Forum Grand Corps Malade et slam

J’ai une envie d’écrire comme maintenant, chaque fois que je pense à toi,
Sans savoir vraiment ce que je vais m’autoriser dans ce que je veux te dire…
Cette fois je vais peut-être te parler de ta présence que je ressens au fond de moi,
Si les mots incertains arrivent à s’écrire, sans que j’y mette un frein par peur de… sourire ?
Ceux que je n’ai pas toujours osé inscrire, les laissant pour demain,
En apprenant à retenir même les plus lourds, comme une envie de… souffrir ?
Mais le temps file, peut-être que toi aussi… mes non-dits ne servent à rien…
Ils ne font qu’entretenir ce qui est en train de nous séparer, nos silences.
Alors je veux comprendre les tiens… Je veux te parler, je veux t’écouter,
Je veux être à tes côtés… Je me laisse enfin guider par la transparence.
Peut-être qu’il suffi juste qu’un seul de nous décide de partager ses pensées,
Pour que les deux cœurs s’ouvrent au lieu de couver des regrets…

J’ai cru te faire assez de clins d’œil, pas seulement dans mon regard.
J’ai voulu ce soir-là qu’on ne soit plus seuls, concrétiser notre histoire,
Et ne plus regarder l’heure, juste ton regard, pendant des heures, dans le noir.
Une nuit contre ton corps et je crois avoir senti se dissiper des brouillards.
On aurait pu continuer de temps en temps à se voir,
On le pourrait encore, car il n’est jamais trop tard,
On le pourra toujours, un jour, se dire plus fort qu’on veut se revoir…
Je veux y croire à ce partage car je ne vois que de belles images dans ce moment à part.
Sans animosité on s’est laissés la tête encore dans les nuages, presque gaiement,
Heureux de s’être autoriser à aimer même furtivement, sans plan ni questionnement.
Depuis j’ai parfois entendu mon cœur croire à un commencement… puis chercher ce qui était réel…
La réalité a pris un virage serré, aujourd’hui j’ai même peur du dérapage si tu oublis comment j’m’appelle