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Nouga, ici, parle de l'enfance volée
nouga a écrit:
Encore une journée qui s’éternise,
Pour ces corps d’enfants.
Corvéables et très rentables,
A l’âge des friandises.
Tiers monde et misère,
Ou la vie si précaire,
Enfante des océans de larmes.
Sur des ruines fumantes.
Au rythme ou croit la pauvreté,
Voila un de ses aspects.
Sacrifice de la jeunesse,
Et noire fumée sur l’horizon.
Des heures qui s’égrènent,
Sur un labeur de déshonneur.
Ou avec les coups, la peur,
De lendemains routines.
Progrès au nom de la honte,
Dans un monde qui se noie.
Par des pratiques immondes,
Sur le sang de jeunes enfants.
Que renvoi le miroir de l’humanité,
Quand la vie est ainsi bafouée.
Et quelle fierté mal placée
De produire, et a ce point nuire.
Faut’ il que la raison soit perdue,
Et l’éducation sans issue.
Gommant les rires par la douleur,
D’un esclavage en étalage.
Des journées qui se prolongent,
La dignité elle, se ronge.
Et leurs corps exploités,
Naitre, consommer et mourir.
Quand il faudra solder les comptes,
A la lueur des ténèbres.
Dans un tribunal improvisé,
La fin livrera ses cris et ses maux.
L’infamie bercera les âmes,
Les regrets n’auront plus de sens.
Et sous des cieux toujours étoilés,
La vie alors, sous d’autres formes.
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MJ23 enfant soladat http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 282#p66282
MJ23 a écrit:
Ce matin le soleil éclaire la plaine de sa forte lumière
Il se lève fier comme toujours de la terre mère
La derrière son père, mère soeurs et frères
Les mains tannées par un dur labeur
De la terre travailleurs de père en fils cultivateurs
Du courage de ses pairs il reste admirateur
Pas une plainte ni expression de leur douleur
Tous ces richesses envoyées à l'étranger
Les hauts placés matant leur peuple dans les bras de la misère s'étrangler
Ensanglanté son coeur saigne il soigne ses peines par les cahiers
Etudier est devenu pour lui une nécessité
Quitte à quitter les siens mais revenir diplomé
Sa vitalité est reconnue comme une éponge le savoir est absorbé
Il ne cesse de se répéter "quand on sait on ne peut être floué"
Doué loué soit Dieu il l'est déterminé à la vitoire voué
Rêves envolés comme un oiseau en période de chasse
Une milice passe le ramasse et roule sur ses larmes et livres de classe
Le lavage de cerveau s'opère par la peur
Membres coupés au coupe-coupe et rire en coeur
Petit se sont nous désormais tes frères et soeurs
Tes parents sont morts ou t'ont abandonnés sans douleur
La fleur dans son coeur écrasée par une pierre
Un jardin de ronces dans les yeux comme seule bannière
La haine servit à chaque repas en dessert
Il étudit toujours mais l'art de la guerre
Pendant la nuit il s'enveloppe dans son doudou son fusil
Se réjouit des compliments pour ce jour ci ou à un homme il a oté la vie
La route a été courte entre enfance et age adulte
On exulte la haine les bons sentiments on les catapulte
De se servir d'eux comme objet on occulte de le dire
On connait le refrain l'être humain est capable du meilleur comme du pire
D'aimer, d'aider, de peiner ou faire souffrir
De soutenir, pourrir, l'assiette pleine mais du gateau se resservir
De mettre entre des petits doigts de gros tracas
Leur joie, foi en toi en moi les mettre au trépas
Je ne sais pas en quoi ses rimes, cet hymne t'aidera
Néanmoins pour certain ce destin pour toi ne souhaitent pas
Mon stylo de l'encre de sang pleurera
Pour toi tant que ton nombre ne diminuera pas, enfant soldat
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Géryans sur le meme theme http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 65#p113965
Geryans a écrit:
Regarde
cette enfant armé prêt a mitraillé
Regarde
cette enfant tiraillé prêt a désarmer
Regarde
cette enfant bouleverser prêt a se sacrifier
assis toi et regarde deux secondes ce spectacle
écoute cette histoire qui va te mettre ta claque
détourne les yeux de ce sbar
et rend toi compte que dans certain endroit l'humanité ce bar
imagine celui qui ne pense pas mérité d'exister
voit un peu plus loin que ta cité
écoute deux seconde autour de toi le monde geindre
regarde ce monde ceindé en deux
regarde ceux qui se pli en deux pour bouffer
admire ce pays ou tuer est un devoir
savoure ce massacre que tu aura du mal a croire
savoure cette danse macabre
de tout ces enfants
regarde les manier leurs sabres
réalise comme tu a de la chance d'être cais-fran
examine ce pays ou peu d'adulte sont franc
ou chacun est prêt a tuer pour le moindre franc
ou toute les mères sont a cran
de peur de voir périr leur enfant
cet endroit ou manipuler un enfant est commun
comme dans un plane imagine toi traversé ces plaines
et basculer du côté ou beaucoup font de la peine
circule dans cet univers ou l'humanité t'encule
ou tu n'es pas plus considéré qu'une pustule
Regarde
cette enfant armé prêt a mitraillé
Regarde
cette enfant tiraillé prêt a désarmer
Regarde
cette enfant bouleverser prêt a se sacrifier
regarde moi ce putain d'enfant avançant comme un funambule
tellement dans sa bulle qu'il oubli qu'a tout moment il peut se faire fumer
il n'a pas besoin de choisir de fumer ou pas
il n'a pas le droit de choisir si il se fera trucider ou pas
il connais tout le nom des armes alors qu'il ignore le sens même de papa
il attend ce famas qui l'enverra a la ramasse
il se résous a se dire que dans son cœur la femme n'as pas sa place
toi qui vit dans la crasse par choix regarde comme il aimerai te remplacer
rend toi compte que dans le jeu d'échec de la vie tu es bien placé
toi qui depuis toujours a opté pour l'échec, mate moi sa
Regarde
cette enfant armé prêt a mitraillé
Regarde
cette enfant tiraillé prêt a désarmer
Regarde
cette enfant bouleverser prêt a se sacrifier
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merci pour le nouveau topic
biz
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je poste ce texte ici, car c'est une façon de me le "ré-approprier", en effet, il a gagné le concours de poésie de ma ville, mais il a été publié dans le journal de la commune sans mention de mon nom, comme si j'avais été "juste quelque chose à gommer" d'où un mot que j'avais dit dans les humeur du jour il y a quelque temps où je n'avais pas l'impression d'exister...
S'excuser d'exister
Naître fille, alors qu’ils voulaient un garçon…
Survivre, alors que l’autre enfant est mort
Voir dans leurs yeux, de temps en temps, la déception
Et n’avoir que l’envie de se fondre au décor :
« Pardon…ce n’est que moi, rien de bon à aimer…
Une erreur de parcours, quelque chose à gommer… »
Quand la colère du père éclate en un éclair:
Vomir de peur et être : paniquée… paniquée
Se protéger des coups, devenir suicidaire
Et se croire coupable au point de suffoquer
Ne jamais arriver à croire aux compliments,
Se dire que rien ne dure, que l’orage revient
Et reviendra toujours malgré tous les serments.
Y a rien pour s’accrocher et tout est incertain
« Pardon…ce n’est que moi, rien de bon à aimer…
Une erreur de parcours, quelque chose à gommer… »
A son premier amour, entendre un rire moqueur
D’oser lever les yeux vers un plus beau que soi…
Avoir depuis l’enfance des plaies au fond du cœur
Qu’on essaie de cacher aux autres comme à soi .
Refuser de croiser son reflet dans la glace
Passer bien des années à côté de sa vie
Etre un château de sable que la marée menace
Sans fondations solides, juste de la survie…
S’excuser d’être là , s’excuser d’exister
Croire toujours usurper la place qu’on nous laisse
Se dire qu’on ne vaut rien, c’est une infirmité
Une souffrance aiguë qui dure et qui nous blesse
« Pardon…ce n’est que moi, rien de bon à aimer…
Une erreur de parcours, quelque chose à gommer… »
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c'est un texte trés émouvant
biz
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Nicole a dit :
Refuser de croiser son reflet dans la glace
Passer bien des années à côté de sa vie
Etre un château de sable que la marée menace
Sans fondations solides, juste de la survie…
Les fondations sont faites d'amour et de confiance, de tendresse et de compliments.
Nous ne sommes fais que de ce que les autres ont fait pour nous ! A nous de faire avec ce que nous avons !
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