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Le monde dans une orange.
pour l'autisme
Je suis là, dans ce grand immeuble désaffecté.
Les clochards sont en ville, je fume sur leur matelas
La merde dans ma vie, je crois je l’appelle Sally.
C’est toujours elle, cette gentille petite salope qui se pointe
Quand j’ai dû mal à vivre avec la morsure du réel.
Tu sais bien, de quoi je parle ; hein ! J’ai une envie sombre
Une mort rapide serait convenable, comme une vie de con.
Mais je suis tellement paumé, qu’il m’arrive de chanter
Que les choses changent. Le monde dans une orange,
Dévale les étages de ma gorge à mes trippes. Au bout de la route
J’irais et tu sais je n’en ai vraiment rien à foutre,
Leur Histoire est un film documentaire pour moi, une légende.
J’ai fini d’aimer comme un putain de french lover, je suis brisé.
Mais déjà, tu t’apprêtes à m’entendre dire : Sally, ici entre les lignes.
Cette histoire me concerne beaucoup plus que l’autisme ou une caisse.
Je suis là, dans ce grand immeuble désaffecté.
Les clochards sont en ville, je fume sur leur matelas
La merde dans ma vie, je crois je l’appelle Sally.
C’est toujours elle, cette gentille petite salope qui se pointe
Quand j’ai dû mal à vivre avec la morsure du réel.
Je suis le sang dans ma bouche, je suis le poison dans la sienne.
Je suis l’arme de la scène, je suis de larme et coule la seine.
Je suis toujours les pires types, et les meufs sont pires, je fais vomir.
Tu veux savoir qui je suis ? Ce que je ressens, rien, je ne pense pas.
Je me pouponne comme une prostituée de 14 ans en Thaïlande.
Je frime et me défonce à tout ce qui passe, quand j’ai de la chance.
C’est bien triste, mais pas pire qu’être un putain d’Autsite.
Cette fille, Sally, hante mon esprit, je sais qu’elle me traque.
Elle me veut dans la peau comme un clou dans une pancarte,
Où est écrit : NO WAY. Je suis toujours en partance sous effets.
Mais je traîne dans les mêmes enfers qu’hier depuis des années.
Je suis là, dans ce grand immeuble désaffecté.
Les clochards sont en ville, je fume sur leur matelas
La merde dans ma vie, je crois je l’appelle Sally.
C’est toujours elle, cette gentille petite salope qui se pointe
Quand j’ai dû mal à vivre avec la morsure du réel.
Maintenant, j’erre le monde dans une orange.
Je laisse mon esprit se coucher dans les étoiles.
Je transpire de manques, mais je suis clair pour écrire.
Totalement nu, cette nuit, je ma disais en boucle,
Que Sally est une sensation qui n’existe pas vraiment.
Ce n’est pas l’amour et la vie qui me donne envie de mourir.
C’est simplement que je ne sais pas quoi faire d’autres.
Est-ce une bonne raison ? Est-ce une jolie façon d’écrire.
La merde dans ma vie, je crois je l’appelle Sally.
C’est toujours elle, cette gentille petite salope qui se pointe
Quand j’ai dû mal à vivre avec la morsure du réel.
Alors je continue jusqu’au bout de la rue, donne une pièce ou deux.
Et dans ce théâtre dramatique, je danse et chante ma maladie, ma mélodie.
Pourtant personne ne l’entend en fait, car bordel c’est dans ma tête.
La merde dans ma vie, je crois je l’appelle Sally.
C’est toujours elle, cette gentille petite salope qui se pointe
Quand j’ai dû mal à vivre avec la morsure du réel.
Mec, croque la vie putain ! Bats toi contre ce blues , même si la noirceur de l'âme peut faire écrire de belles choses , il ne faut pas céder ... Je ne connais pas ta vie , mais une vie même de galères est une vie , unique ... La vie est le plus beau des combats
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t'en fais pas, l'ami, je crois pas que j'aurais pas du poster ce texte, mais c'est parfois trop fort pour moi, c'est des sensations qui restent d'avant. Pour te dire, j'écris un nouveau recueil de poésie. et je cherche un peu dans toute les directions.
Et puis je pense souvent qu'on me considéra souvent comme un Autiste, un Perché....
Alors j'expulse.
Moi vivant personne ne me la prendra.
Dernière modification par MoonZ (28-03-2012 10:41:11)
Je suis contant de te l'entendre dire , surtout aujourd'hui ...
J'te ferais plus chier avec ça , maintenant que je sais que ce sont de vieux démons
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Les vieux démons reviennent, mais sont tenus a distance par l'écriture qui sert à vivre, qui sert de tampon, qui sert aux autres qui viennent te lire et se disent "je ne suis plus seul, quelqu'un d'autre ressent cela aussi, et arrive a le mettre en mot pour en faire une berceuse douce"
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Carrément d'accord avec Mmagweno.
Je lui dit à chaque fois.
Même si la vie est une chienne, essaie de voir la chatte qui est en elle.
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Tout à fait d'accord avec vous Mmagweno, Nicole et Itess !!
Moonz, bon sang de bonsoir , ne te fais pas bouffer ..
Fonce, mais pas dans le mur de la mélancolie !
Ne joue pas les berniques accrochées à leur rocher...
Bouge, change d'air
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beau texte,surperbe comme message
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+1
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Je pense qu'on ne peut pas vraiment dire à Moonz "bon sang fais ci ou ça"... Les encouragements, conseils oui bien sur ! comme dit Nicole pour se sentir épaulé un peu et pas seul... être compris...et j'ajoute mon soutien et shouhait de mieux...
Mais après chacun réagit selon son caractère, son vécu...en une durée de temps variable d'une personne à une autre.....et le pas vers du mieux ne peut venir que de lui.....
Voilà juste une remarque rien de grave
Heuuu oui très bon texte au passage... comme souvent quoi
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et mais euh! si vous pensez que le texte est vraiment trop sombre je peux le retirer.
Je veux pas vous emmerder avec mes problèmes.
ne retire rien , ton texte ce sont tes mots tes ressentis , ta séve
et tu nous emmerde pas du tout l'ami
so long friend
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Non moonz , ne touche à rien
Perso si j'ai réagi c'est tout simplement parce que hier j'ai accompagné en ça dernière demeure une personne qui avait un mal de vivre ... Laissant 2 enfants en bas âge et mon ami ...
J'ai fait un amalgame , je n'aurai pas du .
Mais je ne pouvais que réagir , même si ça doit déranger
Dernière modification par mmagweno (29-03-2012 10:35:10)
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mes condoléances.
J'espère que tu gardes l'envie de ton côté.
Amitié. MoonZ
Merci mec ,
Ce n'est qu'un coup de plus , on se doit d'être fort pour lui de l'aider et le soutenir
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Je me dois de vous faire à tous des excuses, plus particulièrement à toi, Moonz
Je ne voulais surtout pas donner de leçon de vie à quiconque. Si j'ai heurté vos sensibilités à fleur de peau, j'en suis désolée.
Si j'ai été très brutale en parlant de bernique accrochée à son rocher, c'est parce que hier je ruminais, je manquais d'enthousiasme. Devant la détresse humaine, mes mots dépassent mes pensées
Mettre des mots sur nos maux peut soulager. Continue à écrire, Moonz
A moi de réagir plus sereinement et sainement
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thanalie, tu sais ce que tu m'as dit, m'a fait réfléchir et ça faut plus qu'un hourra.
alors cool. je te propose d'écouter le texte prochain ( ecouter et lire hé hé)
Merci de ta présence belle.
Ne retire surtout pas tes textes. Moi je les adore parce que je m'y retrouve et que si j'écrivais plus, j'aimerai écrire comme cela.
Hier, j'ai lu un article sur un auteur un peu inconnu, mais qui compte, passé comme une météore, à peine apparu sitot évanoui, le chilien Roberto Bolano.
il dit " Ecrire, c'est savoir s'immerger dans la noirceur, savoir sauter dans le vide, savoir que la litterature, fondamentalement, est un métier dangeraux. Courir au bord d'un précipice"
Et qui dit aussi son amour de l'existence, et dresse l'inventaire du bonheur de vivre:
" Voir jouer ma fille. Prendre le petit déjeuner à coté de la mer et manger un croissant en lisant le journal. La literrature de Borges et de Bioy. La litterature de Bustos Domecq. Faire l'amour"
En lisant tout ça, j'ai pensé à toi
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a + bise, nini