'enfuit,
Et puis la fée dans la lagune
Qui s'amuse à couper la lune
En milliers de petits morceaux,
Et qui les fait danser sur l'eau.
Et quant à la fée Carabosse,
Elle t'emportait dans son carrosse,
Et tu fouettais les cent chevaux
Jusqu'Ã la mer au grand galop.
C'est alors que tu t'endormais.
Moi, doucement je m'en allais
Bercer mon coeur de ton sourire
Plein de rêves et de souvenirs,
Et de fées à n'en plus finir.
Et de fées à n'en plus finir.
Puis, un jour tu as dû grandir,
Toutes les fées ont dû partir,
Avec elles les magiciens
Qui font tout avec rien.
Mais depuis, pour que je m'endorme
Dans la chambre, les soirs de pluie,
Quand les nuits sont trop monotones,
Je repense à nos jours enfuis,
Et les fées à n'en plus finir
Se rappellent à mon souvenir.
Y avait la fée aux yeux mauves
Que l'on regarde et qui se sauve,
Et la fée des vents de la nuit
Que l'on appelle, mais qui s'enfuit,
Et puis la fée dans la lagune
Qui s'amuse à couper la lune
En milliers de petits morceaux,
Et qui les fait danser sur l'eau.
Et quant à la fée Carabosse,
Elle est partie dans son carrosse;
Elle a fouetté les cent chevaux
Jusqu'Ã la mer au grand galop.
Les enfants, c'est fait pour grandir,
Pour s'en aller vers l'avenir
En laissant derrière eux des rires
Pleins de rêves et de souvenirs
Et des fées à n'en plus finir.
Et des fées à n'en plus finir.
http://www.youtube.com/watch?v=Y6R3R9ELPkw
Etre et avoir Yves Duteil
Loin des vieux livres de grammaire
Écoutez comment un beau soir
Ma mère m'enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir...
Parmi mes meilleurs auxiliaires
Il est deux verbes originaux
Avoir et Être étaient deux frères
Que j'ai connus dès le berceau
Bien qu'opposés de caractères
On pouvait les croire jumeaux
Tant leur histoire est singulière
Mais ces deux frères étaient rivaux
Ce qu'Avoir aurait voulu être
Être voulait toujours l'avoir
À ne vouloir ni dieu ni maître
Le verbe Être s'est fait avoir
Son frère Avoir était en banque
Et faisait un grand numéro
Alors qu'Être, toujours en manque
Souffrait beaucoup dans son ego
Alors qu'Être toujours en manque
Souffrait beaucoup dans son ego
Pendant qu'Être apprenait à lire
Et faisait ses humanités
De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter
Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités
Pendant qu'Être, un peu dans la lune
S'était laissé déposséder
Avoir était ostentatoire
lorsqu'il se montrait généreux
Être en revanche, et c'est notoire
Est bien souvent présomptueux
Avoir voyage en classe Affaires
Il met tous ses titres à l'abri
Alors qu'Être est plus débonnaire
Il ne gardera rien pour lui
Alors qu'Être est plus débonnaire
Il ne gardera rien pour lui
Sa richesse est tout intérieure
Ce sont les choses de l'esprit
Le verbe Être est tout en pudeur
Et sa noblesse est à ce prix...
Un jour à force de chimères
Pour parvenir à un accord
Entre verbes ça peut se faire
Ils conjuguèrent leurs efforts
Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés
Ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier
Le verbe Avoir a besoin d'Être
Parce qu'être c'est exister
Le verbe Être a besoin d'avoirs
Pour enrichir ses bons côtés
Et de palabres interminables
En arguties alambiquées
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été
Et de palabres interminables
En arguties alambiquées
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.
Paroles et Musique: Yves Duteil 2002 "Sans Attendre"
Paroles d'Yves Duteil
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très beaux textes, merci
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J'adore le dernier ! C'est tout !
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