Forum Grand Corps Malade et slam

Je suis tout à fait d'accord avec toi!
Je repasserai par ici pour une réponse plus réfléchie et plus argumentée.

Ma première réaction, sans réfléchir , est que si notre société nous enferme c'est que nous le voulons bien. D'accord, tout est mis en place pour nous endormir et meubler chaque moment de notre vie. Je pense aussi à ce besoin de combler les silences, de rentabiliser chaque minute. Pourtant, en avoir conscience, y réfléchir justement, est la preuve que nous avons encore notre libre arbitre. Ce n'est pas facile mais se rebeller est toujours possible. Quoi de meilleur pour se sentir vivre? A mon humble avis...
A suivre...

Sylva à résumé ce que je pense, je t'en remercie
miss pour le bac la philo c'est le nectar,
la société est une entité, ou les forts donne le tempo , mais les faibles ont aussi un rôle a y jouer, car autrement  les forts se sclérosent

Mais j'en ai pris conscience. Je fais attention à ce que j'écoute, j'essaie d'avoir un esprit critique. Et j'essaie de réfléchir. Je crois juste qu'il y a du monde qui n'a plus forcément le temps de repenser la société, de rêver... Demande aux gens dans la rue quel est leur rêve. Je ne suis pas sûr que les rêves soient réellement géniaux et collectifs.
Perso, pour moi, c'est facile de voir qu'on est réglé par des institutions. Mais pour d'autres personnes, c'est beaucoup moins évident. Et elles ne sont pas prêtes à vouloir se libérer.

Sûrement parce que la société ne nous a pas vraiment responsabilités en tant que citoyens.

Maya, un libre arbitre existe t-il réellement ? Nous sommes amenés à discuter sur ça parce qu'on a été éduqué d'une certaine façon...

Un truc à propos des infos et des réseaux sociaux... Il y a des études qui montrent que les réseaux sociaux ne nous aide pas à nous informer, au contraire.
Tout le monde, moi la premiere, choisissons qui on "suit" sur twitter, ou de voir ou non les murs de nos contacts fb. et en général, on a tendance à ne s'interesser qu'à ceux qui partagent nos idées, qui voient les choses comme nous, et on reste dans un "entre-soi" parce que sinon on se fait troller, insulter...
Du coup, on n'a plus qu'un son de cloche, et on ne se révolte plus, on se comprend de moins en moins.
et on comprend le monde de moins en moins, voir les jeunes qui ne savent plus reconnaitre une info d'une pub.

ça nous enferme, mais nous en sommes tous un peu responsables.
Et pour les divertissements, ce n'est pas nouveaux, déjà les romains disaient "du pain et des jeux"

Mais il y a un peu partout des gens qui tentent de réinventer la société, en allant vers le développement durable ou les choses partagées, il y a des prises de conscience un peu partout.
Il faut que ces graines lèvent

On ne réagit pas de la même manière selon les générations. N'est-ce pas moins difficile pour nous, sexagénaires, de résister? On a vécu sans cette profusion de produits de toutes sortes et on ne s'en portait pas plus mal, alors on a un autre regard. En tout cas c'est ce que je ressens pour ma part. Ainsi je ne ressens aucune frustration à ne pas posséder le dernier modèle de technologie. Et puis je partage ce que dit Nicole: "Mais il y a un peu partout des gens qui tentent de réinventer la société, en allant vers le développement durable ou les choses partagées, il y a des prises de conscience un peu partout. Il faut que ces graines lèvent."

80 millions d'êtres humains (plus que la population française) déplacés, dont plus de 27 millions vivent strictement enfermés dans ce monde, non parce qu'ils ont fait des choses répréhensibles, mais juste la faute à : pas de chance.
Ils sont nés là où est arrivé la guerre, ils ont fui pour leur sécurité, pour ne pas mourir, pour ne pas être persécutés, blessés, mutilés, gazés, ou juste pour pouvoir boire ou manger. D'abord on les parque dans des camps, puis au fil du temps ils y perdent toute leur identité pour être nommé juste d'un mot, celui de "réfugiés".
Là, ils ne peuvent plus sortir, travailler, s'instruire ou se soigner, ils ne pourront plus jamais retourner dans leur pays d'origine ou avoir un semblant de liberté. Ils sont positionné là, pour des générations comme la faune dans un zoo, mais leur différence par rapport aux animaux, c'est qu'ils n'ont pas de visiteurs extérieurs, et aucun amour ou attention leur est porté. Comment le décrire, c'est plus un sentiment d'abandon, voire de mépris que véhicule leur image dans ce pauvre monde.
Ce nouveau camp dont je me suis occupé en 2012 et quelques années après, en soutenant un hopital et une maternité, est aujourd'hui le 2ème le plus grand au monde.
Penser que tous ces nouveaux nés dans ce camp finiront leur vie là sans jamais pouvoir sortir de leur enclos, me pousse à cette réflexion :
que reste t-il d'humanité en nous, pour laisser toute la dictature économique de ce monde nous diriger ainsi...

+1 avec maya

merci de la piqure de rappel ami