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Depuis ta féminine absence, mon horloge s’est arrêtée,
Je farde mon chagrin en couchant des mots sur du papier,
Mes journées ressemblent à d’interminables dimanches,
Naguère, je macule mon regard d’une cire blanche.
Si belle endormie, même quand tes yeux fermés,
Enchantaient mes douces nuits, où restant éveillé,
Je te regardais sourire, durant de longs instants,
Ton petit cœur approché contre le mien battant.
Le matin, pas envie de tracer, d’œuvrer, de prendre ce métro,
De toi j’étais totalement accroc, en fait esclave, je t’aimais trop,
Quand dans ton ventre, battait le cœur de notre futur Nathan,
Je m’imaginais déjà ce qu’avec lui, je ferai quand il serait grand.
Seulement voilà , ce tout de nous ne verra jamais la lumière,
Suite à ce drame qui a bouleversé ma vie un soir froid d’hiver,
Quand à vive allure, un allumé a volé les couleurs de ton sourire,
Te percutant avec notre presque bébé, scellant de fait notre avenir.
Tous les jours un peu plus, tous les jours un peu trop,
Solitaire, je n’existe plus qu’à travers ce flot de maux,
Pourri de savoir que ton bourreau s’est pris quatre ans,
Alors que moi sans toi, sans notre enfant, j’ai pris perpette,
Nous avions dans notre passion, appris à nous conjuguer,
Terrassé, un genou à terre, je tente néanmoins de continuer,
Aujourd’hui, j’aiguise ma plume mais l’encre s’efface au futur,
Que vais-je devenir sans ton cœur, sans notre progéniture ?
Dorénavant, je suis ce funambule évoluant sur le fil de la vie,
Mais voilà , les alizés de la tristesse prohibent cette saillie,
Certes la mort fige l’amour dans ses plus merveilleux moments,
Pourtant mon appétence me pousse à fuir ce chaotique présent,
Je me destine à fuir mes insomnies et vous retrouver ainsi,
Nous prorogerons là -haut ce que nous avions commencé ici,
Annihilé, fracassé, j’abandonne de ce pas mon enveloppe charnelle,
J’ai réservé un aller vers ton au-delà , où amour rimera avec éternel.
Ma nécessité thétique de te retrouver, de vous retrouver est programmée,
Mon suicide n’est qu’une fin en ce monde, une renaissance à tes côtés,
A nouveau nous nous aimerons, ma plume pourra écrire ce mirifique futur,
Notre dogme sera celui de l’amour et cette fois-ci sans aucune rature.
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Version youtubée ici : NOAMAT - JE T'AIME AU FUTUR
Désolé pour la qualité du son, totalement différente de celle du mp3 :/
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hello Noamat l instru pose le decor tu mange un peu les mots peu etre pasque tes maux sont gros..intenssement et percutante timidite qui ma frapper derriere elle j ai entendu un cris au bord des larmes c est pas toujour facile de mettre les maux en son en regardant l horizon hissez sur la pointe des pieds j aime l'emotion que j'ai ecouter. thx
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Ancien lien corrompu, voici le nouveau : NOAMAT - JE T'AIME AU FUTUR
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Salut Noamat
Clean, du bon boulot chargé d'émotion, les mots à l'oral ont un pouvoir magique différent de ceux écrits, en plus quand ils sont bien accompagnés ... Très joli le piano, Bien vu !!
Vincent V
je ne sais pas quoi dire après la lecture d'un tel texte...
sur la version audio on entend mieux la précision du rythme,
j'aime.
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Texte chargé d'émotion , qui m'as touché.
Merci
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