Forum Grand Corps Malade et slam

DECLIC POSITIF

bon j'espère que c'est un peu plus agréable à lire et écouter et je voulais dire que je remercie l'encouragement des forumeur. qui me donne la forme.

Je me donne sur du son serein, déposant le surin je prends le burin
Les cousins, gouttez au pâlot fumeur de barreau comme un cubain
Je mouve, la cucaracha, curaçao dans le verre, je pionce sur un bouquin.

Quand je serais roi, je m’alimenterais à la chair de requin
Quand je serais roi, je fumerais plus, je rangerais ma sale humeur
Dans une penderie sous clé, mon coffre plein de vent, je serais chanteur,
Dans le banquet de mariage de la nécessité et des promesses d’avenir.

Quand je serais roi du ballon, la terre touchera à son but, un messie en devenir,
Je dribblerais taclerais à la gynéco la sainte nitouche qu’elle goutte au nirvana.
Moi, je me sens à l’aise, le soleil est balaise, donc je reprends un peu de nivéa.

Joue avec niveau, le veau sacré dans le bide, je me déride et débride ma musique,
Comme un moustique aux épices, j’explose le beat, trois litres de jus énergétique,
Je nique tout, au nom de la clique. Au cirque je suis l’homme fort plieur de son
Casseur de BPM, monte la chaine, je me déchaine trop de haineux bons fistons
Chante dans les caissons pour des biftons, je me fais plaisir avec ou sans pèse.

Je suis le vrai soleil, ces mecs sont des faux prophètes
Leurs esprits est truqués, fourré de mauvaise cacahouètes
Et comme je brille, ils deviennent ombres, je suis trop brûlants
Ils ne savent pas combien leur esprit est étroit et pesant.
Je claque ma rythmique solaire, plaque ma rime en tout temps
Mais ils préfèrent croire que leurs blazes font leur valeur.
Ma ligne de poudre magique est une drogue forte, pleine de saveur
Ils ne veulent pas entendre que mon slam est authentique
Ils sont des enfants perdus et leur vers sont pathétiques

Mais je les foudroie, comme le crissement d’une craie sur le tableau
Car j’éduque à la vrai magie j’ai même des ailes dans mon dos
Comme un ange renégat je fume ces faux poète slameur sans stylo
Qui picore leur éternité tragique sur la pierre de leur cœur sans battement.
Car ils sont prisonniers du temps, pris par l’époque, rongeant leur sang
Cherchant des trésors qui dorment dans l’enfer d’où la lumière s’échappe
Ils sont jappements, vivant de balbutiement dans leurs flaques.
Je suis hurlement, mon cri parcours l’asphalte comme se distribue des tracks
Ils sont vendu, rendu proche de leur fin assénant leur vers obscènes.
Ils sont jeune et imprudent, je suis millénaire et insondable.

cette scène est mon royaume, Alexendre le grand est mort d’avoir voulu y prétendre
Je suis flammes ils sont cendre, pris au piège il ne peuvent que déscendre
Admettre mon style au majeur, car je suis plus qu’un simple slameur
Je slame rage heure après heure, cette vie qui s’emplie de couleur
Quand la lumière solaire applique sa chaleur sur le cœur des passants.

Rimes laser contre leur épées de bois, je fais des mots pansements.
Je suis zen, même quand je saigne, car la vie enseigne à tenir bon
Et quand je bombe le torse, c’est que des gros morses aux grandes dents,
Veulent  planter ma carne.

T’entends bien le son ou quoi ?

Je ne suis pas un chanteur en chemise mauve,
Qui sample sur une gratte sa joie de vivre, je blues et c’est mon style,
Dans ma bulle je déballe ma vie, c’est viscéral
Car je suis comme tous un anormal, mentalement instable,
Faut que je construise. Ils brandissent des montagnes de frite,
Comme si c’était de la vérité,
Mais je suis un pitre que pour les gens qui me sourissent.
Faire taire mon envie dire comme dans ce bar de Paris,
C’est comme éteindre le seul truc qui pousse à vivre.

La vérité, j’aurais dû tous cramer au DOWNTOWN avec MJ.
Vous jouez dans des cours d’eau polluée de l’air parisien,
Je marche sur l’océan quand je plonge mon rap dans l’huile
Pour enflammer le Molotov, Allez vous faire niquer Tous et cette meuf en toc,
Qui se moque du mot « aimer »
Parce que c’est trop ringard de dire des choses sincères, hein!

Tu vois moi mec, je la roule la musique, la fume et je te fuck
Comme ces filles que tu mates devant ton sirop de tomates et Chuck
Nourris-toi de la merveille d’être homme, pas de tes larmes chewing-gum
Sinon je reviens avec un gun et je te descends tout net comme un rhum.


MoonZ, 2012