Forum Grand Corps Malade et slam

Trop de temps pour le 100 mètres, l’histoire était courue d’avance.
On ne finit pas ce qui jamais ne commence, alors on la tente notre chance ?
Je jase des lyrics plaisants, au soleil naissant, charmant d’un air cassant,
La crasseuse poésie, poussiéreuse et aussi jolie qu’un penseur absent
Planté dans les étoiles, porté par la portée d’un musicien sans instrument.
Il faut croire qu’un moment de souffle, dans se grand chamboulement
Au bord des eaux troubles, a des vertus admirables sur l’écoulement du sable.
Demain devient bien vite hier, alors je prends le présent de la vie agréable,
Parcours du conquérant et conquête du parc ballon au pied, je roule les heures
Déboule en trombe dans la cuisine de maman, répare avec des fleurs
Les âneries d’un amoureux des conneries. Alors on rit et c’est toujours meilleur,
Qu’un millions de dollars dans le panier de crabes cherchant à cent à l’heure,
La minute de paix. C’est une étrange façon de contourner le problème, il me semble.
D’attendre que les autres tombent pour gagner la médaille des gens qui rassemblent.
Je sais ; ça démange, de manger plus que de raison et de faire du feu avec l’argent
Mais on se froisse le cœur pour des frosties, quand on a des cantines de joie d’enfants
Qui préparent demain, en se chamaillant sur la marelle des YU-GI-OHH !
Kit de survie simple et sans prétention, pour toute les Esméralda et amigos
Ces quelques vers solaire dans le coin la tête, pour changer les heures en années
On ne finit pas ce qui jamais ne commence, comme la belle histoire d’un nouveau né,
Peut-être serait-il temps de changer les heurts en paix, les plaies en pansement.