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Partir sans jamais revenir c’est comme naître.
Je m’en vais, tu voulais ça je finis par croire
Tu n’es pas sûre, je ne suis même pas un être
Quand le silence répond et dit simplement « Non »
Ce n’est pas fameux, hein ? Tellement triste, con
Je m’en vais, tu voulais ça je finis par croire.
J’ai écouté, hurler, pleurer, aimer, plier mon âme
Dans cette enveloppe, j’ai tout mis dans les flammes
Fatigué, rongé par les doutes, je m’en vais. C’est mieux ?
Et puis on aura le temps de ce faire plus beau en vieux
Loin de toi, moi j’ai la peine qui me consume, mais c’est rien
C’est dommage, je prends la tête et j’y tiens fort, à ce mal de chien
Parfois il faut partir, vivre sans une jambe, un œil, muet sourd
Tu es mon handicap, tu me coutes plein de bonheur, amour
Mais c’est la vie, toute façon, que ça aille, ça aille pas
Moi je peux continuer parler avec les mains, entendre avec le cœur
Courir les robes à fleur même si je dois boiter. Si j’assume tout ça
Si je te dis Adieu déjà 3 fois, je me sens plus mal que l’autre fois
Parce que j’ai la sensation que ça se réparera pas, mais moi je peux aimer
Qui je veux, et je peux continuer t’aimer en silence, sans dire nous deux.
Les choses sont plus belles, quand elles sont fortes
Et si ce n’est que de la moutarde demie-fortes
C’est que je suis à demi-mort, à demi-grand, à demi-moore
Désolé amour je ne suis pas le gars royal qui s’étale
Je ne suis pas le type malade que les gens veulent croire.
Je m’en vais, tu voulais ça je finis par croire.
oui demain est un espoir, ne le rates pas
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je suis très touchée par ton texte, vraiment...
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Le soleil se lèvera demain pour un jour meilleur...
Bravo et merci
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Comme c'est beau, j'ai les larmes qui sont montées aux yeux, surement parce que je me trouve dans la même situation et que tu l'as si bien retranscrite ...
Chapeau à toi l'artiste
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yo la gcm, pas de panique, je suis toujours vivant
L'AMor donne des aîles, et même sans elle, la route se déroule, devant nous, sans jamais se retourner, ce retour né !!, ... "Partir sans jamais revenir c’est comme naître", sinon l'on ne n'est plus !!
ET ne plus être, même avec une jambe de bois, ...l'on reste de glace, voire de marbre, comme une sépulture de souvenirs ... La cloche restera assouvie,sans vie, las, ... dans la rue, ...
Il faut aller au lavoir, pleurer toutes les larmes à son corps défendant,... laver son linge sale en famille; sortir de toutes ces éclaboussures amoureuses, et repartir même à cloche pied, ...
J'apprécie tes textes aux imagos simples qui ne nous font pas comme aux autres partir dans les étoiles, le cosmos, mais rester tout simplement sur Terre, sans se taire dans le silence de La Mort !!!
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tout le texte est encore très émouvant:
voici tes phrases qui raisonnent encore et encore en moi...:
-"Quand le silence répond et dit simplement « Non »"
-"J’ai écouté, hurler, pleurer, aimer, plier mon âme
Dans cette enveloppe, j’ai tout mis dans les flammes"
-"j’y tiens fort, à ce mal de chien"
-"Parfois il faut partir, vivre sans une jambe, un œil, muet sourd
Tu es mon handicap, tu me coutes plein de bonheur, amour"
-"je peux continuer t’aimer en silence, sans dire nous deux."
et j'adhère complètement avec ta 1ère idée... qui m'inspire beaucoup de mots...:
"Partir sans jamais revenir c’est comme naître."
bravo
Dernière modification par écriturienne (05-02-2012 16:43:40)
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+1
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vous êtes cool merci
+1 avec les amis du blog ce slam est très touchant
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unh,j'adore
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"Partir sans jamais revenir c’est comme naître." Puissant. Comme ton texte. Excellent. Bravo
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MoonZ a écrit:
Partir sans jamais revenir c’est comme naître.
Je m’en vais, tu voulais ça je finis par croire
Tu n’es pas sûre, je ne suis même pas un être
Quand le silence répond et dit simplement « Non »
Ce n’est pas fameux, hein ? Tellement triste, con
Je m’en vais, tu voulais ça je finis par croire.
J’ai écouté, hurler, pleurer, aimer, plier mon âme
Dans cette enveloppe, j’ai tout mis dans les flammes
Fatigué, rongé par les doutes, je m’en vais. C’est mieux ?
Et puis on aura le temps de ce faire plus beau en vieux
Loin de toi, moi j’ai la peine qui me consume, mais c’est rien
C’est dommage, je prends la tête et j’y tiens fort, à ce mal de chien
Parfois il faut partir, vivre sans une jambe, un œil, muet sourd
Tu es mon handicap, tu me coutes plein de bonheur, amour
Mais c’est la vie, toute façon, que ça aille, ça aille pas
Moi je peux continuer parler avec les mains, entendre avec le cœur
Courir les robes à fleur même si je dois boiter. Si j’assume tout ça
Si je te dis Adieu déjà 3 fois, je me sens plus mal que l’autre fois
Parce que j’ai la sensation que ça se réparera pas, mais moi je peux aimer
Qui je veux, et je peux continuer t’aimer en silence, sans dire nous deux.
Les choses sont plus belles, quand elles sont fortes
Et si ce n’est que de la moutarde demie-fortes
C’est que je suis à demi-mort, à demi-grand, à demi-moore
Désolé amour je ne suis pas le gars royal qui s’étale
Je ne suis pas le type malade que les gens veulent croire.
Je m’en vais, tu voulais ça je finis par croire.
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écriturienne a écrit:
tout le texte est encore très émouvant:
voici tes phrases qui raisonnent encore et encore en moi...:
-"Quand le silence répond et dit simplement « Non »"
-"J’ai écouté, hurler, pleurer, aimer, plier mon âme
Dans cette enveloppe, j’ai tout mis dans les flammes"
-"j’y tiens fort, à ce mal de chien"
-"Parfois il faut partir, vivre sans une jambe, un œil, muet sourd
Tu es mon handicap, tu me coutes plein de bonheur, amour"
-"je peux continuer t’aimer en silence, sans dire nous deux."
et j'adhère complètement avec ta 1ère idée... qui m'inspire beaucoup de mots...:
"Partir sans jamais revenir c’est comme naître."
bravo
Je retiens les mêmes phrases! bravo
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