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Immense désert théâtral bleuâtre
Mer calme et houleuse,
Jean tend sa main
Vers sa complainte.
Complainte d’une vague
Née du vent et de l’eau,
Glissant sur un abîme sans fond
Grandit d’une force infinie.
Lame de fond et larme du cœur,
Courant sur face et courant marin
Dont bateau séant brise la vague
Petite naissante et joie grandissante.
Sans rencontre, la vague vogue
Sans tumulte monte grandeur
Et de nulle part, sur un rocher
Vient se briser.
Rocher brise l’âme
D’une vague en écume
S’éparpille en embrun
Sans brume, et chante son amertume.
Réveille toi, ta rancune de fond
Te pousse vers le vent.
A se grandir, je l’entends.
Mais sache que je serai ce rocher,
Pour la casser sans pitié, ni piété,
Pour l’enfouir dans ton gouffre.
Je serai ce bateau brise glace
Pour te remonter en surface
Du Bonheur, du bien et de l’Amour.
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jm les images le style qui pousse l imagination un peu plus loingt au delà des mots ! bravo
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j'aime l'idée de cette poesie qui vogue sur l'eau
l'association des elements pour faire passer des emotions, permet au lecteur de s'evader
merci
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C'est très beau!
Mais il me semble que c'est hélas l'eau qui gagne (j'ai posté recemment un extrait de Vargas dans "lecture croisée" -dans "autour de l'écrit" et justement elle en parle)
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bon j'y vais il faut savoir se mouiller :
merci vos com's surfante sur ce forum, et sachez qu'elles ne me glissent pas dessus, bien au contraire, comme Bob l"éponge, je les absorbe ... pour amener de l'eau à mon moulin, au fil... de l'eau... et du temps... ça coule de source...
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on se laisse bercer par ces douces vagues même si à la fin on sent la force des éléments se réveiller... de la douceur à la puissance joliment narré
j'ai bien aimé
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