Forum Grand Corps Malade et slam

Et ensuite on savoure en famille  http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … hp?id=6020

mmagweno a écrit:

Décrocher d'un quotidien, qui s'avère parfois pesant
Arrêter de croiser sur son chemin des gens malfaisant
Prendre le temps de se faire du bien et profiter des enfants
Faire des châteaux de sable avec eux et vivre autrement

Vivre autrement que le quotidien , en être loin , loin, loin...
Grisé par le vent marin, le bruit les vagues et l'air salin
Prendre des bains, de jouvence , d'insouciance, plaisir de vacances
S'offrir des moments de nonchalances , des ballades bercées de romance

Vivre différemment que le reste du temps
Pour quelques semaines. Le temps d'un été
Oublier les tourments de la vie ,se creer des souvenirs, des moments
De bonheurs, de sourires , dégustation de glaces, de fruits, de crudités

Parler,chanter sous la lune et le ciel étoilé
Profiter des caresses du soleil même voilé
Tout ces moments , s'en fabriquer des tonnes
Et se sentir fort pour affronter  l'automne

Car après le temps des douces illusions
Reviennent  inlassablement les désillusion
Comme le flux et reflux des marées
Reviendra le temps d'un été , pour mieux redémarrer

ou on savoure un peu moins, lol, comme Seb, ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 009#p81009 qui répond a Alex p

seb de blancmesnil a écrit:

enorme, j'y etais, l'alcool en moins, 
tu permet????


On a tenté le même camping mais on s’est fait recalé net
A voir la tronche du directeur on doit pas v’nir d’ la même planète
Ben quoi c’est pas notre faute, nous black blanc beurre c’est pour de vrai
Pour le dirlo ce fût un choc, approcher un malien de près

Après s’être fait virer d’ partout, seul un camping nous a dit oui
Au bout du monde loin de la plage, dans une forêt il est enfoui
A part les ours et sangliers c’est sur on derang’ra personne
Allez claquette, caleçon, casquette fait péter l’ poste et click sur « on »

Première nuitée, on joue au cartes et on déglingue les pepitos
Puis vers 5h on va dormir vous avez vu on se couche tôt
Vers 14h, bouffée d’ chaleur, dans la guitoune c’est une fournaise
En plus on s’est fait dévorer, moustiques fourmis, chenilles, punaises

On décide de rallier la ville , voir un peu d’ civilisation
Trouver la plage, prendre le soleil, attention à l’insolation
On joue au foot, on drague les mouettes parce que des filles, il y en a pas
Mais bon on est plus à ça près on n’ va pas s’arrêter à ça

On rentre au camp, on sort les cartes y a plus d’ coca ni d’pepito
Reste les gateaux de chez leader les imitations palmitos
La pluie s’invite, ça c’est galère, on reste enfermé dans nos tentes
On est trempé la tente prend l’eau, car bien sur on s’est mis en pente….

On a fini dans la voiture, trempé, fatigué, dégoûté
En plus on a laissé la bouffe, y aura plus rien pour le goûter
Là c’en est trop on prend la route on décide de rentrer chez nous
Les vacances ce n’est pas pour nous surtout si on a pas un sou

Bien entendu sur le chemin on s’ met d’accord sur la version
Les filles, la fête la plage, les boites et encore tout un tas d’action
A notre retour auprès des potes ne pas raconter nos malheurs
Alors on s’invente un séjour « eh ouai, les gars nous n’avons pas les mêmes valeurs » !!!


Merci alex d’avoir fait remonter de vieux souvenirs….

Mais il y a aussi les vacances d'hiver ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 400#p64400 mais ça laisse des traces aussi, lol (ne ratez pas la dernière strophe)

seb de blancmesnil a écrit:

J’me suis r’plongé dans la blanche
La faiblesse pour laquelle mon cerveau penche
J’ai retracé des lignes à vitesse fulgurante
Me suis fait quelques trips, sensations délirantes

J’suis adeptes de la poudre, mais seulement de la fraîche
Celle du petit matin celle que j’hume et que j’ lèche
Accroc à cette matière naturelle convenons en
Même si l’artificielle suffit aux  débutants

J’aime prendre de l’altitude m’envoler et planer
Pour après 5 minutes m’arrêter  et kiffer
Me laisser emporter, redescendre et glisser
Me sentir supérieur en jouer et crâner

J’aime la blanche j’ le redis et en plus j’en suis fier
Même si je dois avouer que c’est un plaisir très cher
Une conso régulière, c’est ton compte qui s’allège
Mais j’ vous dis j’y peux rien c’est comme ça j’aime la neige

J’adore me maltraiter, mettre des bottes de plombs
Essayer de marcher, et avoir l’air d’un con
J’aime le goût de la crème mélangé à ta sueur
Et le labello, congelé, c’est encore  bien meilleur

J’aime tellement transpirer sous mes tonnes de vêtements
Puis me geler sur les pistes  en affrontant le vent
J’aime bouffer de la neige quand je tombe dedans
Après un saut loupé ou j’y laisserai mes dents

J’aime glisser sur les pentes a vitesse grand V
Sans me dire qu’ c’est trop con j’ venais juste de monter
10 minutes à cailler, c’est long en télésiège
2 minutes de descente et tu r’ commence le manège

Mais j’adore affronter le verglas du matin
Celui qui te fauchera, t’entraînera dans l’ ravin
Celui qui te rendra tes orteils en morceau
Celui qui f’ra couler par ton nez tell’ment d’eau

Et l’odeur des frittes chaudes aux environs d’ midi
Qui feront tant plaisir à ton corps refroidis
Le vin chaud pour les fans des bronzés font du ski
Moi un verre m’a suffit a m faire dansez l’ sirtaki

J’aime ce bruit de la neige qui craque sous tes Moon boots
Peu importe à c’ moment du prix que cela  me coûte
J’aime sentir les flocons se poser sur ma tête
Quand je sors déguster une fabuleuse raclette

J’aime skier, slalomer, godiller ou rider
J’avale toute les couleurs aucune pour m’intimider
Les vertes les bleus les rouges rien ne peut me lasser
Même les noirs semblent pâles après qu’ je sois passé

J’ai r’mis l’ nez dans la blanche
Et depuis je sens qu’ mon cerveau flanche
J’continue d’ regarder la météo des neiges
Je regarde le plan des pistes la bleu la rouge la beige

J’ai enfilé mon masque pour prendre ma voiture
J’ai présenté mon forfait au contrôle de police
3 jours qu’ je suis rentré et c’est vraiment très dur
Ne pas voir toute cette neige est pour moi un supplice

cool!

Texte by Yvan De Ladobe

Alors les potes prêts pour la grande motte, alors mes tocards enfin prêts pour le grand départ

Ce soir on met les voiles et toi tu as pris quoi dans ta valise ? Si on fini tous à poil c’est qu’on a plus de matière grise. Pourvu que j’ai pensé à prendre l’essentiel, alcool, haschich, papier hygiénique, j’espère qu’y aura pas de nuages dans le ciel, pour que mon séjour soit idyllique.
Sur l’autoroute c’est cool y’a pas de platanes, que des poids lourds des caravanes. Ce serait trop con de tomber en panne, j’ai grave envie d’enfiler les tatanes. Au camping c’est degeullasse, les chiottes y datent d’avant guerre, je m’imaginais être à Las Vegas, ici çà pue trop les plateaux de fruits de mer

Alors les potes prêts pour la grande motte, alors mes tocards enfin prêts pour le grand départ

Sur la plage c’est trop le carnage y’a des algues et des sacs plastiques, y vont tous pisser à la
nage, quand je bois la tasse je chope la colique. J’ai gonflé ma bouée en canard je me suis endormie, j’ai bronzé que sur le dos, çà me fout trop trop en pétard mais promis demain je fais le coté verso. Y’a des mecs qui crient des trucs bizarres avec leur dégaine d’open bar,  y gueulent comme des clébards et çà, çà me fout trop trop en Ricard. Si j’aurais su j’aurais pas venu, y’a plus de vinasse au super u, j’aurais mieux retourné dans ma rue, avec les trous d’uc du pmu

Alors les potes prêts pour la grande motte, alors mes tocards enfin prêts pour le grand départ
Yo, les brother are you ready for the big touf, wesh wesh les connards are you ready to the mal-bouffe

Ce soir c’est le grand moment, l’érection de miss t-shirt mouillé, depuis le temps que j’attends, mon pénis a fini par rouillé, elle est vraiment trop trop trop belle, qu’une envie, de lui rouler une pelle, elle me dit “ Mais vous êtes marteau, je peux juste vous  aider à fournir le râteau »
Je suis rentré un peu déçu, the bistoukette between the jambes, j’crois que j’vais encor dormir dessus, faut pas s’inquiéter si la tente elle tremble. J’avais prévu un duvet deux places, finalement je dors avec l’autre gland, si çà c’est pas la grande classe, puis j’crois que je v’ais me finir avec des gants

Alors les potes c’était pas vraiment des vacances, alors mes tocards à la grand- motte y’a toute la France

Pour le dernier soir au resto je suis allé, c’était vraiment très mauvais, j’ai tout degeulé, je crois bien que le homard m’a tué