Forum Grand Corps Malade et slam

Aussi longtemps que je me souvienne
J'ai jamais été qu'une plume
Une ombre qui aire dans une brume
D'écrit, d'insomnie, les miennes
Je me suis tiré,
Seul
une balle dans le pied
Condamnée...
A n'être qu'un pseudo éroné
Une fiche de plus dans ce dossier
D'inaptitude à s'intégrer
Autre que de mon addiction
Un genre de suicide qui se répète
Sans rémission ni rémunétation
Des pulsions de punch en ébulition
Auquelle je dois tenir tête
Mais c'est peine perdu
Elle me colle à la peau
Donc j'en écrit à perte de vue
Afin de soulager mes mots
Malgré des ékimoz inguérisable
Au manque d'air potable
Car confiné dans ma bulle
Où me vienne mes meilleurs idées
Je passe pour un nul...
Cette épée de damoclèse
Qui ne cesse,
faute à moi de me blesser
Auras creusé mon royaume
Semé de mine anti personel
Et fais de moi un fantôme...
Echoué avant d'avoir passé le tunel
Celui de la réussite éternel
Et dire que tout ça en claire
Ne devait être qu'éphémère
Au contraire...
Elle est devenu ma raison
A travers chaque saison
Mon unique évasion
Une véritable passion
Et ce besoin insaciable,
de mettre tout sur table
A tourné en obscession
Entre vérité et fiction,
Mon écrit à voyagé
Trimé à chaque fin de chapitre
Taire un esprit perturbé
Qui perd titre après titre!
Quoi pas que je sois fou, non
Je suis juste un anonyme sans nom
Sur un autre fuseaux horaire
Piégé dans une boucle d'impaire
Qui ce répète et ce répète et s'entête
Machiné robot via l'au de là
Par des émissaires ingra
Qui comprenne pas
Que des larmes de sang
Découle de mes gants d'acier
A mesure que s'entasse le papier
A mon âge grandissant
Le prix à payer,
d'une réussite qui me fuit,
Et qui me dit HEY...!!
Regarde! voilà la nuit...
Elle doit te rappeler
Ce pacte que tu as signer
Qui certifie ta douleur
A chaque phrase écumé
Au fond de ton coeur.
L'art est un point de vue
Que tu mettras à nue
Peu importe tes choix.
Je me suis seul tiré
Une balle dans le pied
J'ai ouvert la voie...
A ce qui été inévitable
Mon penchant pour les vers...
Rendu coupable,
D'aliénation non arbitraire
Un poète hérétique
Qui donne raison à ce temps épique
Alors...je ferais face sans peur
A cette indépendance suicidaire
Née à défaut d'air.
Promis je lui ferais honneur...
En lâchant simplement prise
Et admettre que ses valeurs
On toujours fais partie de cette crise
D'ECRIRE POUR VIVRE

Voilà...
je vous présente mon requiems
Capable du meilleur comme du pire
J'ai préféré le pire,
pour mieux apprécier le meilleur