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J’ai entrevu un bonheur … celui-là non plus, n’a pu se concrétiser.
Un peu plus qu’un pincement au cœur, c’est maintenant un élan à calmer,
Des idées à changer, une passion réveillée qu’il faut apprendre à refouler.
Ma déception, c'est de ne pas avoir été étonnée.
Je n’ai ressenti que des confirmations à mon manque de confiance.
Pour moi la magie d’être à deux engendrent tellement de souffrances…
Mais comment je fais pour ne pas devenir blasée ? Tant de noir broyé après…
Pourquoi vouloir l’écouter alors qu’il faudrait partir, avant que les espoirs ne puissent me mentir ?
Pourquoi tomber encore dans une mauvaise donne avec celui qu’il faut fuir,
Même s’il me fait vibrer ?
Pourquoi avoir encore envie de rencontrer un homme et malgré le passé lui sourire ?
Je dois être dotée d’une inépuisable naïveté !!!
Ou aimer trouver un coupable pour souffrir, en toute légitimité…
Et après le coup de grâce, tout faire pour que s’effacent les souvenirs incrustés,
De ces moments d’intimité… qui nous font oublier la réalité…
Et puis la détester, avant que le temps aide ensuite à l’accepter.
Je ne veux plus ressentir ça :
Dans le train ouvrir les yeux et constater qu’il n’est plus là .
Peut-être que je l’ai fais fuir, qu’il a sauté entre deux gares ou qu’il est resté sur le quai, indécis ?
Je me déteste d’être partie trop loin et de ne plus pouvoir revenir sur mes pas.
Pourtant j’ai retrouvé cet état tant de fois, quand mes mots ne raisonnent plus jusqu’à lui,
Quand je le ressens partir sans bruit pour soi disant se laisser sans se faire de mal.
Pourtant plus tard, alors que dans mon cafard je survie,
Il lui prend souvent cette envie de s’expliquer, de faire couler quelques larmes.
Quand il dit qu’il ne m’aime pas moins mais qu’il ne peut pas plus,
Qu’il aurait bien aimé et que je le sens si loin, moi je suis encore plus perdue.
Une fois de plus je vais condamner mon irrésistible attirance vers l’inaccessibilité,
Quand viennent m’achever ces explications devenues amèrement risibles car tellement entendues…
Et pire ces excuses forcées par la naissance à retardement de la culpabilité,
Ce moment où la goutte d’eau peut faire craquer ma colère jusque là contenue,
Ce moment où il n’y a plus de doute, ce moment où je pourrais m’effondrer…
Mais je participe à la conversation, tant que ça m’est possible,
De quelques phrases qui masquent mon émotion et qui se veulent légères.
Je redoute et j’écoute figée, voulant rester accessible,
Mais j’ai compris qu’à cet instant me taire, c’est ce que je préfère.
Car c’est le temps de ne plus espérer être écoutée, de démolir mes rêves,
De maudire intérieurement celui qui me déçoit, pour me sentir moins fragile,
Quand dans ses mots maladroits je comprends qu’une page s’achève.
C’est sous les nuages de l’amertume que commence alors une traversée difficile.
Après la haine et la rancune qu’on éprouve, on aimerait croire qu’on peut soigner ses ailes blessées…
On se retrouve comme après la précédente déception à tenter d’entretenir les mêmes pensées,
Rassurantes, qui nous aident à avancer… La passion est absente mais on se sent en quête de vérités.
Et on essaie de s’ouvrir à nouveau au mystère des rencontres les plus belles et les plus passionnées.
Même si elles seront souvent les plus éphémères, on se rappellera leurs beaux et doux départs,
Qui avant la chute nous a montré un presque début d’amour lorsqu’on se sent happé par les espoirs.
Il va falloir réussir à passer sans peur à la suite de mon histoire,
Sans penser à revenir plus tard, me contenir pour ne plus me retourner.
C’est une lutte pour ne pas perdre la face, une autre pour ne pas me la voiler,
Pour réunir toute la lucidité qu’il me reste et repousser la menace de celui qui est inconstant.
Et me protéger quand j’ai réalisé que ma confiance recule, que ce n’est pas ce que mon cœur attend,
Que je vais y laisser trop de plumes, que des mots manquent...
L’amour c’est un costume qui se partage pour qu’une vie se trace, et qu’à deux un monde s’invente.
Lui l’inaccessible ne m’offrira cette place, pour que je lui offre les possibles de mes sentiments.
Je n’arrive toujours pas à me sauver face au défi fou d’attirer l’indisponible.
Malgré avoir tant réfléchi pour ne plus succomber, je vacille.
Et je joue avec ma fragilité en choisissant quelqu’un qui la met à mal,
Mon impossibilité à faire totalement confiance face à sa tendance instable...
Dernière modification par écriturienne (05-03-2012 23:01:35)
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Beau texte écriturienne
Je ne cesserai jamais de le mentionner
J'adore çà ....
Biz Biz
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+1
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merci beaucoup Furass Leams. ton com me fait d'autant plus plaisir que j'ai eu beaucoup de mal à écrire ce texte et me dire qu'il était fini... je les relu et réécris je ne sais plus combien de fois!!! (tout le week-end! )
Dernière modification par écriturienne (04-03-2012 20:59:45)
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écriturienne a écrit:
Je me déteste d’être partie trop loin et de ne plus pouvoir revenir sur mes pas.
Il ne faut pas te detester d'espérer. peut être qu'il faut tenter d'espérer differement
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Malgré tout l'espoir fait vivre et colorie les beaux moments...
Ne pas sentir d'espoirs quand je les vis, m'est impossible,
Je crois en la vie épanouie par les sentiments.
Et même si la quête est bien difficile,
Ce que j'espère est je le sais possible.
Je ne fais aucun plan fou sur la comète,
Juste des rêves d'échanges et de partages envoutant.
Mon cœur s'entête car il le sent tellement...
Tout ce qu'il peut avec celui qui répondra présent,
Quand s'imposera la magie d'être deux,
Quand ce sera le bon moment...
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écriturienne a écrit:
Tout ce qu'il peut avec celui qui répondra présent,
Quand s'imposera la magie d'être deux,
Quand ce sera le bon moment...
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très beau texte.
Moi non plus je n'suis plus étonné.
Mais ma Isa et moi... c'est une affaire qui marche.
Je vous souhaite à tous ce que je vis avec elle.
Mais à côté de ça...je n'vous souhaite pas le reste.
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Ce qui est beau est rare... c'est bien connu
Merci Itess
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Quand on entrevoit le bonheur, c'est qu'il existe
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la question est souvent "pourquoi ne dure-t-il pas un peu plus longtemps"?...
Dernière modification par écriturienne (05-03-2012 23:13:07)
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La notion du bonheur est propre a chacun ... S'il ne dure pas plus longtemps c'est pour en apprécier chaque secondes
Il y a des gens pour qui le bonheur serait d'avoir un toit, d'autres de connaitre l'amour , je pense que le bonheur doit être simple comme ça il de suffit a lui même
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écriturienne a écrit:
J’ai entrevu un bonheur … .
..Dans le train ouvrir les yeux et constater qu’il n’est plus là .
Peut-être que je l’ai fais fuir, qu’il a sauté entre deux gares ou qu’il est resté sur le quai, indécis ?
...
..., mieux que DAvid Copperfield, elle vous fait disparaître un homme , et ce, dans le train en marche ...
Quel sacré numéro, cette Ecriturienne... Et cela marche avec une femme ? Elle resterait peut être plus facilement ... !!!! lol ....
Allez, ma GRande, va poursuivre ta quête du Bonheur, tu va y arriver, et en plus c'est bientôt l'ouverture de la pêche, ... alors amorce, amorce et tes lignes suinteront de plaisir ...
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lol:lol:
Dernière modification par écriturienne (06-03-2012 18:40:37)
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