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Pute de vie
La vie est une pute sur laquelle on fait l’ trottoir
On défèque dans les rues, on s’y cache dans le noir
La vie est une symphonie ou rime cacophonie
J’attends la sainte folie qui m’livre à cette maladie
Pute de vie qui me sacrifie, de mes douleurs me scarifie
Je pue, transpire, et le pire, elle suinte dans mon esprit
Les ruelles sombres jalonnent mon parcours
De cette vie, je n’en peux plus du manque d’amour
Ne me parle plus d’espoir,
J’m’isole dans ma tour d’ivoire
Et si tu crois encore en un Dieu
Les chacals eux même s’y sont crevé les yeux
La vie est une pute qui pourfend nos poètes
Tu nous as pris Lennon on devient analpha-bête
De Gandhi à Coluche tu leur a coupé les ailes
Et que dire de ces mômes dont tu tires les ficelles
Je ne peux plus mentir sur nos journées heureuses
Quand je sais que ton bras nous réclame sa faucheuse
Tout va bien, merci, je me ronge juste un frein
Et si ca va mal, tant pis, ca sera pire demain
Pute de vie qui encense l’ignorance
À qui je dois ma peine et mes soirées d’errance
Si j’vais su qu’un jour je brulerais de ce feu
De découvrir le monde même un tout petit peu
Cette ignorance qui fait parfois de nous des hommes
Cette vérité naissante qui voudrait rendre aphone
Vomissant ceux qui nous envoient des bombes
Dans nos cerveaux sous formole immondes
Cette déchéance j’l’a vis dans la sueur d’vos cité
Où parfois pour un regard tu peux t’faire égorger
Ne crois pas que voler et violer devient nécessité
Ta connerie rends aveugle aux problèmes d’ces cités
Et cette pute de vie nous oblige à murir
Comme les fruits du pêché qui ne veulent pas mourir
Et qu’on ramasse au sol avant d’les voir pourrir
Si j’te raconte tout ca, c’est pas pour te faire rire
Oui, c’est une pute qui ne prend pas bien cher
Car elle achète nos âmes en échange d’somnifères
Elle s’en prend à nos sœurs et parfois à nos frères
et ne laisse dans nos yeux que larmes au gout amer
J’imagine pas qu’les p’tites Zahia tressées
Ont appris que l’mot vie se conjugue comme baiser
Mais que survivre ici c’est aussi garder pied
Et qu’on finit pas tous la gueule enfarinée
La vie est une pute pour celui qui s’lève tôt
Qui s’arrache au boulot quitte à s’encrasser l’dos
Pour une paye de galère qu’on voulait en euros
C’est pour ca que je crie, c’est pour tous ces héros
Je pense à nos mères qui doivent parfois voler
Et je croise le regard de celle bien trop voilées
Quand gémis la douleur des sourires enfermés
Je me dis que peut être on les a condamnées
Pute de vie qui enferme au placard
Mes rendez vous manqués, et mes petits rencards
Devant vous il m’arrive d’être un peu trop tricard
Comme les mecs en prison, j’veux sortir du mitard
On m’a dit « bienvenue dans le monde réel »
Mais je vois bien qu’aux anges on a coupé les ailes
Et qu’on balance leurs yeux dans nos énormes poubelles
Puis qu’on trie nos ordures sur l’dos des hirondelles
Et mes mots pleurent de ce monde à l’envers
Mes mains s’éclipsent pour achever ces vers
Comment faire pour un jour les faire taire
Oui comment faire pour un jour les faire taire
SmOoZ...j'étais juste dans le coin...terré là... 25/11/1969
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La plume de Smooz est de retour! Toujours dans les plaies et les travers de la société, et de la vie...
(la date mise en bas....l'erreur est-elle voulue?)
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Joli texte avec des images très parlantes... J'aime!
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Salut Smooz
Très dur ton texte, mais tellement réel, comme un long constat d'échecs et d'épreuves, pourtant la vie peut être belle comme un sourire d'enfant ... Si les hommes le voulaient vraiment ... Tout seul c'est impossible, à deux, c'est déjà mieux, ensemble on peut presque tout ...
Courage
Vincent
la date effectivement a de l'importance puisque année de ma naissance et renouveau dans mes textes, mais je cherche encore...merci pour vos coms
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Putain, on part quand?
lol
J'aime toujours tes mots Smooz, la façon que t'as de les faire sonner, raisonner aussi!
=)
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pute je sais pas, mais chienne la vie, surement... y a qu'à regarder autour de soi... ou d'écrire comme tu le fais avec beaucoup de réalisme...
restent les bons moments, quand ils sont là...
au fait bon anniversaire alors
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Un texte pessimistes mais loin des clichés où "tout va mal" grâce à de belles images bien réelles pour prouver chaque fait que tu avances. Ca cingle mais ça reste très réaliste. Même si la vie c'est aussi un tas de bonheur, qui se cache de temps en temps.
Bon anniversaire avec un peu de retard
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merci pour vos coms
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