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bonsoir et/ou bonjour je poste ce texte sans trop de certitude qu'il trouve sa place sur le forum.
Salut. MoonZ
Le Monstre Humain
le 24/11/2011 par MoonZ
La cohorte des porteurs de pluie aux nuances de gris
Vagabondent, paroles maitrisées avant la sauvagerie
Bordant le soir naissant, la nuit sera un orage puissant
Et les ombres frémissent déjà sous ce ciel menaçant
Je vais, mort marchant aux bras de la poésie ancienne
Des mots noirs marqués de l’espoir gisant, ragent et saignent
Ah ! Qu’il est prodigieux le sang colorant les grandes fresques
Dans la messe des innocents aveugles_ qu’ils sont tristes et grotesques !
L’homme est hideux et son œil fou, sont âme aussi pendante
Que ses fripes puantes. Claudiquant à droite, il hurle et chante
Les magies interdite, la rue le crache, l’exècre, le dénonce
Mais le Monstre humain jamais ne renonce, la gueule pleine de ronce
_Voyez, Voyez morbides êtres de haine et de honte, le cœur creux
Vos cérémonies de l’ignominie et la faim démente de nos malheureux
Déambulant dans les rues de notre chagrin vous les entendez à vos pieds
Demander une pièce ou deux pour leur maigre vie pieds et poing liés.
Pourtant nul ne l’écoute vraiment, le monstre humain. Alors il crie
Crache des sorts perdus, il appelle la pluie diluvienne des saints écrits
Pour anéantir le mortel chagrin et la huée qui répudie son nom-même
Le monstre humain, le monstre humain aboie-t-elle, est un anathème.
Pur folie ! Brave homme soupire un moment, range ton cœur dans ta veste
Je prends ta relève, parce que tes mots sont vrais et je ne crois à leur quête
De l’or et de la chair, du pouvoir et de l’immortalité de leur chiennes alitées
Dénaturées par l’orgueil infect. L’homme s’assoie sort le livre de la vérité.
Il lit doucement, les premiers vers de la litanie et pleure profondément.
Puis me jette un regard éclairé d’espoir et me donne la force des éléments
Alors je deviens colère de terre, et je ressens au fond de mon cœur
Naître cette infirmité magnifique, qui d’abord me lave de toutes mes peurs
Puis parcouru par des flots de pensées claires comme l’eau des sources
Je laisse mon âme danser dans le ressac, au milieu des bêtes courses
De la rue maladive et ignoble, dégoulinant d’un désespoir moribond
Et sur mon cœur encore incertain, un oiseau soir dessine un rond.
Je deviens lentement un monstre humain, conteur de vie et d’amour
Laissant germer en moi les chants de la nature et prédisant ces jours
Où notre puissance viendra du centre de l’homme, non d’une loi, d’un dieu
Je pleure aussi en vrai et le déluge emporte dans un torrent le monstrueux.
Je suis maintenant totalement HUMAIN.
Dernière modification par MoonZ (24-11-2011 22:04:54)
Pourquoi ton texte n'aurait pas sa place ici?
Ses images ne sont pas gaies, mais elles me parlent
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Pas mal comme texte,j'aime le contenu
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ouais Noamat
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nicole je voulais simplement dire que ce texte est pas vraiment du slam comme je l'entends
j'ai voulu triper en écrivant à l'ancienne en essayant du moins, et je me disait qu'on trouverai cela relou.
Le Slam est une constellation infinie d'écriture, et la tienne, même si elle est noire et profonde, les envolées littéraires sont lyriques.
Si tous les montres étaient humains, la terre aurait plus d'humanité, et moins d'hostilitée...
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