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Souffrez Madame, que je vous mande un aparté
Vos yeux noisettes et espiègles m’on conquit
Depuis je traine mon âme en peine
Comme le galérien son boulet
Soyez celle qui sera ma geôlière, je serais
Votre homme a tout faire
Et si votre esprit aguerri exige de vous servir
Sachez que je serais ce serviteur
Accompli et zélé, je ne veux dépérir
Ne voyez pas en moi un quelconque faquin
Je n’aurais point cette outrecuidance
De forcer votre tour d’ivoire
Cela me mènerait à ma perte, et a des futurs déboires
Je ne pourrais les supporter, je n’y suis point enclin
Je compte plus sur ma civilité et ma présence
Entre nous pas d’espèces sonnantes et trébuchantes
Qui vous ferait comparer aux servantes
Votre aura mérite l’odeur suave d’un café liégeois
Et je m’en ferai une joie
De vous recevoir en ma demeure
Sans artifices et leurres
Enfin d’apprécier en votre compagnie ce divin nectar
Bien que mon antre, ne puisse être comparé a un lupanar
Ce breuvage roboratif aux milles vertus
Qui laisse présager des après, fourbus, mais ravis
Se passe dans un décor champêtre
Ou la nature sait être douce et agréable
Et mes serviteurs auront pour ma table
L’incommensurable honneur de vous servir
Dans votre attente, ne me laisser point trop languir
Mon bon ami, vous n'y pensez pas
Que colporteraient les gens d'en bas
Si prestement j'ouvrais ma porte
Sans que ce soit pour que je sorte
Et cet hiver, la nature morte
Ne m'y invite pas souvent
Apaisez donc votre empressement
Jusqu'Ã la porte du printemps
Lorsque ma dame de compagnie
Me parfumera de vanille
Et qu'en visite dans nos jardins
Cette fragrance telle des embruns
Vous caressera le visage
Mais vous défiant de rester sage
Il se pourrait qu'alors croisant votre regard
J'en laisse tomber mon mouchoir
Comprenez en le ramassant
Que ce geste fut consentant
Si vous quémandez une danse
Au bal de votre cour de France
Je concèderai un menuet
A moins que vous ne sachiez danser
Cher vice Consul de Ploubalay
Si nos cœurs se tutoient pourtant
Laissons-les croire au vouvoiement
Jusqu'encor la fin du printemps
Cher ami, vite viendra l'été
Lorsque sans dame de compagnie
Je vous révèlerai mes chevilles
Monsieur, pour qu'il soit chaud, priez
Et que pour mieux vous respirer
Dans l'obligation je me verrai
De desserrer quelques lacets
De mon carcan de préjugés
Et par là même de mon corset
Peut-être effleurerez-vous la mouche
Posée là plus bas que ma bouche
Au risque d'être libertine
Cachée sous la dentelle fine
Mais oubliez ces derniers vers
Mon cœur, hélas, est toujours en hiver
Et dans la chaleur d'un boudoir
Ne peut se résoudre à vous voir
Me voila rasséréné, je ne peux que m’enorgueillir
D’être par vous courtisé, sans coup férir
L’hiver bien vite va trépasser
Et l’été, pour mes sens enflammés
Me verra réitérer mon fol espoir
Qui je n’en doute point va s’exprimer
Dans l’attente du premier soir
Comme le chant du merle siffleur
Elabore sa ritournelle, pour vous atteindre au cœur
Dans cette attente évidente, scellant notre alliance
Je compte les jours, nous séparant de cette romance
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C'est bien joli, et la réponse de Isa est très délicate. Cela me rappelle l'avatar de Shira derrière un masque que tu avais aimé, Nouga
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un bien beau chant du merle siffleur des bois
mais sieur nouga n'est pas robin des bois
ainsi donc au printemps, vous enivrerez ma belle
de ce pas, sur le champ, je vous sommes en duel !
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oui j'avais ecris pour faire un duo mais elle n'a pas donner suite dommage
là avec Isa on a pris ce moment comme une bonne recreation
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c'est clair c'est vraiment sympa, bien entendu mon post précédent est pour rire, dans le ton !!!
il faudrait essayer a la cyrano de bergerac, ça devrait etre marrant !!!
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mmagweno a écrit:
un bien beau chant du merle siffleur des bois
mais sieur nouga n'est pas robin des bois
ainsi donc au printemps, vous enivrerez ma belle
de ce pas, sur le champ, je vous sommes en duel !
mon cher ,je n'ai jamais un instant pensé que vous pourriez être son galant
mais devant votre colere, je vous prie un instant
d'entendre mes arguments , moi vice (sans la vertu) consul de Ploubalay
depuis que la marquise de Walonnie de moi s'est entiché
je ne puis donc plus rester en retrait
comprenant votre desenchantement
je vous incite a vous retirer dignement
si sur le pré vous voulez aller
sachez que ma reputation de fine lame
n'est point usurpé
je ne me deroberai
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me retirer, je fais fi de cette intention
moi, chevalier magweno coeur de lion
devant votre verve sournoise a la langue pendante
m'en vais d'un coup d'épée réduire vos baccantes
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je vois que la colere vous est mauvaise conseillére
et que votre jalousie fait état de votre inassurance
aussi dois -je vous reiterer, mes competences
je vous breterai au prés , de mon savoir faire
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votre savoir faire, sieure, m'indiffere
diantre, nous croiserons le fer
au prés, vous cueillerez les paquerettes
d'avoir a ma promise, conté fleurette
ce n'est point jalousie mais juste de l'orgeuil
de la porte de ma mie, vous dépassez le seuil
vos compétences au prés ne me feront breter?
vous c'est donc un peu d'herbe que vous brouterez
de ma lame ou mon verbe, je vous éliminerais
et de votre séans ferais un bilboquet !!!!!
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vous avez la repartie aigrie
je sens chez vous de l'ironie
je ne peux qu'en rire
ayant l'habitude du pire
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D' aigrie je n'ai d'autre que la coiffure
Sur votre médisance je pose une censure
Vos dire veulent de taches me revêtir
Et vous, songez déjà a vous enfuir
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Dieu qu'il est bon,messieurs,de vous voir ainsi chamailler
Pour cette petite marquise si loin de vous dans ses contrèes
D'un mot votre duel je pourrais l'arrêter
Mais à présent que je suis toute émoustillèe
Et quand bien même mon coeur déjà serait décidé
Il serait pour moi fort plaisant d'assister
A ce moment où vos fleurets vous croiserez
Dernière modification par I.SLAM (05-03-2011 15:06:31)
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ravalez votre rancoeur
vous n'etes pas de taille
sachez que je mesure 190 cm
alors malgré votre ardeur
vous resterez sur la paille
le prés je vous conseille , pour paitre
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La bonne hauteur c'est quand les pieds touchent terre
Vos 190 cm ne seront plus, vos genoux toucheront terre
J'esquive votre fleuret ma lame vous effleurant
Ainsi vous trébuchez , sur le crotin maintenant
Vous êtes le loup moi le berger
Je ne peux donc paitre
Ne rodez plus ce pré
Je serais votre maître
Dernière modification par mmagweno (05-03-2011 15:56:30)
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malgré votre ire qui sourde
je sens chez vous un homme en souffrance
qui barbotte dans l'impuissance
avec son lot de consequence
pour les geux de votre engence
j'evite le melange
non pas que vous soyez meprisable
mais mes jours sont d'autres paysage
et je ne fraie avec la plebe miserable
diantre vous etes l'homme des bourdes
Dernière modification par nouga (05-03-2011 19:53:29)
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j'aime a taquiné, c'est mon coté vieille France
en aucune maniere mes propos etaient vrais
voyez vous mon bon messieur, a quoi je pense
j'aime folatrer pour le plaisir de jouer
mais point de duel au prés
je prefere vous compter , comme invité
nous voila associé
avec cette chance , de connaitre une marquise
qui est loin d'être froide , comme la banquise
alors soyons a present
ces heureux galants
quand nous nous croiserons
ensemnbe nous combatrons
l'inaccesible rêve
de satisfaire, sans tréve
par notre charme inné
faire sourire notre dulcinée
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Sage décison qu'est la vôtre!.....Votre marquise est conquise...bien que loin d'être soumise....Préparez-vous messieurs,mais serez-vous assez de deux?
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la dame est gourmande...plus de bons hommes elle demande... si vous en demandez toujours plus.... faites attention a votre an...
sieur nouga, oui faisons la paix
entre nous point de colibets
mes paroles n'etait qu'illusoires
je vous prie de me croire
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Oups monsieur mmagweno!...un peu de retenue concernant certaine partie de mon anatomie!
Vous vîtes vite de la gourmandise où j'exprimais simplement mon désir de bonnes compagnies!
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Je mes suis sentis libertin
Quand l'homme,
vous vouliez plus d'un
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J'avais compris
Mon bon ami
Je vous pardonne
Après tout vous n'êtes qu'un homme
Et il est toujours bon de les remettre à leur place
Quand les limites ces messieurs dépassent
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la marquise se veut libertine
mais elle sait poser les rustines
quand la conversation derape
elle aime en etre la soupape
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un up pour ce duo avec ISLAM dans un registre différent
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les grands esprits se rencontrent, j'allais le faire!
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c'est vrai que question grandeur ça le fait lol
biz
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merci pour le up vice Consul
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ah tu vois que c'est toi , avec le vice , dans la peau , moi le mimi mâle iste mais pas que
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