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Lien : Prisonnier du Temps (5 minute 20 environ)
Le monde plie, le monde prie, après seulement il crie
Les étoiles m’appellent je flotte dans l’obscurité infinie
Écoutes, je ne suis pas d’ici.
Sans plus de haine que d’amour, et mon être chante la terre, la mer,
Le soleil naissant. Le vent berce mon voyage au cœur des vivats
D’une foule de passant, je me sens ivre grave,
Je gratte sur une page incendiée de lumière, le mal de vivre
Comme les joies uniques qui composent l’essence de mon être.
Rêve rouge, rage renégate, oraison cosmique je soupire une heure de vie.
Je regarde se tuméfier le monde et je cherche des pansements
Pour un hôpital délabré, quel est le sens de cette violence indifférente
Je vole la ville par photographie,
J’arpente ces vielles rues où tant sont passés
Le visage sourd ou le pas dansant, mais tous voulant exorciser la souffrance
Mes rencontres sont des phares qui me guident loin de mes défaillances
On ne fait jamais plus que ce qu’on veut ou on reste au mieux digne
On fait tout, Ã chaque instant, pour rendre au semblable un signe.
On rêve souvent sans sas, sans sortir d’ici, et le temps, tu sais, à mesure
Suffit, au bout d’un décompte à rendre dingue. Sûr.
Les routes se terminent-elles dans ce désert sans oasis ?
Ce que je dessine dans l’asphalte en balançant mes Nike air d’avant en arrière
Des sourires, cet or des gens biens qui bombarde le cœur, je suis fort et fier
Feu, faut que ça se concrétise, la vie vaut d’être vécue et je peine au bonheur
Mais plein de bon air, je me bonifie comme une contre basse usée au cœur
Laisse moi jouer, bob, je castaphiore leur petite tranquillité de cristal dans le miroir
Biensûr je suis pas sûr de moi, comme je suis étranger sauf devant l’écritoire
Cher auditoire, Le poète n’est peut-être pas le roi-soleil, mais je ne courtise pas vos poches
Seulement les astres et la lune pour traverser le soir en porche avant de rater le coche
Pour entendre les première cloches, tu piges que la nuit est mon domaine
Parce que là où les étoiles brillent impératrice, moi je me sens sur scène
Et chaque minute seconde chaque respiration, chaque battement de paupière
Mes rêve prolifère, pionniers visionnaire, je vous rassure, demain arrive la lumière
Je vis de voir moment solaire, je suis l’esprit lunaire sur disque
Quelques techniques astrales sur la ligne je fleuris l’arctique
Sous Cassiopée, je guide mes pas loin d’ici, je retourne là -bas
Semelle de vent battant le rythme dingue, debout malgré le ton-ba
Je bastonne dans le bastion de Babylone au microphone, écoute ça.
Les yeux dans les mains, je cherche de la lumière dans le soir profond
Mais je n’étais pas sur le bon chemin, les gens au loin agitent leur mains
Vas-y mec revient, et dans le fond, c’est tout ce qui compte, c’est bon
Blase MoonZ, au son Monstre je pose sur cette terre comme plume sur écrin
Je me perche, ouais, je me perche sur une comète comme sur un destrier
Et je vole dans le ciel des prières d’enfant.
Osiris est disséqué par les disciples de Seth, mille éclats de notre magie
Qui dans le livre des magies anciennes me révèlent le mystère de l’éternité
Le bonheur n’est accessible qu’à l’esprit qui se convie aux nuages.
Page après page je me libère de l’étreinte et donne ma vision du ciel
Et quand tout s’achève, quand la lune cède au soleil sur la mer étincelante.
Alors je m’endors, comme une lame dans le corps de mon ennemi.
Car dans le miroir des hommes c’est ma peur que j’ai tué.
fort et bien écrit imagé et j'ai trouver l'energie controlé !
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superbes images!
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slam très fort, bien imagé ... moins mélancolique que d'autres slams que tu as composés
Quand respires-tu ?
A t'écouter, j'en ai le souffle coupé...
Belle harmonie entre la mélodie et ton slam
Merci à toi, Moonz, pour le partage
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Top !
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Rien à rajouter ! Juste que c'est parfait !
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