Forum Grand Corps Malade et slam

J’avais du retard, le temps m’attendait patiemment.
J’écrivais encore quelques mots,
Histoire de ne pas perdre l’habitude.
Dehors la pluie mouillée trop,
Elle se vengeait de ses semaines de sécheresse.
Et puis mon parapluie abandonné,
Qui refusait de s’ouvrir, lui aussi compensait.

J’entendais quelques aboiements,
Chez le voisin, ou peut être plus loin
Les sons, c’est une question de vent portant
Mais je n’ai jamais su répondre à cette interrogation.
Je ne connais que leurs noms,
Et par définition, leurs effets redoutés.
Ou la caresse d’un alizée.

Fallait que je me décide,
Mais c’est toujours une contrainte.
Il faut, il ne faut pas, trop réglementer tout ça.
J’aime bien le coté, imprévisible,
Et même parfois l’urgence de faire.
Mais sans ordres précis,
Plutôt au gré de mon humeur.

En fait, je n’aime pas la course,
Je préfère la regarder, l’observer, la narrer.
Une foule qui court, on ne sait jamais,
Si elle a des objectifs, ou si,
Elle court parce que, la routine l’envahie.
Ou alors, quand elle est manipulée,
Triste éventualité.

Souvent je m’imagine que,
Comme si cela coulait de source.
Que mes réflexions correspondent aux opinions,
De l’ensemble de mes contemporains.
Force est de reconnaître qu’il en ait rien,
Heureusement d’ailleurs.
Ce garde fou me protège, il est ma raison.

Le plus évident, c’est ma propension,
A m’intéresser, afin d’essayer ou tenter,
De saisir l’instant, d’en être le garant.
Et me dire en mon for intérieur,
Qu’en est’ il de ce qui est important.
Est-ce sa propre idée,
Ou l’illusion de croire a mon utopie ancrée.

Ces dans ces moments de solitude,
Que je comprends le sens de la vie.
Du moins que m’apparaît, ces milliers de raisonnement.
Certains enjeux, ou doutes,
Il me vient alors cette impression,
Le bonheur se gagne lentement.
En restant le plus souvent apaisé et tranquille.