Forum Grand Corps Malade et slam

Les nuages sont restés gris, les éclaircies n’ont pas encore percés
Malgré ces pages et ces pages rien que sur lui, mes cris étouffés déposés
Et toutes mes envies brisées une fois le déni explosé
Je continue de me sentir hantée, fiévreuse, toutes ces malheureuses nuits
Comme si je n’m'étais pas encore vidée l'esprit de tous mes dépits.
Aujourd’hui un peu plus fragilisée dans mes espoirs en la vie
Après la pluie de mes sanglots, ont poussé les orties autour de mon cœur
Et la rosée de mes chagrins a créé un lit de peurs
Car même si dans mes souvenirs l’on s’est autant souris
Cauchemars après cauchemars, c'est en tristes soupirs que mes rêves ont fini.

J’ai aujourd’hui en moi, le mauvais goût du combat perdu
Et cette pensée amère d’avoir été mise à nue
Les traits restés tirés par l’image du naufrage passé
Comme les yeux d’un blessé après la stupeur, qui a du mal à regarder
Ces douleurs ouvertes, et une rage qui reste, incrustée.
Cette impression de saigner de partout sans être secourue
Ces nausées, ces palpitations et dans la bouche ce reste de goût de sang
Ce sentiment d’épuisement dans un corps qui fait semblant
Mais qui n’en peux plus. Et dans la tête, trop de « peut-être » révolus.
Une vie mortifiée car après l’absent j’ai trop couru.

Et si ça passait pas, si je regrettais sans cesse nos mauvais choix
Qui nous ont éloignés. Si malgré mes efforts, je restais bloquée…
Et si je voulais encore et encore écouter la petite voix
Qui me dit de me retourner, d’envisager une nouvelle fois…
Et si plus que moi je voulais l’aimer…

Dernière modification par écriturienne (25-12-2011 03:09:22)