Forum Grand Corps Malade et slam

Un jour ou l'autre tout peut arriver, tout peut basculer, pour qui sait, recommencer ...


Qui sait comment, pourquoi ...



Des détraqueurs planent sur le ville endormie,
Guettant en silence dans les nuages gris
L'âme qui se perdrait dans un tirage au sort
Ou serait condamnée en embrassant la mort,
Des détraqueurs planent sur le ville endormie,
Guettant en silence dans les nuages gris

Dans la folie du vent qui fracasse le temps
Jetant les éléments en multiples tourments,
L'homme se tord et prie pour sa propre survie
Comme un petit enfant, se lamente et supplie
Dans la folie du vent qui fracasse le temps
Jetant les éléments en multiples tourments

Ils sont cent cette nuit à se perdre dehors,
Bourgeois ou sans abris à jouer leur trésor.
Ils ne se doutent pas, ou attendent en vain
Sur un quai incertain, de prendre un dernier train,.
Ils sont cent cette nuit à se perdre dehors
Bourgeois ou sans abris à jouer leur trésor

Qui a lancé l'assaut et sonné l'hallali
Jetant les détraqueurs dans la mêlé de vies?
les yeux exorbités par la peur de la mort
Les hommes sur le quai tentent de fuir leur sort,
Qui a lancé l'assaut et sonné l'hallali
Jetant les détraqueurs dans la mêlé de vies?

Les nuages courent comme des chevaux fous
Livrant les cieux béants aux hommes encore debout,
Le temps d'une prière, pénitence éphémère
Pour qui devra mourir et quitter cette terre,
Les nuages courent comme des chevaux fous
Livrant les cieux béants aux hommes encore debout.

Les détraqueurs gobent les âmes qui pleurent,
L'eau submerge les corps qui s'enfoncent et meurent.
Le puissant tourbillon achève son destin
En emportant la vie vers d'autres lendemains,
Les détraqueurs gobent les âmes qui pleurent
L'eau submerge les corps qui s'enfoncent et meurent.

En bruyant silence et une chaleur intense,
Je suis soudain pressé, jeté dans une transe,
Tout crie autour de moi, je sens naitre l'effroi
Dans un effort de vie empli de désarroi,
En bruyant silence et une chaleur intense
Je suis soudain pressé, jeté dans une transe.

Maintenant j'étouffe, ne peut plus respirer,
Mon cœur va s'arrêter, je vais m'abandonner.
Je glisse en silence dans ce grand corridor,
Vers cette lumière qui m'attend au dehors,
Maintenant j'étouffe, ne peut plus respirer
Mon cœur va s'arrêter, je vais m'abandonner.

Mais tout à coup la vie déchire mes poumons,
Pénètre dans mon cœur comme un coup de canon,
Je crie et je pleure comme un petit bébé,
Je suis nu, et j'ai froid, je suis un nouveau né
Car tout à coup la vie déchire mes poumons
Pénètre dans mon cœur comme un coup de canon...

Madame... Toutes mes félicitations
Vous avez un beau petit garçon !!!! ....

Vincent vandekerkove