Vous n'êtes pas identifié.
j'ai vraiment beaucoup aimé cette chanson
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*Je ne connais pas l'auteur de ce texte * mais je le trouve trés juste
>
> *Il existe un tunnel obscur dans la Lumière infinie.
> On l'appelle "temps"
> Lorsqu'un humain entre dans ce tunnel,
> On appelle cela "naître "
> Lorsqu'un humain marche au long de ce tunnel,
> On appelle cela "vivre"
> Lorsqu'un humain sort de ce tunnel,
> On appelle cela "mourir"
> Considérer que vivre se réduit à évoluer au long de ce tunnel obscur,
> Cela s'appelle "illusion"
> Percer des trous dans ce tunnel obscur,
> Cela s'appelle "science".
> Savoir que la Lumière est autour du tunnel,
> Cela s'appelle "Foi".
> Voir la Lumière dans le tunnel obscur,
> Cela s'appelle "Amour"
> Voir la Lumière à travers le Tunnel obscur,
> Cela s'appelle "sagesse".
> Eclairer le tunnel obscur de sa propre Lumière,
> Cela s'appelle "Sainteté"
> Confondre la Lumière et le tunnel obscur,
> Cela est au delà des mots.*
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très joli
et si je peux rajouter un truc un peu similaire
voir juste le tunnel cela s'appelle le pessimisme
voir juste le bout du tunnel, cela s'appelle l'optimisme
voir le tunnel, la lumière au bout et le tunnel suivant, cela s'appelle le réalisme
et ce à quoi les scandinves répondent
quand tu crois voir la lumière au bout du tunnel tu te gourres: c'est juste le train qui arrive
et moi, fidèle a moi meme, je suis d'accord avec eux et je rajoute: et en plus ce fichu tunnel est trop étroit pour échapper au train
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de tes considérations tunnelistiques, je met en pratique
q'un tunnel et sans soleil
mais l'essentiel
c'est dans le tunnel, d'être consensuel
car l'optimisme est une denrée utile
quand dans le tunnel enfin habile
ta vie devient une issue future
pour une vie plus mature
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avec les bugs incessants en ce moment, je n'avais pas vu ton post. L'optimiste est une denrée utile, oui, chanceux sont ceux qui le sont
Je venais ici mettre un petit écrit d'Austral qui fera peut être plaisir à ceux qui se souviennent de lui
Mirage d’un moment, souvenir vieux d’avant, le temps est actif mais la mémoire dure pourtant,
comme elle joue des tours, il vous faut se poser, pour réfléchir juste un temps, aux instants passés.
Viennent à la pelle une succession d’images, de mots, de souvenirs joyeux, de moments à peine sages,
où l’heure en retard s’acharnait à « tracer », sans savoir par avance la trace des minutes laissées.
Gagées dans la mémoire, s’inscrivant en suite, d’une poursuite du temps sans en connaître la suite,
File ensuite le destin régissant cet adage, parallèle au dessin rassemblant les pensées d’un autre âge.
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t'avais vu que j'avais donné de ses nouvelles ,
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oui, j'avais vu. je le suis aussi
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nouga a écrit:
*Je ne connais pas l'auteur de ce texte * mais je le trouve trés juste
>
> *Il existe un tunnel obscur dans la Lumière infinie.
> On l'appelle "temps"
> Lorsqu'un humain entre dans ce tunnel,
> On appelle cela "naître "
> Lorsqu'un humain marche au long de ce tunnel,
> On appelle cela "vivre"
> Lorsqu'un humain sort de ce tunnel,
> On appelle cela "mourir"
> Considérer que vivre se réduit à évoluer au long de ce tunnel obscur,
> Cela s'appelle "illusion"
> Percer des trous dans ce tunnel obscur,
> Cela s'appelle "science".
> Savoir que la Lumière est autour du tunnel,
> Cela s'appelle "Foi".
> Voir la Lumière dans le tunnel obscur,
> Cela s'appelle "Amour"
> Voir la Lumière à travers le Tunnel obscur,
> Cela s'appelle "sagesse".
> Eclairer le tunnel obscur de sa propre Lumière,
> Cela s'appelle "Sainteté"
> Confondre la Lumière et le tunnel obscur,
> Cela est au delà des mots.*
il fallait demander.
Ce texte et attribué à Lao Tse dans Tao Te King.
Si tu cherche sur le forum j'ai déjà donné des infos sur Tao Te King
Cet extrait de la voie et la vertu bien que traditionnellement partie de Tao Te King (le pourtour de Tao Te King n'est pas figé et dépendent des éditions.) n'est peut-être pas de Lao Tse lui-même.
La Voie et la vertu est un ensemble de texte qui furent regroupé après la mort de Lao Tse et qui sont en fait des écrit du maître mais aussi de ces disciples. Celui-ci est un de ceux pour lequel l'attribution est très incertaine.
A+jyt
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merci SEK
reponse top comme d'hab
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Merci à Thanalie...
L’oiseau Lyre
Deux et deux quatre
quatre et quarte huit
huit et huit font seize…
Répétez ! dit le maître
Deux et deux quatre
quatre et quatre huit
huit et huit font seize.
Mais voilà l’oiseau lyre
qui passe dans le ciel
l’enfant le voit
l’enfant l’entend
l’enfant l’appelle
Sauve-moi
joue avec moi
oiseau !
Alors l’oiseau descend
et joue avec l’enfant
Deux et deux quatre…
Répétez ! dit le maître
et l’enfant joue
l’oiseau joue avec lui…
Quatre et quatre huit
huit et huit font seize
et seize et seize qu’est-ce qu’ils font ?
Ils ne font rien seize et seize
et surtout pas trente-deux
de toute façon
ils s’en vont.
Et l’enfant a caché l’oiseau
dans son pupitre
et tous les enfants
entendent sa chanson
et tous les enfants
entendent la musique
et huit et huit à leur tour s’en vont
et quatre et quatre et deux et deux
à leur tour fichent le camp
et un et un ne font ni une ni deux
un à un s’en vont également.
Et l’oiseau lyre joue
et l’enfant chante
et le professeur crie :
Quand vous aurez fini de faire le pitre
Mais tous les autres enfants
écoutent la musique
et les murs de la classe
s’écroulent tranquillement
Et les vitres redeviennent sable
l’encre redevient eau
les pupitres redeviennent arbres
la craie redevient falaise
le porte-plume redevient oiseau.
Jacques Prévert
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Extrait de Zen et Arts Martiaux pour chats Christian Gaudin
Editions Le Relié
Le Maitre de KendO, l'aveugle et le chamouraï
Un beau jour dans le Cha-pon féodal
Un chamouraï vint voir le légendaire
Maître Miaoumoto Mushasha afin
d'apprendre la véritable Voie du sabre.
Mushasha accepta et demanda à son
nouveau disciple de couper du bois,
d'aller chercher de l'eau à la source,
là -bas, loin dans la montagne et de la
lui rapporter.
Et ce, tous les jours pendant trois
années.
Au bout de trois ans, le chamouraï dit
à son maitre :
Quel est ce waza ? Je n'ai pas encore touché un seul
sabre mais je
passe mon temps
à couper du
bois et à porter
de l'eau ! Quand
serais-je initié ?
D'accord, je vais
vous apprendre ma
technique puisque
vous le souhaitez…
Il fit rentrer le chamouraï dans le dôjo
et chaque jour il lui ordonnait de
marcher toute la journée sur le bord
extrême du tatami et de faire le tour
du dôjo pas à pas, sans se tromper, un
pied dans l'alignement de l'autre.
Mais c'est la marche du kendô,
Maitre Mushasha !
Oui.
C'est ainsi que le maître lui apprenait
la concentration totale.
Au bout d'un an le disciple dit au maître :
Je suis un chamouraï, j'ai
beaucoup pratiqué l'escrime et j'ai
eu d'autres maîtres de kendô mais
aucun ne m'a enseigné à votre façon.
S'il vous plaît, apprenez-moi enfin la
véritable Voie du sabre.
Bien. Suivez-moi.
Et il l'emmena dans la montagne, près
d'un précipice sans fond, traversé par
une mince poutre de bois.
Voilà . Vous devez traverser ce
gouffre.
Alors que le chamouraï hésitait,
il entendit derrière lui le bruit
caractéristique d'un bâton d'aveugle.
Un infirme, sans tenir compte de
Sa présence, le dépassa et traversa le
gouffre sans hésitation tout en tapotant
la poutre de son bâton.
Le maître dit alors au chamouraï :
Pendant un an, tu as marché sur le
bord extrême d'un tatami plus étroit
que ce morceau de bois !
Le chamouraï eut l'Eveil et….
traversa le pont d'un coup.
Ainsi l'entraînement fut complet : celui
du corps pendant trois ans, celui de la
concentration sur un waza pendant un
an, et celui de l'esprit face au précipice,
face à la mort.
Pourquoi l'esprit est-il plus important ?
Parce que … l'esprit décide.
Extrait de Zen et Arts Martiaux pour chats Christian Gaudin
Editions Le Relié
Dernière modification par Thanalie (05-02-2012 19:58:08)
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Un morceau que j'aime beaucoup tellement vrai dont voici le texte
" L'impasse " kery James feat. Béné
Béné:
Va y toi arrete de m'prendre la tete la
qu'est-ce que tu f'sais avant, y'a pas de tune
on fait c'qui y'a a faire,
c'est pas toi qui donne a manger a ma mere
alors laisse moi tranquile un peu
Kery James :
Tu petes les plombs Béné
Béné:
Moi j'veux de l'oseille
Kery James:
Tu veux d'l'oseille?
Béné:
De L'oseille !
Y'a qu'ça d'vrai pour moi
Refrain Béné:
2x
C'est maintenant qui m'faut des tunes (des tunes...)
Dis moi a ça sert a quoi d'faire des études? (des études...)
De toute façon en France on est grillés,
J'ai pas besoin d'leurs diplômes il m'faut des billets....
Kery James:
Tu veux quitter l'école? Béné?
Tu petes les plombs, tu déconnes
Ou Tu va beaucoup y ont été, longtemps que leur sourire,
Leur avenir y est resté, ça fait 2 - 3 Générations qu'on fait les meme choses
Pas de la meme maniere, mais on s'fout en l'air pour les memes causes
Les memes toxicos arrachent leur merde pour les memes doses
Les halls changent d'aspect mais nos frere gardent les memes poses.
Sais-tu a quoi tu t'exposes, si t'allumes la meche petit frere faut bien que ça explose
Les memes contrats avec la rue contenant les memes clauses, on te bute si tu causes trop
Respire si t'es clostro, la rue c'est étouffant, y'a que des malades, c'est l'hosto
Des parcours atteinds de scolioses, plus personne ne marche droit dans la névrose
C'est ca que tu veux, Béné? dis moi est-ce que c'est ca qu'tu vaux?
Est-ce que c'est ca ta vie? Béné, dis moi est-ce que c'est ça qu'tu vises?
Refrain Béné:
2x
C'est maintenant qui m'faut des tunes (des tunes...)
Dis moi a ça sert a quoi d'faire des études? (des études...)
De toute façon en France on est grillés,
J'ai pas besoin d'leurs diplômes il m'faut des billets....
Kery James:
Hey si t'arrete l'école maintenant, des maintenant j'peux te raconter
c'qui risque fort de t'arriver Béné, tu vas monter une équipe
Un ancien t'avancera de la coc et du shit,
Pour la bickrave il t'faudra un terrain, comme t'es jeune et brave,
Tu l'obtiendra a coup de surrins,
La tu prendras la place de mecs qui sont en place depuis trop longtemps
Et qui oublient que le temps passe, mais chacun son temps,
Toutes nos légendes sont mortes ou déchues, enfermées ou fichues
Parceque trop d'séjours en prison, trop d'séjours en H.P,
Quand j'rap la rue, c'est précis, c'est d'la H.D
Du détails au gros avec du cran et des gros flingues tu feras des grosses tunes
De la bac aux stups, victime de ta réput' tout le monde aura un oeil sur ta fortune
T'aura plus besoin de personne pour t'avancer quoi que ce soit, tu descends en Espagne, ?Que pasa?
Maintenant c'est toi qui distribues, d'autre attendent dans l'ombre patiemment que tu trébuches
Béné:
Ouais,Ouais, t'inquiete il peuvent toujours attendre ma chute
J'srai toujours a la hauteur de ma réput'
J'srai rusé j'aurai confiance en personne sauf en mes associés, tous des cas sociaux de J.C(Jacques Cartier)
Refrain Béné:
2x
C'est maintenant qui m'faut des tunes (des tunes...)
Dis moi a ça sert a quoi d'faire des études? (des études...)
De toute façon en France on est grillés,
J'ai pas besoin d'leurs diplômes il m'faut des billets....
Kery James:
Maintenant qu'c'est toi qui distribues, les enjeux ne sont plus les memes, ainsi que les problemes
Difficile de grimper sans faire du mal a personne, sans y laisser ta personne, ça personne n'a pu le faire
Un mec refusera d'te payer, tu tiendras a c'qu'il soit le dernier a essayer, il criera dans tout Paname qu'il t'a banane
Pour qu'tu récuperes ta cam il faut qu'tu cannes, quel culot
J'tuerai personne pour de l'argent, c'est vrai que j'veux des tunes mais j'ai quand meme une éducation (bien sur)
J'suis pas cinglé, j'veux pas me faire épingler a vie
mais une chose est sure j'suis pas baltringue
Hey, tu penseras ne pas avoir le choix, tu l'feras, tu l'fras c'est que tu l'buteras
Qu'est-ce que tu crois? sinon d'autres mecs viendront te racketter
Ta cam, tes gos, et les lots que t'a mis de côté
Tu tiendras trop a ta réputation d'homme d'action,donc tu passeras a l'action ça c'prend en une fraction de secondes
Mortelle sera la sanction pour ceux qui restent en vie et envient ton ascension Ta côte va grimper, et meme chez les kondés ton dossier va changer de fichier,
Fiché au grand banditisme, t'imagines bien que la fin sera triste
Tu te feras balancer, sur un coup de fil anonyme, stoppé dans ta lancée
Sur un retour d'Espagne tu te feras levé, chargé, le pire c'est que meme tes potes vont te charger
Comission rogatoire, écoute, t'a beau mettre toutes thune dans le baveux, écoute
Tu feras dix ans plein, meme primaires, t'effectueras ta paine meme si tu pleures des rivieres
Seule ta mere va t'assister, apres un an ou deux, tout tes potes vont se désister
Allez peut-etre qu'un seul te restera fidele, c'est lui qui t'apprendra que ta meuf t'es infidele
Tu vas peter les plombs, bloqué derriere les barreaux, sortir au bout de dix ans, usé au bout du rouleau
Avec une longue liste de comptes a regler, mais les mecs de ton équipes se sont fait flinguer
Ils se sont fait dépassés par des petits jeunes ambitieux, braves comme toi
A l'époque encore plus vicieux, Le pouvoir t'referme
Qu'est-ce tu pourra faire a part monter sur un braquo, mais sa te coutera cher rei Parceque la prochaine fois c'est dans vingts ans, car maintenant t'a aucune qualification,
T'auras palper trop de fric pour pouvoir accepter de bosser pour l'SMIC
Tu seras pris dans la spirale qui te rappelera mes paroles, tu envieras ceux qui auront poursuivis l'école
Il sera trop tard, ce qui est fait est fait, tu regretteras l'époque ou tu m'disais...
4x
C'est maintenant qui m'faut des tunes
Dis moi a ça sert a quoi d'faire des études?
De toute façon en France on est grillés,
J'ai pas besoin d'leurs diplômes il m'faut des billets....
Sa sert a quoi d'faire des études ça sert a constuire un avenir
Nourire un Espoir afin d'obtenir ce que nos parents n'ont pu avoir.
L'impasse... On en sort pas, nos petits freres nous remplacent
Dans l'impasse...
Il neige meme sur nos colleges,
Nos choristes font pas de solfege
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idem
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Je sais pas si je l'ai déjà mis, mais cette chanson est tellement belle que ça mérite au pire un double post
C'est le silence
Qui se remarque le plus
Les volets roulants tous descendus
De l'herbe ancienne
Dans les bacs à fleurs
Sur les balcons
On doit être hors-saison
La mer quand même
Dans ses rouleaux continue
Son même thème
Sa chanson vide et têtue
Pour quelques ombres perdues
Sous des capuchons
On doit être hors-saison
Le vent transperce
Ces trop longues avenues
Quelqu'un cherche une adresse inconnue
Et le courrier déborde
Au seuil des pavillons
On doit être hors-saison
Une ville se fâne
Dans les brouillards salés
La colère océane est trop près
Les tourments la condamnent
Aux écrans de fumée
Personne ne s'éloigne du quai
On pourrait tout prendre
Les murs, les jardins, les rues
On pourrait mettre
Aux boîtes aux lettres nos prénoms dessus
Ou bien peut-être un jour
Les gens reviendront
On doit être hors-saison
La mer quand même
Dans ses rouleaux continue
Son même thème
Sa chanson vide "où es-tu ?"
Tout mon courrier déborde
Au seuil de ton pavillon
On doit être hors-saison...
Une ville se fâne
Dans les brouillards salés
La colère océane est trop près
Les tourments la condamnent
Aux écrans de fumée
Personne ne s'éloigne du quai
Lien vidéo
http://m.youtube.com/index?desktop_uri= … B--0TJUU1o
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Pour qui, comment quand et pourquoi ?
Contre qui ? Comment ? Contre quoi ?
C'en est assez de vos violences.
D'où venez-vous ?
Où allez-vous ?
Qui êtes-vous ?
Qui priez-vous ?
Je vous prie de faire silence.
Pour qui, comment, quand et pourquoi ?
S'il faut absolument qu'on soit
Contre quelqu'un ou quelque chose,
Je suis pour le soleil couchant
En haut des collines désertes.
Je suis pour les forêts profondes,
Car un enfant qui pleure,
Qu'il soit de n'importe où,
Est un enfant qui pleure,
Car un enfant qui meurt
Au bout de vos fusils
Est un enfant qui meurt.
Que c'est abominable d'avoir à choisir
Entre deux innocences !
Que c'est abominable d'avoir pour ennemis
Les rires de l'enfance !
Pour qui, comment, quand et combien ?
Contre qui ? Comment et combien ?
À en perdre le goût de vivre,
Le goût de l'eau, le goût du pain
Et celui du Perlimpinpin
Dans le square des Batignolles !
Mais pour rien, mais pour presque rien,
Pour être avec vous et c'est bien !
Et pour une rose entr'ouverte,
Et pour une respiration,
Et pour un souffle d'abandon,
Et pour ce jardin qui frissonne !
Rien avoir, mais passionnément,
Ne rien se dire éperdument,
Mais tout donner avec ivresse
Et riche de dépossession,
N'avoir que sa vérité,
Posséder toutes les richesses,
Ne pas parler de poésie,
Ne pas parler de poésie
En écrasant les fleurs sauvages
Et faire jouer la transparence
Au fond d'une cour au murs gris
Où l'aube n'a jamais sa chance.
Contre qui, comment, contre quoi ?
Pour qui, comment, quand et pourquoi ?
Pour retrouver le goût de vivre,
Le goût de l'eau, le goût du pain
Et celui du Perlimpinpin
Dans le square des Batignolles.
Contre personne et contre rien,
Contre personne et contre rien,
Mais pour toutes les fleurs ouvertes,
Mais pour une respiration,
Mais pour un souffle d'abandon
Et pour ce jardin qui frissonne !
Et vivre passionnément,
Et ne se battre seulement
Qu'avec les feux de la tendresse
Et, riche de dépossession,
N'avoir que sa vérité,
Posséder toutes les richesses,
Ne plus parler de poésie,
Ne plus parler de poésie
Mais laisser vivre les fleurs sauvages
Et faire jouer la transparence
Au fond d'une cour aux murs gris
Où l'aube aurait enfin sa chance,
Vivre,
Vivre
Avec tendresse,
Vivre
Et donner
Avec ivresse !
Barbara Perlimpinpin (merci à François Morel qui en a parlé dans sa chronique ce matin)
http://www.youtube.com/watch?v=aykJDSaJ6lk
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j'ai écouté , il était particulierement en forme
et puis la chanson de Barbara
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J'ai vu qu'il y avait des textes de rap présenté , un art souvent décrié pour son écriture , j'aimerais bien balancer sa a la gueule des gens qui ne vont pas plus loin que les clichès. Et j'en ai une dizaine dans ce genre.
TANDEM- Les maux
Les mots parfois sont trop fragiles pour atténuer la douleur d’un humain.
Les maux causés par l’espèce humaine sur mes négros avaient tout d’inhumain.
Des geôles à perte de vue ornent nos villes et prennent des mômes aux femmes qui prennent des mômes aux villes.
Qui sur le tas apprend que son enfant est pédo.
Trop de crimes sont chaque soirs annoncés par nos charmantes speakerines.
Trop de putes en string traînent dans la boue le désarroi des proches des victimes.
La mort d’un être à leurs yeux n’est qu’un cliché dans un article,
Depuis le jour de la conception, trop d’hommes se noient dans l’Antarctique.
Ces désaccords de trop prendre à coeur ce qui chaque jour accentue ma colère.
Des flots de larmes affluent des collines pendant que la coke s’enfuit des aides scolaires.
J’ai vu la déchéance humaine et je sais toujours pas parler aux chevaux.
J’ai vu l’effervescence de la haine dans la froideur qui réchauffe mes caniveaux.
Les mots ne guérissent point les plaies internes qui me dévient de l’amour.
Les maux martèlent mon encéphale augmentant ma rage me submergeant dans l’amour.
Les mots parfois m’inquiètent, les mots parfois m’écoeurent, les maux parfois m’écartent.
Mais à la barre c’est toujours les mêmes qui t’acquittent.
Nos chiens n’ont droit qu’à des miettes, et nous on écope pour ce test de peuple un long périple dans l’amertume.
Lorsque l’état sabote le peuple, les guerres fleurissent en Afrique.
L’ONU accumule les pourparlers pendant que se noient dans des marres de sang des milliers de gens sur un fond de Bob Marley.
A quand le massacre des otages que l’on détenait au fin fond des Philippines.
Aimerais-tu réentendre les cris d’une fillette qui fut l’assaut d’un Vietminh ?
Lorsque le diable toque à ta porte, aucune incantation ne peut l’enchanter.
Seuls les corps éventrés d’un père du juste le contrer.
Les contraintes qui entraîne une vie à faire d’un père l’amant de sa fille.
Les maux parfois sont atrophiés par ce mal de vivre que ressent sa fille.
Les maux sont ces rafales de baffles posées sur la gueule de Martin par un mari aimant.
L’amour est un des alibis les plus recensés chez les locataires de la M.A.F.
Je m’entête chaque jour à combattre l’idée de finir martyr.
Mais que peut-on faire face à la justice de l’accroissement des naissances carcérales.
Allez, on se retrouvera tous un jour devant une Duff chez Moe.
Les yeux fermés dans la pénombre, sache que fermez le poing ne résout point les maux.
Lorsque le désespoir nous noie dans l’euphorie qu’est l’alcool.
Et que nos mômes sous tutelle réprimandent l’absentéisme d’un père puéril.
J’affirme en ce cas être victime d’un complot.
Et que la mondialisation n’est qu’une excuse face à l’atrocité qu’est la vie sur ce monde.
La nicotine s’empare de victimes de plus en plus jeune.
Pendant, dans un labo qu'on confectionne des gènes qu’on expérimente plus sur l’animal.
Regarde des maux du Sida, on est passé à l’Ebola.
De la vache folle, je crains la fièvre de Dolly.
Croit-il réellement que distribuer des seringues sauvera des vies.
Devrais-je rester de marbre face à l’implication du corps médical dans ces overdoses.
Les mots sont ceux qu’on censure pour que la lumière ne soit plus.
Ceux qui condamnent nos mères à augmenter le chiffre d’affaire de Franprix.
Je pense que c’est un sale temps pour un coup de foudre.
A défaut d’assumer ta paternité, tu condamnes ta compagne à l’IVG.
Pourtant je t’avouerai que j’ai beaucoup de peine pour tous ces foetus,
Et un immense respect pour le courage de ces mères-enfants qui se précipitèrent sur la bite.
Comme quoi l’erreur est humaine, négro,
Et qu’il y a des problèmes plus pesant que ces arrestations dans nos ruelles.
Il est vrai que je ne peux rester indifférent face à ces bavures,
Et que le sang ne colmate point les blessures qu’est la famille d’un avocat.
Les mots sont ces injures qui offusquent des parents dans un palais de justice.
Mais qu’y a-t-il de juste dans le jugement d’un juge d’extrême droite ?
Sais-tu combien des miens font les cent pas dans les milieux de Fleury ?
Combien d’entre eux auraient tant aimé se taper à chaque dîner un rosbeef.
Nos cages d’escaliers se transforment en habitat.
Les jeunes délaissent leur coin familial pour connaître l’aventure.
Comme beaucoup d’entre eux, je tente de fuir tous ces coups fourrés.
Et féru de connaissance, je combats mes ennemis comme je le peux.
Mes maux se déclenchèrent dans le fracas des chaînes.
Et ne trouveront point le repos avant que le soleil n’ait atteint son zénith.
Dans ma zone, le rouge ronge la rage négro.
Ma solitude n’a d’égal que ma naïveté.
On me reproche de ne pas assez m’intéresser aux troupes qui perturbent mon horizon.
Mais le verre bu chez moi et eu sur moi l’effet d’une bombe dans les rues de Belfast.
Pourvu que le ciel ne me tombe pas la tête.
Et qu’on ne me compte pas parmi les auteurs d’oeuvres apologiques instables.
Mes origines me condamnent donc à porter le lourd fardeau qu’est la souffrance.
Pendant que l’oppresseur, fils de dictateur, se dore la pilule dans le sud de la France.
Ma rage n’a d’égal que l’amplitude terrestre qu’ont les maux.
Si j’avais pu négro, de mes mains j’aurais tué Moe.
En plein coeur de ma majorité, je lui reproche ces sales rôles.
Et ne comprend point l’interdiction du port du foulard dans leur école.
J’ai une fois de plus une pensée légitime pour ceux qui meurent dans les cales,
Des déportés d’Afrique aux survivants du Népal.
Mes maux sont le gang-bang d’une soeur qui monte avec 6 mecs dans une chambre.
Te rappelles-tu négro, de ces chaudes soirées de décembre ?
Où la pudeur n’a plus de dette chez ces ecclésiastes friands de mineur
Où le problème majeur ne fut plus toutes ses jambes de mômes arracher par les mines.
Mes maux sont indicibles, les leurs restent illisibles.
Toutes ses âmes criblées par le dégoût ont dû passée des larmes au risible.
Mes maux sont ces cors au pied qui m’obligent à acheter tous les 6 mois une nouvelle paire de pompe.
Pendant que s’estompent dans l’abîme les sourires des pères du baby-boom.
J’ai l’intime conviction que les aveugles sont heureux de l’être moins que nous.
Et que mes rêves ne se réalisent que pour..
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merci pour ce partage! je ne suis pas trop rap à cause du flow (je suis plutot musique classique, lol) mais il y a des textes qui valent la lecture!
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bon texte ami
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OXMO: Naitre Adulte
Naître adulte c’est nourrir sa famille
avant d’apprendre à lire
pour ça papa m’a souvent dit
si tu te couches tard tu te cultives,
le poison de ce monde c’est l’ignorance
les plus fragiles coupables d’innocence
l’enfance est un long voyage
l’arrivée dépend du paysage
à ceux dont les yeux n’ont plus d’étincelles
nous chantons cette mélodie qui rappelle
que le secret des plus grand trésors
se tient dans les poings d’un bébé qui dort
Naître adulte
arriver sur terre par catapulte
en espérant que les grands répondent
on va chanter pour changer le monde
naître adulte
c’est voir le jour au crépuscule
en espérant que les grands répondent
on va chanter pour changer le monde
Les droits de l’enfant se dressent pas à pas
serrons-nous les pétales que l’on fasse un parc,
découvrez le meilleur des mondes imaginaires
où s’allument des bougies vertes
ici poussent des glaces au gout d’arc en ciel
pour les mauvaises mines anti-personnelles
des poupées de caramel, plein de marionnettes
pour les orphelins avec des mitraillettes
à l’abri d’une forêt d’émeraudes
avec des arbres aux branches pleines de poèmes roses
on y cueille de douces paroles
fredonnez-les, puis la peine s’envole
Naître adulte
arriver sur terre par catapulte
en espérant que les grands répondent
on va chanter pour changer le monde
naître adulte
c’est voir le jour au crépuscule
en espérant que les grands répondent
on va chanter pour changer le monde
Tenter de danser pour conjurer le sort
donner sans mesurer l’effort
se pencher pour apporter des forces
à ceux qui n’ont plus d’écorce
bien que la vie soit dure
on veut tout l’amour qui nous est du
et si la réponse est longue
chantons tant que la terre est ronde
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sagesse de l'éduction pour vivre en paix en societé
bon texte
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YOUSSOUPHA - DREAMIN'
J'écris des textes en relief juste avec des rimes plates
J'ai pas changé mes rêves contre un chèque de 1000 plaque
Quand je suis en concert et que le public back
C'est grâce a Philo mon frère big up a mon big black
J'suis parti de mon bled forcé sous les bruits d'balles
Dans la rue les murs ont des oreilles et les briques parlent
Rap de référence tu sais je ne biz pas, espérant que ce putain de show biz ne me brise pas
D'une manière ou d'une autre rêvais de toucher le ciel
J'pouvais pas être astronaute alors j'ai fait de la scène
J'ai un pied sur terre, l'autre dans le vide
Un pied dans le superficiel, l'autre dans le din'
J'ai un coeur chez les miens, un coeur chez les fous
Un coeur sur la main, un coeur au milieu de la foule
En guise de refrain pour le public qui m'entoure
Y a cette voix qui revient pour vous dire tout mon amour
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SHURIK'N - DANS LE CIEL (que perso je trouve magnifique !)
Parfois la vie nous pique au foi, on voudrait les nôtres immortels,
Combiens se sont barrés sans dire au revoir à tire d'ailes.
Combiens manquent à l'appel et laissent un vide quand viens le soir,
Combiens de nids jadis douillés aujourd'hui restent froids.
Combien de temps il nous a vraiment fallu pour y croire,
Même à présent on l'sait seulement on s'y fait toujours pas.
Combiens de gens partis trop tôt sans qu'on ai pu leurs dire,
Qu'on les aimait vraiment sans honte et sans se retenir.
Combiens de projets d'avenirs ont finis shootés en plein ciel,
Combiens de sonneries la nuit et autant de mauvais réveils.
Ce jour ou on nous dit : « écoute, il faut que tu sois fort »
Ce jour qui crucifie les curs fait de pierre ou en or.
Ce jour qu'on maudit tous et qui, chaque année nous rappelle,
Que le temps n'efface rien seulement voilà , on vit avec.
On se console comme on peut, alors souvent on lève la tête,
Et on vise les étoiles en espérant le reconnaitre.
Et parfois dans le ciel quand le jour s'est enfui,
Y'a un ange qui s'éveille, une étoile qui scintille.
Quelqu'un qui nous sourit, qui sur nos vies veille,
On peut sentir d'ici, le vent que font ses ailes.
Et parfois dans le ciel lorsque rugit la nuit,
Un souvenir s'élève, droit vers l'infini.
Un astre s'illumine, comme un clin d'oeil céleste,
Se caresse sur nos joues, la douceur de ses ailes.
Combiens de pères, de mères se sont vus de leurs chaire délestés,
Combiens de gerbes dans les virages trop raides et trop arrosés ?
Combiens de frères, de surs, de fleurs devant des corps alités,
Combiens de battements, subitement, se sont arrêtés ?
Et toutes ces belles phrases censées consoler, quand c'est
Au fonds de nous, mais que la peine nous empêche d'écouter.
Frappés par la douleur, combiens se sont effondrés ?
Entre colère et tristesse, parfois c'est dur de se relever,
Qu'on s'y attende ou pas, quand ça arrive, ça gifle,
On se demande pourquoi c'est toujours les bons qui tirent l'as de pique.
On garde en tête ces moments qui nous font sourire seuls,
Lorsque le manque est trop fort, y'a plus que ça qui nous fait tenir.
Alors on fait le tri et on garde le meilleur,
On est bien à l'abri dans un tiroir caché au fond du cur.
Et grâce à ça, on s'ra jamais tout seul,
Jamais en pannes dans ces moments où il y'a personne pour nous remettre en scelle.
On sait pourtant que tout ici fini comme ça,
Y'a toujours un départ, seulement y'a des envols qu'on n'admet pas.
On se surprend parfois à relever la tête,
A fixer les étoiles en cherchant à le reconnaitre.
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c'est magnifique!!
surtout le seond, comme tu dis!
vraiment touchant, merci beaucoup!!
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Je continue alors
IAM- Revoir un printemps (la partie de Shu' )
REFRAIN:
Comme quoi la vie finalement nous a tous embarqués
J'en place une pour les bouts de choux fraichement débarqués
A croire que jusqu'à présent en hiver on vivait
Vu que c'est le printemps à chaque fois que leur sourire apparait
Je revois le mien en extase premier jeu téléguidé
Déguisé en cosmonaute souhait presque réalisé
Instant sacralisé, trésor de mon coeur jamais épuisé, pour mon âme, apaisante alizée
Revoir l'époque où il y avait que des pelés sur le goudron s'arrachant
Autant de printemps répondant à l'appel d'un air innocent
Moins pressés d'aller à l'école pour les cours que pour les potes s'y trouvant,
Revoir les parties de billes sous le préau se faisant avec acharnement
Tendre moment jalousement gardé comme tous
Avènement d'une jeune pousse que l'on couvre d'amour
Pour que rien ne salisse, mille fleurs jaillissent
Dès que son sourire m'éclabousse ça m'électrise cette racine va devenir chêne massif sève de métisse
Annonçant le renouveau, le retour de mes printemps à travers les siens et construire les siens pour qu'un jour
Il puisse les revivre à son tour
Comme volant à mon secours ces graines fleurissent
Dans ma tête quand la grisaille persiste
Mur d'images refoulant mes tempêtes
Voir un printemps superbe à nouveau fleurir
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Rien a dire , top !
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SHURIK'N - LA LETTRE
Si tu lis cette lettre, c'est que j'ai dû m'absenter,
Un peu avant qu't'arrives mais j'pouvais pas rester le taxi attendait,
Que faire je sais plus par où commencer, j'avais plein de choses à dire,
Mais pour écrire j'suis bloqué,
Mais j'vais m'lancer, tu sais la vie c'est pas toujours comme on veut,
C'est souvent comme on peut,
Et j'ai fait comme j'ai pu pour que ton père vive mieux,
Je lui ai appris la valeur de l'argent,
Parce que dans ma famille un franc, c'était un franc gagné durement,
Le mien s'est tué au boulot, manque de pot je portais pas d'polo,
J'étais pas en guenille non plus mais au goûter y avait pas d'pépito,
Le préau était un stade de foot, un champ de shoot,
Cloué sur les bancs d'la classe y avait pas foule,
Fais pas comme moi, l'école ça aide des fois,
Plus tard tu t'en aperçois avant de t'en mordre les doigts,
Bosse et ne baisse pas les bras,
Pense à celle qui va se faire tant de soucis pour toi
A chaque fois que tu sortiras,
Celle qui te borderas toutes les nuits,
Et les jours où tu seras en colère après elle repense s'y,
T'en auras jamais deux comme ça, retiens ça,
Et n'écoute pas les cons qui pense qu'un homme ça ne pleure pas, crois moi,
Et si j'ai pu partir un doigt levé, pied de nez à la guigne,
Finalement j'ai gagné, à travers j'm'en suis tiré,
Te demande pas pourquoi j'ai la réponse ici,
Il fallait que parte pour que tu viennes, c'était écrit petit.
Il va t'falloir beaucoup d'audace, pas mal de courage,
Pour éviter les crasses, semées par ton entourage,
Et si un jour t'es vraiment mal barré,
Y' a toujours deux personnes sur qui tu peux compter,
Et ça tu l'sais.
Il va t'falloir beaucoup d'audace, pas mal de courage,
Pour éviter les crasses semées par ton entourage,
Et si un jour t'es vraiment mal barré,
Y a toujours une personne à qui tu peux penser,
Et ça tu l'sais.
On choisit pas ses parents, t'es pas trop mal tombé,
Pense à ceux qui vivent au foyer, avant de grimacer devant ta purée,
Tu subiras un peu les vannes des potes plus à la mode,
Fais pas un flan à ta mère pour une paire de bottes,
J'ai transmis mon art à mon fils, il te le transmettra,
J'espère plus tard, comme ça, tu s'ras paré pour les bagarres au lycée,
Tu va te chiffonner pour un `ta mère la pute', même si c'est pas vrai,
Je sais j'l'ai, s'il fallait je recommencerais,
Il t'apprendras à ne pas craindre la nuit,
Il te dira que c'est pas grave si tu pisses au lit, lui l'faisait aussi,
Il te dira que le sang est le même pour tous, seules les couleurs changent,
On finit de la même façon, on tend la main aux anges,
Il n'y a qu'une chose qu'il ne dira pas,
Faudra que tu l' devines dans son regard,
Entre homme on se comprend, on parle pas,
Mon père n'étais pas bavard non plus,
Paraît que j'ai le même caractère,
C'est vrai qu'au tien j'ai rien dit de plus,
Faudra que tu comprennes, que tu sois indulgent,
Ne joue pas les enfants gâtés,
Où le jour où pour sortir il te manquera des francs,
C'est mon seul regret, j'aurais voulu être là ,
Te faire sauter sur mes genoux, devenir gâteux quand je te vois,
Tant pis, c'était pas marqué sur mon carnet de santé,
Le doc a dit que j'pouvais pas rester, alors j'ai dû m'envoler,
Mais si tu t'sens trop seul, largué,
Y a toujours une personne à qui tu peux penser,
Et ça tu l'sais.
Il va t'falloir beaucoup d'audace, pas mal de courage,
Pour éviter les crasses, semées par ton entourage,
Et si un jour t'es vraiment mal barré,
Y a toujours deux personnes sur qui tu peux compter,
Et tu le sais.
Il va t'falloir beaucoup d'audace, pas mal de courage,
Pour éviter les crasses, semées par ton entourage,
Et si un jour t'es vraiment mal barré,
Y a toujours une personne à qui tu peux penser,
Et ça tu l'sais,
Tu l'sais.
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Merci bcp NICOLE et MMA
J'en ai remis 2 du coup
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