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Bonjour,
Des textes sur l'amour, la vie et le temps qui s'échappe.
c'est pas du déo, c'est un duo textuel
Le premier
Un jour, j’ai rencontré une femme. Elle était belle.
Belle était seule, seule et j’étais seul, drapé de mes ailes.
Mes ailes de papier, crayon elle était la seule.
La seule qui donne sens à l’homme misérable que je suis.
Parce que je regarde, belle, je gueule belle comme la comédie.
Comme il dit mon vieux : l’amour ça dure qu’un temps.
Bel était l’instant, où elle m’a sourit, moi j’avais si froid.
Je tremblais, enfin je ne serais dire pourquoi ? Mais merde!?
Qu’est-ce que j’ai? elle m’a sourit, je suis resté assis. Clouer.
Je suis dingue, dingue d’aimer de loin, maladroit. Je dois changer !
Froide est mon âme seule, comme la femme au sourire facile.
Je me dis elle ne voudra pas d’un type comme moi.
Je me dis je suis fait pour personne, car je ne fais rien.
Je suis ce genre de type, qu’on croise et qu’on oublie;
Dont on dit toujours : de tout façon lui…
Et jamais : J’aimerais savoir qui il est ?
Je suis ce genre de vie, qui ne sent pas concernée, ce type mou
Ce type qui ne pense pas franchement changer quelque chose,
A quoique ce soit. En moi, biensûr, j’y pense, en moi je me dis souvent,
A quoi bon croire, aimer, savoir le vrai du faux, j’ai si mal, je crois…
Voyez, voyez bien je dis je crois, sans y croire, je suis malade.
Et elle ? Elle est partie, fatiguée d’attendre, presser de voir demain.
Mais je ne suis pas bien…j’ai juste un crayon dans ma main.
Un papier sur mon cœur, une page blanche de bonheur.
Et en vérité, en vérité je n’ai jamais su écrire ou savoir comment le dire.
L'autre, le deuxième, celui après le premier quoi!
La foudre dans ma chair, mes lèvres à fleur de peau
Chante dans l’air, le cœur animé de vie, de toi.
Quelques brindilles d’herbe, une poignée de pierre
Jouer au jeu du square comme à dix ans, dire sur dix doigts
La marelle où tu entraines mes rêves et sous le préau
Où tu touches mon souffle d’air, ma chanson aux lèvres.
Elle est douce cette vie en nuance en pli, en plein soleil
Le sable entre les orteils, la brise éventre les dunes et je tourne.
Je tourne sans cesse. La mer balade l’écume à fumeur d’horizon.
Et tu danses emporté par l’embrun, et la lumière jolie comme toi
Tire des flèches d’or dans le turquoise, le gris, le bleu de l’eau.
Sur le banc une vieille femme dit que la candeur est belle, est partie.
Nous savons toi, moi, que notre voyage est sans terminus.
Pour eux une fin, une solution, pour nous un autre terrain de jeu.
Je voudrais parfois m’étendre des heures penché sur toi
Et composer avec le temps qui passe, et la mer qui roule
Et le ciel qui se trouble, le tableau éternel, d’un amour intemporel
Alors que la lune s’étire, que la nuit fait place, tu t’effaces et je m’échappe.
Les étoiles sont de navrantes conteuses muette et immobile.
Elles savent tant et je les écoutes respirer mon amour absent.
Alors je dis pour elles, à la plume tout les yeux tournés vers elles
Pour penser à tout ce qui nous précède, nous attends, nous tue.
Et je veux sourire de mes chansons d’enfant, mes premiers printemps.
L’amour maladroit et la danse du vent dans tes cheveux devenus blancs.
MoonZ, 2012
les ailes froissées, les papiers sur le coeur, les danses emportées par l'embrun, les sourires penchés au dessus d'une marelle, les étoiles immobiles, le temps qui tue, les fleches d'or de la lumières, le vent, la joie et la tristesse infinie....
tout me parle et m'embarque
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Le premier pas vraiment optimiste, manque de confiance et désespoir, hauts les coeurs tous les espoirs sont permis, j'ai vu des miracles à vous donner les larmes aux yeux.
Le deuxième, je rejoins Nicole, pure poèsie, une beauté du coeur, de celles qui ne se voient pas.
La richesse est celle qui se fait discrète.
Bravo Moon
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Daniel de Blanc-Mesnil a écrit:
Le premier pas vraiment optimiste, manque de confiance et désespoir, hauts les coeurs tous les espoirs sont permis, j'ai vu des miracles à vous donner les larmes aux yeux.
Le deuxième, je rejoins Nicole, pure poèsie, une beauté du coeur, de celles qui ne se voient pas.
La richesse est celle qui se fait discrète.
Bravo Moon
+1 Bravo !
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Besoin de se reprendre en mains,
La lune s'efface devant le soleil,
Encore timide. Les étoiles filantes,
Vont danser à nouveau, demain.
Les Belles, même aux cheveux blancs,
Sont là, prêtes à briller de leurs milles feux.
Alors ne pas rester las, comme un arbre lunaire,
Demain, au souflle du vent, éparpillera son pollen.
Qu'est ce qui se passe Moonz, tu as la nostalgie qui glace ta plume ? J'apprécie aussi ce style, qui peut être étonnant venant de toi, et les images poétiques sont fameuses...
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