Forum Grand Corps Malade et slam

Le constat est simple, ce matin, envie d’écrire sans rien attendre.
Je plante ma plume dans la page, comme du beurre tendre.
Je tartine mes rimes dans le noir, je déjeune à la cendre.
Clope sur clope, note après note, je n’ai rien à vendre.

Ma quête de sens est au centre de mes préoccupations.
Dans les murs capitonnés de cette cellule sans solutions
Je gratte dans le mur pour ouvrir une porte sur l’évasion.
Iron, lion, Zion… je gomme ma camisole et prend l’avion.

Je suis à deux milles mètres d’altitude, je suis en apesanteur
Je flotte l’esprit libre comme un courant d’air dans les fleurs
Mon nom c’est MoonZ, je dois être lumière dans la noirceur
Je dois éclairer le sentier, sinon je sers à rien, je suis rien qu’un conteur.

Démission de la politique au profit du fric de la guerre et des puissants,
Je regarde, mais je pige rien, ces gens gémissent c’est épuisant.
Pourquoi faut-il toujours que le fort se la joue en se gargarisant
D’avoir toute la mise devant l’Autre, dans un jeu sans aboutissants.

Maintenant…maintenant quoi ? Hein ! peut-il prendre ma liberté.
Peut-il tordre l’égalité, la briser. Peut-il tirer sur mon frère en toute impunité.
Je deviens facilement furieux, haineux c’est comme être là-bas, enfermé.
C’est très facile de tuer celui qui fait la faute de me prendre l’être aimé.

Pourtant et c’est pour cela que cet homme est vivant, pourtant
Je ne suis pas un criminel, je ne veux pas faire de mal à maman.
Un homme ne vaut pas plus qu’un autre, c’est son enseignement.
Donc je prends mal en patience et j’attends la plume usée au sang.